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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Lorsque la pluie casse la tige du roseau

  Dans l'ombre ouverte des rues , un poison s'étend,
Fentanyl et cocaïne, un duo troublant.
La fameuse « drogue du zombie », spectre errant,
Sème la désolation, un triste chant.
 
Les âmes tourmentées, égarée dans la nuit,
Cherchent sans nom un répit, mais trouvent l'oubli.
Les stimulants dansent, les opioïdes pleurent,
Un cycle infernal, une existence en labeur.

Tant de rêves brisés et de cris étouffés,
Sur cette planète en guerre, où l'espoir s'estompe.
Les cœurs se consument et les esprits s'égarent,
Dans l'obscurité, la mort s'offre un boulevard.

Oh, que de vies volées, que de larmes versées,
Dans ce labyrinthe où l'amour se perd et trompe.
Réveillons nos esprits lâches, tendons la main,
Pour briser ce cycle, pour un demain serein.
 
 
 
 

20 commentaires:

  1. Bonjour,
    Moi qui aime les sensations fortes...c'est fait !

    Poème extrêmement fort, sombre, presque terrifiant...
    qui va chercher dans le tréfonds de notre âme
    un soupçon de réconfort.
    La musique qui l'accompagne
    fait vibrer la sensibilité,
    Elle apporte à ton poème
    toute la dimension de l'inhumanité.
    En laissant toutefois une ouverture
    vers la sérénité.

    bisous

    MUSCADE

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    1. Merci pour votre commentaire.
      Je suis heureux si on peut dire, que le poème ait résonné en vous, mêlant des thèmes sombres à une lueur d'espoir
      La musique renforce les émotions, j'écris avec et la dualité entre l'inhumanité et la sérénité permet à chacun de trouver un écho personnel .

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  2. Où est le vrai problème.
    Le drogues se vendent et sont achetées pour le -plaisir-immédiat qu'elles procurent , y compris le Fentanyl , un bien être euphorique
    Il y a une 15 aine d'années dans un documentaire un journaliste interrogeait un jeune sur le pourquoi il se droguait en espérant une réponse à charge contre la société, la guerre, l'environnement climatique etc . Réponse explosive.
    - Et toi pourquoi tu te drogues = parce que c'est bon.

    Tout était dit . Quand l'humain fait l'expérience d'un plaisir , il va tendre à le ré éprouver directement ou en produisant les conditions pour .
    L'habitude du plaisir va en créer le désir puis le besoin qui devenu impérieux devient l'addiction et le manque . Négatif au plaisir ? Non, au contraire ça le double
    1- la prise de drogue donne le plaisir immédiat 2 - elle donne le plaisir de se libérer du manque . Au point qu'inconsciemment le manque peut être reproduit pour le plaisir renouvelable de s'en libérer par un nouveau plaisir.

    Choisir entre prendre la drogue addictive ,plaisir addictif , ou choisir la désintoxication , la frustration, le manque du plaisir, faut-il le pouvoir. Remplacer le plaisir de la drogue par la douleur du manque de drogue . C'est le noeud du problème , autour c'est du baratin auquel le corps qui souffre du manque et l'exprime ( sueurs, convulsions , etc ) est insensible Il exige sa dose .

    Reste le pourquoi de la première fois . La curiosité = le plaisir de la satisfaire . Faire comme les autres = le plaisir d'être comme les autres, intégré en partageant de plus un interdit . Le risque santé est à peu près aussi inopérant sur la drogue que sur le tabac ou l'alcool. le plaisir immédiat l'emportant sur le risque à long terme .On peut jouer sur le prix des deux premiers mais pas sur le troisième pour lequel plus la production augmente et plus son prix baisse augmentant le nombre des consommateurs et donc la production.

    Voir le drogué comme une victime de la société ou de son environnement planétaire ou de circonstances qu'il n'aurait pas crées et qui l'auraient mis dans les conditions de se droguer et aussi peu recevable que de voir le délinquant comme une victime de la société qui aurait créé les conditions et les motifs de sa délinquance.

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    1. Joli développement 😉

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    2. Que l'on ait des problèmes , physiques, mentaux, familiaux, sociétaux etc rien n'oblige à prendre de la drogue une première fois , sinon il y aurait autant de drogués que de gens à problèmes ou d'alcooliques pour ceux qui se réfugient dans l'alcool. ou de grands fumeurs pour lutter contre leur stress .
      La personne à problèmes peut prendre de la drogue pour "essayer voir" si ça lui permet d'y échapper . Mais c'est dans et par le plaisir obtenu qu'elle va y échapper et si le bénéfice/plaisir est supérieur a la douleur/redescente éventuelle à court terme et à la douleur/manque à moyen terme et que le plaisir est supérieur aux autres déplaisirs induits que la dite personne peut entrer en addiction.
      Dans ce que tu présentes, la drogue est un peu vue comme une auto thérapie aux problèmes et même inadaptée ça revient à déresponsabiliser
      "Ce n 'est pas ma faute, c'est la faute à mes problèmes" qui eux sont dus à la société ou la nature et donc c'est la faute à la société ou la nature .
      Et non, je ne suis pas OK pour dire que la prise de drogue est une conséquence post traumatique physique ou psy . Il peut y avoir accoutumance à un médoc prescrit , mais cette catégorie est sous ordonnance et le médecin en assure le suivi et l'arrêt progressif. Le médoc ne devient drogue que pris en tant que tel acheté à un dealer .
      Et les drogués sont responsables de leur choix puisque ceux-ci ne leur sont pas imposés. Ou alors accréditer le fait qu'ils disent " ce n 'est pas ma faute je ne peux pas m'en empêcher , j'en ai besoin. " Ben oui mais avant ils ont choisit d'en arriver là , de ne pas arrêter quand c'était possible . Et non la société ne fait pas de drogués, les drogués se servent de la société pour légitimer leur dépendance aux yeux de la dite société. De "coupables de" ils se font ou les fait "victimes de" .
      -----------------------------------
      Donner du soutien et de la compréhension à un drogué est strictement inutile si tu ne le stigmatises pas comme élément partie prenante de ce qui doit être stigmatisé= la drogue, ses dealers et consommateurs .
      Le drogué addictif est un malade , c'est vite dit = on n'est pas responsable d'être malade ( sauf imprudence ) mais on est responsable d'être malade de la drogue, d'être passé de l'occasionnel au pathologique Tout comme l'alcoolique .
      -----------------------------------
      Tu as tort de trouver réducteur la comparaison de consommation de drogue, d'alcool ou de tabac dès lors qu'il y a accoutumance .
      Va voir les 6 critères qui définissent l 'accoutumance définis i par l'OMS , ce sont les mêmes pour les 3 . Pour l'addiction au jeu c'est un peu différent puisqu'il n'y a pas prise de substance.

      Une poésie factuelle s'inscrit dans son époque, c'est très bien. Oui on peut au passage inscrire dans l'époque que la LFI par la voix de Manuel Bompard avec veut légaliser le cannabis , que Louis Boyard se vante d'avoir payé ses études en en vendant, que Andy Kerbrat ait été pris en train d'acheter de la synthèse à un dealer mineur, tous trois députés LFI , et tous tenant du wokisme espérant qu'électoralement ce soit porteur .
      Mais en même temps, si il est dramatique de voir la déchéance de jeune drogués à San Francisco ou ailleurs , le problème, à la base est le même que pour toutes les addictions . Leur comportement n'est que le résultat de l'addiction, il n est pas la cause de l'addiction.

      On ne tombe pas dans la drogue , on va vers elle et on s'y enfonce progressivement . C'est une démarche , on en cherche et on l'achète , démarche consciente . . Et si on en propose, rien n'oblige a en prendre et surtout à en reprendre X fois.

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    3. Je comprends votre point de vue sur la responsabilité individuelle dans la consommation de drogues, mais il est également important de reconnaître que des facteurs sociétaux et psychologiques peuvent influencer ces choix. La complexité de l'addiction mérite une approche nuancée qui prend en compte à la fois la responsabilité personnelle et les circonstances environnantes.

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  3. Bonjour James,

    Vous avez une écriture brute et sans affèteries que j'apprécie, quelque soit votre propos.

    Les mots y sont les mots, dans leur complétude de mots.

    Ainsi vous pouvez développer vos idées avec grâce et brio.

    Salutations.

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    1. Je suis ravi que mon écriture résonne avec vous !

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  4. Pour ma part, j'ai croisé un type comme ça, qui aurait fait peur au diable !

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  5. Poète Ferroviairenovembre 14, 2024

    Ce poème capture de façon poignante la tragédie moderne des dépendances et des vies perdues à travers une imagerie sombre et évocatrice. La pluie qui "casse la tige du roseau" en ouverture annonce une fragilité brisée, une métaphore puissante de la vulnérabilité humaine face aux fléaux des drogues dures. Les vers s'enchaînent avec une intensité croissante, décrivant fentanyl et cocaïne comme un duo macabre qui ronge l'humanité, transformant la rue en un théâtre de désolation.

    Le contraste entre "les stimulants qui dansent" et "les opioïdes qui pleurent" donne une personnification presque effrayante aux substances, comme si elles étaient elles-mêmes des acteurs dans ce drame tragique. La répétition des images de cœurs consumés et d’esprits égarés amplifie l’impression d’une société en déroute, où l’espoir se dissipe dans "l'obscurité" et où la mort trouve un chemin libre.

    Les derniers vers s’élèvent en un appel à la conscience collective, une invitation urgente à ne pas rester passifs face à la souffrance humaine. En dénonçant "nos esprits lâches" et en tendant une main, le poème invite à briser cet engrenage de désespoir, pour redonner à la société la possibilité d’un "demain serein." Par sa sobriété et son ton presque prophétique, ce poème devient ainsi un plaidoyer à la fois intime et universel pour la compassion et l’action.

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    1. Votre analyse met en lumière la profondeur et la puissance que j'ai souhaité infliger au poème, elle souligne avec justesse la fragilité humaine face aux dépendances. En effet, cet appel à la conscience collective résonne comme un cri urgent pour la compassion et le changement dans notre société...
      Merci.

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  6. "Oh, que de vies volées, que de larmes versées,
    Dans ce labyrinthe où l'amour se perd et trompe.
    Réveillons nos esprits lâches, tendons la main,
    Pour briser ce cycle, pour un demain serein."

    Mon préféré. J'aime beaucoup ces mots vrais, forts et très réalistes.

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    1. Les mots vrais et forts ont une capacité unique à toucher nos émotions et à résonner avec nos expériences personnelles. Ils nous rappellent la puissance de la langue pour exprimer des vérités profondes et souvent difficiles à aborder. La réalité, avec ses nuances et ses complexités, mérite d'être explorée sans artifice, et c'est ce qui rend ces mots si percutants. Ils nous invitent à réfléchir, à ressentir et à nous connecter à notre humanité commune. C'est cette authenticité qui, je pense, fait toute la beauté de l'écriture.

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  7. Cinqiemevalleenovembre 21, 2024

    Lucidité et poésie...Belle rencontre et bel appel !

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    1. CinquiemeVallee...La lucidité éclaire la poésie, métamorphosant les sentiments en vérités résonnantes.

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    2. CinquiemeVallee...La lucidité éclaire la poésie, métamorphosant les sentiments en vérités résonnantes.

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  8. Bonjour,

    La guerre. Couve et se réveille comme le volcan.
    Merci pour ton poème

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  9. Un poème dans l'air du temps - mauvais temps. Hélas, un fléau qui peut-être sera un jour un mauvais souvenir, j'en doute.

    Pour la construction, j'ai apprécié les vers (diérèse) bien construits, j'ai juste un peut de regret sur les rimes qui sont plus orales que littéraires.

    Bien écrit en tout cas.

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