Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

mercredi

Un été

Un été habile a sonné son arrivée sur un ton cantabile
Sous mes cils j'entrevois une nuée de papillons de nuit gracile
Et ce soir mes pieds déambulent sur une terre encore chaude
Où les bruits nocturnes s'installent aguichant mes envies de maraude

La nature s'est transformée en un camaïeu de vert cru et tendre
Où les insectes mangent et s'accouplent dans un climat anhydre
Le ruisseau ne coule plus ses galets polis revivent à la surface
Et leur couleur clair illumine les berges de mes audaces

Et toi tu es assise sur le flanc
Impassible lisant
Comme bien souvent ces derniers temps
Sous la haie de chêne blanc

J'entendais encore hier tes mots entrecoupés qui s'évaporaient dans un air
Frais et dans un  long voyage nos âmes s'envolèrent
Depuis cet hiver
Pour un autre univers

Et soudain la vie a changé de tonalité
Depuis qu'une tiédeur s'est déposée sur mon coeur
Souffrant et martyrisé toute une année
Il ne m'a pas abandonné cet été mon bel enjôleur

Poésie en vacances

Mes enfants
Mes amours
Mon sang
A jamais pour toujours

Quoi de plus beau
Deux jeunes innocents tourtereaux
Voltigeant dans un ciel sans nuage
Plongeant dans une mer bleue sauvage

Quoi de plus beau
Deux anges
Aux apparences blanches aux fragiles phalanges
Soleil épargne leurs peaux
De tes assauts

Campagne
Entre mer et montagne
Au pied du Canigou au pays Catalan
Tu les attends

Mes enfants
Mes amours 
Mon sang
A jamais pour toujours

Quoi de plus beau 
Deux insouciances
Se bagarrant au bord du ruisseau
Rigolant et dansant en désobéissance

Quoi de plus beau 
Deux fréquences
Au frais sous les roseaux 
Chantant et criant à tue-tête l'abondance

A la rentrée
Entre les photos et le courrier
Au milieu de leurs souvenirs
Oui c'est bientôt l'heure de repartir

Mes enfants
Mes amours 
Mon sang
A jamais pour toujours

Ils me manquent déjà
Ici
J'entends encore le bruit
De leurs pas

Un point c'est tout

Mon chef d'oeuvre
N'est pas ici
En marchant
Ce matin à travers champs
Ne serais-je pas nez à nez avec une couleuvre
Et la surprise me réveilla l'esprit
A l'aube du soleil
Accompagné du chant rampant à mes oreilles
Fais attention le malin
N'est pas loin
Dès lors j'ai repris corps et âme à mon coup
Effrayés étaient-ils
De penser encore à  mon île
Un point c'est tout

Le jour passe
Le champ s'est endormi
Et la couleuvre aussi
Quelque part en face
De l'autre côté de la lune
Brune
L''île solde ses derniers rivages
Au plus offrant lecteur
Facteur
Prends ton cheval mon message
Et délivre là de ses chaînes
Sans peine
Alors elle s'envolera vers moi
Sans serpenter
Juste un cerf-volant à côté de toi
Pour se déposer
Sur mon oreiller
Ô belle destinée

mardi

Le bouquet ...

Un coeur
7 roses
7 jours
7 raisons d'aimer
... Et puis l'adresse part en fumée
Vers mon île
Mon coeur se pique de son absence
Au nom de la rose
Perdu au bout du fil
Elle flirte avec ma fibre
Va-t-elle me rejoindre
L'unique rose de mon coeur

Quand l'hippopotame baille c'est qu'il a envie de faire l'amour

J'aimerai t'inspirer une comédie
Sur le quai des brumes de l'étang gris
A force d'espérer la lune s'est voilée
Près de ma source ma barque restera amarrée

J'aimerai t'immerger à ma villégiature
Serais-tu prête à prendre le large sans armure
Ne sachant pas la douleur de ce coeur conquis
La charmeuse d'air flirte avec l'insoumis

J'aimerai t'ingérer des poésies
Tu choisiras nos histoires sans fin
Je choisirai nos soirs avec faim
Où nous les lirons toi et moi à l'infini

J'aimerai t'exposer sur ma peinture
J'esquisserai en filigrane nos coeurs comme dénominateur commun
Tu me dédieras ta couleur comme destin
Et nos âmes seront ma signature

J'aimerai caresser ta sculpture de soie
A la veine précieuse aux délicates parois
Avec tes mains à la taille-douce féline
Seras-tu un jour ma muse ou mon orpheline

J'aimerai faire l'amour avec toi
Quand tu le seras
Un jour avant mon désarroi
Ici ou là-bas

J'aimerai mourir dans tes bras
Quand tu le voudras
Tu emprunteras l'éternité de la fonte pour nos plaisirs
Pour renaître sans jamais vraiment repartir

lundi

Le chant du signe

Affalé au milieu du pré fleuri à l'ombre du vieil olivier
A l’heure où le soleil disparait éperdument je promène
Mon regard sur la colline de mes songes boisés
Chantant en chœur au pied de cette scène

Les oiseaux s’envolent dans un silence azuréen
Planent et s'enfoncent en un lointain bleu prussien
Et là mon île immobile étend ses formes arborescentes
Sous l'étoile du soir ou se lève une brise légère et caressante

Mais sous ce beau tableau se cache un vide itinérant
Je parcours l'immense champ de coquelicots de l'aurore au couchant
De fleur en fleur je pose comme un papillon mon âme
Et je me dis qu'ailleurs le bonheur effacera mon vague à l'âme

L'île au loin perdue à l'épicentre de cette verdure disparue
Pleure l’absence de mon cœur sur ces rives étendues
C'est l'heure où le jour se recouvre d'une clarté sombre et noire
Je ne demande rien un seul être me manque ce soir

Quand je pourrais suivre cette étoile aux confins de l'univers
Je m'aspergerais avant le départ une dernière fois les yeux
De mes souvenirs heureux de ces lieux
Île attends moi Ô source inspiratrice je suis à l'embarcadère

Poète déchu

Je suis arrivé sur avec la passion libre
Et je repars en déséquilibre
Pendu sur l’arbre de ma vie réelle
Inondé par mon amertume virtuelle

Prisonnier d’une paire d’aile
Aile du désir
Aile déployé sans avenir
Aile pour souffrir

Je suis arrivé sur avec la passion libre
Et je repars en déséquilibre
Suspendu au nuage noir sans pluie
Immergé par un fluide glacial sans autonomie

Prisonnier d’une paire d’aile
Belle comme le jour
Belle comme l’amour
Belle comme un cœur d’hirondelle

Je suis parti sans être sur avec la désillusion
Et je ne reviendrais pas peu m’importe l’occasion
Irrésolu sentiment d’un être fuyant
Vaincu d’un mirage trop élégant ...

samedi

Virtuellement votre

Hier encore
Je ne pouvais te le dire
Sur mon livre d'or
Aujourd'hui je vais te l'écrire

D’un simple clic
A fleur d’un Blue’s frénétique
Tombé d’une falaise
Dites lui pourquoi il est aussi mal à l’aise
Tombé amoureux d’une étoile sans ciel
Dites lui ce qu’il doit faire dans une situation pareille

Ô belle virtuelle
Serais-tu vraiment réelle

Son cœur à répondu
Qu'il était nu
Alors à quoi bon de continuer
Pour blesser
Leurs ailes
Sans lui sans elle

Avancer vers le noir
Vers l’illusion ou le désespoir
Même si la porte est grande ouverte
Ils sont là en pleine découverte
Flirtant sur les courants d'airs
Claquant des pieds comme Fred Astaire
C’est la danse amoureuse d'une utopie
D'un destin du sans soucis
Reviendront-ils avec raison
Sur le champ de la passion

Avec le même verbe
Vont-ils quitter le plancher sans laisser d’herbe
Aux ruminants de la passion des poèmes
Qu'ils aiment
Et vogue le navire
Vers le pays d’Alice aux chimériques délires

A toi qui as navigué entre deux mers ...

Il était une fois
Un pays en guerre en perdition
La faim la corruption
Une femme seule effrayée épuisée sans porte-voix
Un enfant d'un nid lointain
Devenu clandestin
Un avenir à huis-clos
Propulsé aux quatre vents sur les flots

Un pays d'adoption
De la nourriture à profusion
Une envie un manque
Un vide évident en planque
Une femme égarée déchue sans enfant
Un coeur chantant sur la rive des sanglots
Et ouvrant à Dieu ses ailes à l'orpheline
Reçoit un jour la grâce d'une colombine

Ô
L'aventure de ces deux inconnues qui ne se connaissaient pas
Celle portant à jamais le voile au coeur de tes souvenirs d'enfant
Celle que tu aimes appeler maman les jours de grand vent
T'a enveloppé un soir d'hiver dans ses bras
Deux destins
Deux vies sur ton chemin

L'une fut ta bonne étoile et te délivra ce besoin d'amour
L'autre est ton soleil éclairant ta route comblant tes manques sans détours
Là-bas ton arbre a pris racine
Et t'a transmis tes dons
Ici tes branches fleurissent en t'offrant une dimension
Te protège et t'illumine
L'une fit naître en toi l'émotion
Sous l'échange de vos premiers rires
L'autre calme tes angoisses de Cendrillon
Séchant tes larmes sans rien dire

Aujourd'hui ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une artiste
Heureuse ou triste
Ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une femme libre
Affirmée ou sur un fil en équilibre
Et le temps dessine l'amour
Demain sera un autre jour

Alors
Si tu es d'accord
Aime
Aime comme j'aime
Aime la vie tout simplement
Ô toi belle enfant



Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire.
Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, nourrissez-en au moins une.
Mère Teresa


Illustration personnelle d'après une photo de sylvieléonard.
com

jeudi

Miforu la fourmi et la cigale

Après le passage du balai chez Mickey
La Minie troupe se trimballait
Souvent sur la plus belle des avenues
Comme des élytres condamnés au vol de rue

Miforu portait un manteau genre fausse panthère
Elle était nue dessous elle en n’avait pas l'air
Mais c'était une vraie virtuose
Cette fourmi rose

De longues jambes jusqu’au bout écarlate
Tordant son colombage comme un mille pattes
De gauche à droite
Elle en récoltait des poils aux pattes

Elle Descendait les champs
Comme un acide chloroformant
Les yeux orbitant
Vers l'entrejambe de ses glauques reluquant

Petit papillon exotique arrivé à pied par la chine
A-t-elle perdu toutes traces de ses origines
Contrôlées Miforu
De la cave au grenier pourquoi a-t-elle fini dans la rue

Battue la fourmi Miforu
Exploitée et enveloppée d'une feuille de rose
Grise
Des vertes et des tordues

Elle en a vu
Miforu sous un ciel noir de pleine lune
Et sonne minuit c'est la rafle des hurluberlus
C'est le retour à la case départ sans une Tunes

C'est la vie de Miforu
La fourmi rose
Comme sa copine à la Cigale
Demain elle va encore crever la dalle...

J'ai encore rêvé au pluriel

J’ai rêvé que le monde riait
J’ai rêvé que le monde pleurait
J’ai rêvé que l’amour naissait
J'ai rêvé à l'impossible jamais
Je suis au milieu de trois milliards d’elles
Je ne me suis pas perdu
En m’attachant à elle
Pour ne pas perdre ce que je n’ai plus
J'ai rêvé que le feu gelait
J'ai rêvé que l'eau brûlait
J’ai rêvé que le monde riait
J’ai rêvé que le monde pleurait
Je suis partie en croisade sur la piste
Aux étoiles sans faire le clown blanc ou l’auguste
Juste en étant moi en m’accrochant à elle
Pour ne pas dissoudre ma passion plurielle
J’ai rêvé que l’amour naissait
J'ai rêvé à l'impossible jamais
J’ai rêvé que l’amour hurlait
J'ai rêvé que tu m'aimais
Je me suis réveillé
Le monde n’a pas changé
Me serais-je égaré
Elle n’est plus sur mon oreiller

lundi

L'amour à deux visages

Une langue fleuve flamboyante à l'embouchure sinueuse
Aux méandres arabesques
À la sublimissime couture pulpeuse
Serait-ce le charme d'une note exubérante mauresque

Une écorce brûlée sur le scintillement d'un regard profond
Inanimé éteint quelque part sans raison
Suspendu  magnifiquement à la courbure de ses sourcils noirs
Serait-ce un éphémère oubli virtuel de sa propre mémoire

Des cheveux auburn mi-long aux reflets d'oranger enivrant
Se déposent sur une épaule frêle à l'aide d'un vent  léger caressant
Une forme rebelle pour un appel au front vers un grand frisson
Serait-ce l'annonce d'une approche d'un nouvel horizon

Un nez à la symétrie noble abrupt et rieur
Harmonise deux pommettes hautes pleines de douceur
S'élevant au dessus d'un sourire ravageur en équilibre
Serait-ce le vacillement déferlant une folie douce et libre

Je rêve alors d'un voyage arrimé à son cou
De caresses anoblies
Et tout à coup
Serait-ce son corps qui s'évanouit

Ou le mien dans cette impasse
Son visage disparaît
À jamais
Mais mon cœur en garde quelques traces

samedi

C’est bientôt l’heure de l’été ...

C’est bientôt l’heure de l’été
Alors que je rêve de toi de nous
Là-bas couchés sous un olivier
Serais-je devenu fou

J’entends le goutte à goutte
Un souffle à nouveau sur mon cou
Tu me manques terriblement
Et tremblant

Je guette l’horizon
Ton apparition
Sur la colline des mes envies
A l’ombre de ton ombre je survis

C’est bientôt l’heure de l’été
Alors que je rêve de toi de nous
Là-bas couchés sous un olivier
Serais-je devenu fou

Je guette l'amour désormais au bord de ma route
Qui m'aspergerait le cœur brutalement
Comme un jet d'eau fulgurant
Sans aucun doute

J’entends les dernières gouttes
Un second souffle perler sur mes joues
Tu m’accapares l’esprit
Dingue je suis

C’est bientôt l’heure de l’été
Alors que je rêve de toi de nous
Là-bas couchés sous un olivier
Serais-je devenu fou

Je guette la floraison
La passion
Sur les feuilles de papier
Finissant à la corbeille déchirées

Je n'entends plus la source coulée
Se serait-elle épuisée
Là sous mes pauvres songes inanimés
Tristes et abandonnés

Serait-ce déjà la fin de l’été
Mon idéal s'est-il envolé
Sans que tu aies reçu mon message
Vais-je redevenir plus sage

jeudi

La pluie porteuse de lumière

Sous une pluie torrentielle
Se dessine un arc-en-ciel
Perdu dans le noir
En plein jour ce soir
J'aperçois un corps en faïence
Une résonance de mon enfance
Je m'avance
Serait-ce mon jour de chance
Il pleut des cordes
Miséricorde
Au bout d'un fil
Se tient debout une ombre indélébile
Serait-ce un malheur habile
Ou un bonheur fertile
Au bout de mes doigts
Se tient de sang froid
Un homme immobile
Ou une femme subtile
Serait-ce un mirage
Une image
Ou un nuage qui passe
Une étoile filante venant de l'espace
Et le fil se casse
L'ombre s'efface
Sur les flots pugnaces
Serait-elle ma préface
Laissant un corps une âme une étincelle une grâce
Serait-elle la porteuse de lumière
Ma prière

samedi

Poupée de vie Poupée endormie

Poupée cheveux d'ébène
Poupée battue
Poupée disparue
Partie seule avec la haine

Poupée de laine
Poupée glacée
Poupée oubliée
Toute seule en peine

Poupée de porcelaine
Poupée fluette
Poupée muette
Oublié par La Fontaine

Poupée polypropylène
Poupée à consommer
Poupée à jeter
Seule face à la mondaine

Sous un ciel nerveux et blanc
Son dernier vertigineux élan
La conduit vers un amour indéfini
Où ses nuages restent inassouvis
La poupée ce serait-elle brisée les ailes
Et plus personne souhaite jouer avec elle
Dans le tiroir ou ensevelit sous son lit
Folle finira t-elle sa vie

L'errance
L'espérance
La chance
La danse
Mettront-elles la Poupée
Ma jolie poupée
Dans l'ambulance
Sous la bonne fréquence

 Au diable l'indifférence

mercredi

Duo de votre plume !

Le silence de ses mots
Engendrerait-il le bruit d’un sanglot 
Ruisselant sur ses joues sans cesse 
Ô déesse 
L'apparence de ses maux
Déguiserait-elle l’ombre d’un noir manteau
Descendant jusqu’à ses chevilles
Ô jolie fille 
Sa mélancolie aussi bien à midi
Où à minuit
Sonne 
Le long de son cœur qui frissonne
Sous le vent de ses frontières
Visibles ou imaginaires
Sous le chapeau de quelques oronges
Son âme songe 
A ses sentiments profonds
A la libération 
D'un je t'aime
Toi et moi-même



lundi

Prendre le temps ...


Prendre le temps
Prendre le temps de temps en temps
Prendre le temps d'aimer
Prendre le temps de rêver
Prendre le temps d'observer
Prendre le temps d'écouter
Prendre le temps de te protéger
Prendre le temps de te dévorer
Prendre le temps de te séduire
Prendre le temps de t'embellir
Prendre tes mains dans les miennes
Et de déposer ta bouche sur la mienne
Sous le soleil ou la pluie 
Ici 
La vie est belle
C'est le temps des cerises
Le temps du renouveau et des surprises
La vie est plurielle
A la chair ferme rouge et blanche
Mûrissant tardivement entre lac et montagne
Planté sur la pente escarpée du pré aux vaches
Cerisier de mon enfance en juillet à la campagne
Je me rappelle de toi
En contre-bas du chemin de croix
A chaque saison
Ô bigarreau mon bel horizon
Tu es une suspension sur mon palais
Une image sans arrêt
Un délice
Parfois un supplice
Une parabole succulente 
Où le temps s'arrête
Le temps où l'on songe aux plus belles des bêtises
Le temps des cerises

dimanche

Quotidienne espérance

Exhalé au silence inconditionnel
Là où le son murmure la vie d'un fluide éternel
Tête renversée sur le rivage
Une pluie fine intense immerge un temps le visage
De mes pensées mortelles
Où l'eau mon amour l'asphyxie brûlante et glacée
Et mon esprit s'envole
Aéré

Est-ce cet instant de liberté
Qui m'ouvre les yeux sur un couple de colombe d'une blancheur immaculée
Dont leur chant onirique m'accompagne
Survolant désert et mer montagne et campagne
Et c'est dans les airs sous une bruine continue
Que mon âme interpelle ma vertu

Et par compassion la source
Energique et douce
Cesse
Dissolu serait-il mon stress
Alors que le monde quant à  lui est toujours le même
De Pékin à Belèm
Du Cap à Bethléem

vendredi

Ecrire le Centième Pour Qui Pour Quoi ...

La routine s'installe et par les poèmes
J'ai cueilli ce vent d'ennui
La machine est morte souvenez-vous que je vous aime
Et pourtant nous ne nous verrons plus ici
Amis
Ennemis

Malheur au temps
Et souvenez-vous que je vous attends
La feuille tendue que le vent emporte
D'autres feuilles sous vos portes
Glisseront-elles soufflant le renouveau
Voltigeant au dessus de l'eau
Et des airs
Merci à vous Prévert Baudelaire Apollinaire
Pour vos préliminaires
Et à vous mes insulaires

Saura-t-elle encore m'étonner cette plume
Signant sous un autre costume
Se reposera t-elle sans arrêt
Sans s'échouer
Pour vivre une nouvelle odyssée
Un nouveau voyage par delà les mers nul ne le sait


jeudi

Le bleu séchera t-il mes larmes ...

Au sommet de la colline s'amoncelle la danse des nuages blancs
Glissant vertigineusement dans les eaux vives de l'étang
C'est le mistral sempiternel qui les pousse hors champ
Vers un nouvel horizon où le grand bleu magique redevient dominant

Je vais et je viens comme eux sur cette étendue sans clapotis muette et profonde
Qui suis-je dans le fond de cette impasse au milieu de ce monde
Un oiseau de paradis aux plumages romantiques
Un homme avec ses doutes à la douce sémantique

Le bleu ce matin est là comme hier comme demain
Il s'installe désormais avec sa compagne sa douce chaleur
Des montagnes à la plaine pour un long moment
Vais-je suivre son itinéraire son chemin en coeur

Le vert demain comme le ruisseau comme les fleurs
Séchera-t-il au fur et à mesure des fortes chaleurs
Des souvenirs aux projets jusqu'à la fin de l'été
Vais-je moi aussi perdre ma sève sans pleurer

mardi

Le monde chauve danse avec des souris noires

Quand Tiger Wood pisse sur le green
Tout le monde
Finit par applaudir et marcher à la queue leu leu le cul serré sur le fairway les pieds dans l'urine
Et pendant ce temps à l'autre bout du monde

C'est Green peace qui se déguise en scientifique
En businessmen représentant l’agro industrie en hommes politiques
Tous farouchement pro OGM
Allez L'OM

Au milieu du cortège on retrouve des maïs de Monsanto
D’étranges animaux
Mi-poule mi-orang outan mi-homme mi-gorille
Non pas de footballeur tringlant de jeune fille

C'est juste un remake de la planète des singes
Où pour défendre en toute logique
La planète des hommes n'aimant plus les singes
Il faut agir avec une violence cinématographique

Aujourd'hui si tu ne passes pas à l'image tu n'existes pas
Tout le monde passe à la télévision
Même les plus cons comme Berlusconni
Le DSK Italien ou Bill Cliton la saucisse de Monica Lewinsky

C'est la coupe des nains de jardins
La Bérézina celle du monde des plus crétins
Ceux qui se font sucer le nœud en France
Et se torche à l'étranger avec les feuilles d'impôts merding France

Comme ceux de Roland Garros à Paris
Les petits manches du tennis résident tous en suisse
La fédération leur a conseillé de faire un petit régime de petits suisses
Avant le tournois pour avoir la chiasse et cela marche ne sont-ils pas tous cramoisis

Quelle bande de trou du cul en plein dans le mille
Comme chez BP dans le golf du Mexique 2-0 la boite postale gerbante de pétrole
L'âne
C'est la marée haute pour les chauves du crâne

La vigile verte

Accrochée sur l'aubépine
Non loin du ruisseau où coule l'eau en hiver
Un soir de pleine lune
Insouciante et vigilante
Nul ne sait
D'où elle vient
Ce qu'elle fait
Pas un geste juste un sursaut
Lorsqu'une brise légère passe à travers le feuillage épineux
Elle reste impassible
Attendant la rosée matinale
Et s'installe le silence de la nature
En plein règne s'endormirait -il avec elle
Sur la branche mature
En cette nuit blanche
A son tour elle guette l'entrée de la maison
Comme un carillon
Sous un vent capricieux
Heureuse de retrouver son abri
A l'aube de l'été
Ici
Sous la fraicheur de l'aubépine
Elle c'est la reinette verte

Volte-face

Un jeune papillon blanc cassé survole mes cils
De profil
Ressemblerait-il à ma presqu'île
Perdu je regarde alors mon nombril

Et je l'aperçois assise devant d'éphémères images
Les yeux humides prête pour un long voyage 
Je regarde à nouveau le ciel le lac noir
Pourtant sans nuages sans vagues ce soir

Tout est plénitude
Même en altitude
Je songe à la dentelle de ses montagnes
Quand l'ombre dénudera son pagne

Elle se déshabille
De face et de profil
Mon île
Serait-elle le papillonnage de mes cils

Une illusion
Une confusion
Un songe
Tournant au mensonge

Ô nombril de mon coeur bleuté
Montagne blanche à la chair arrosée
De mes assauts émeraudes
Tu me taraudes

L'esprit
Mon corps vieilli
Et si tu n'étais pas ombre mais lumière
Je serais aux anges pour finir en enfer

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