Pour ne pas forger
l'inspiration
Jusqu'à imprégner l'essentiel
Aujourd’hui
J’ai vu quelques flocons s’isoler sur les crocus
Et certains pétales ne pas résister au vent
Du sentier qui descend de mon lit
Jusqu'à l'escarpement de la chair
Je contemple
Je contemple en cette nuit de printemps
La beauté apaisée
D’une insomnie amoureuse
Plus tu désires le sommeil
Plus joyeuse est encore la vie
La bruine mouillée s’éternise sur la baie vitrée
L’épais tissu de la nuit
Me pénètre la poitrine
Déterre donc déterre ce que fut la vie
Déterre donc ce qu’elle pourrait être encore
La bruine s’éternise sur le champ de crocus
Ah seulement
Dormir
Dormir
Mais toujours
Quelqu’un viendra nous aimer
Jusqu'à imprégner l'essentiel
Aujourd’hui
J’ai vu quelques flocons s’isoler sur les crocus
Et certains pétales ne pas résister au vent
Du sentier qui descend de mon lit
Jusqu'à l'escarpement de la chair
Je contemple
Je contemple en cette nuit de printemps
La beauté apaisée
D’une insomnie amoureuse
Plus tu désires le sommeil
Plus joyeuse est encore la vie
La bruine mouillée s’éternise sur la baie vitrée
L’épais tissu de la nuit
Me pénètre la poitrine
Déterre donc déterre ce que fut la vie
Déterre donc ce qu’elle pourrait être encore
La bruine s’éternise sur le champ de crocus
Ah seulement
Dormir
Dormir
Mais toujours
Quelqu’un viendra nous aimer
*
Version 2
L’amour s’avère opulent,
Étroitement entrelacé à l'élaboration d'inspirations,
Jusqu'à saturer l'essence même.
Aujourd’hui,
J’ai observé quelques flocons se solenniser sur les crocus,
Et quelques pétales succomber au souffle du vent
Sur le sentier déclinant de ma couche
Jusqu'à l'abrupte falaise charnelle.
Je médite,
Je contemple en cette nuit printanière
La quiétude exquise
D’une insomnie amoureuse.
Plus l'aspiration au sommeil s'intensifie,
Plus rayonnante demeure la vie.
La bruine humide persiste sur la fenêtre vitrée,
L’épaisse étoffe de la nuit
Pénètre mon être.
Découvre donc, exhume ce qu'était la vie,
Découvre donc ce qu'elle pourrait encore être.
La bruine s'étire sur le champ de crocus.
Ah, seulement,
Dormir,
Dormir.
Mais toujours,
Quelqu’un viendra nous aimer.
C'est beau
RépondreSupprimerMerci James
Une douce soirée
Superbe lecture
RépondreSupprimerMerci James
Joyeuses Pâques poète
Bise de St Gilles
Attention à l'Ermite de Saint Gilles
Supprimeril est qualifié saint auxiliator
dans le domaine de l'épilepsie
la folie
la stérilité
et la possession démoniaque
le retour va être difficile
sauf pour la poésie
Dieu merci
elle ne prend pas la pillule
Bonjour,
RépondreSupprimerCette nuit d'insomnie t'a inspiré un bel écrit !
Amitiés
Leïla
Avec mon nombril ma poésie est ma plus belle cicatrice
Supprimerelle me rappelle que j'étais attaché à l'amour avant de vivre
sous l’épais tissu de la nuit
RépondreSupprimerbellement dit
sourire
b soirée
Oui il y a de l'idée sous la fourrure...
SupprimerL'homme de " tromignon " invente...
Je viens te dire...Merci pour ce beau poème
RépondreSupprimerBonne nuit!
J'essaie que le déplacement soit payant lol
SupprimerCiel ! Comme c'est beau... Une écriture raffinée et soignée.
RépondreSupprimerC'est s'endormir imprégné d'effluves suaves et délicats que de plonger dans cette poésie !
Merci du partage, et de votre attention pour mes textes
le temps passe trop vite pas le temps de commenter...
Supprimertout simplement :je trouve ce texte magnifique!
RépondreSupprimerLa nuit vous inspire... Très beau.
RépondreSupprimerL'insomniaque que je suis et l'amoureux que je fus admirent la composition... Tandis que "La bruine mouillée s’éternise sur la baie vitrée" (beau vers). belle insomnie que voilà !
RépondreSupprimerJacou... Merci pour l'appréciation et puis la poésie n'est-ce pas le contact une appréciation des différences...
SupprimerUn texte comme je les aime, fluide, sans grandiloquence inutile, mais qui exprime votre esprit
RépondreSupprimerErrant... je ne rajoute pas grand chose j'exfolie juste ce que j'ai en trop... Enfin si on peut dire.
SupprimerEncore un de tes murmures un de tes soupirs magnifiquement donnés !
RépondreSupprimerMARIE L.... La fin aspire comme inspire pour aller plus loin
SupprimerDu sentier qui descend de mon lit
RépondreSupprimerJusqu'à l'escarpement de la chair : ces deux vers sont fort jolis.
Merci pour ce joli texte,
Coco...
RépondreSupprimerOh, quelqu'un qui confie dans l'art de dormir!
Le sommeil mon inconnu...me fait écrire et lire. C'est déjà quelque chose
Dans les bras du sommeil, je m'abandonne, serein,
SupprimerLà où les rêves naissent, un monde sans fin.
Dans l'obscurité douce, l'inspiration se réveille,
Écriture et lecture, éveillées par la veille.