Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

samedi

Un cent C est le kiki d'épervier

 Un beau matin
Ou un sale matin
On s'en fout
C'est tout
Véronique a voulu se refaire les seins
Putain
Cela va me coûter la peau des couilles
Andouilles
Non c'est ma mère qui paye
Ah ! Elle a encore de l'oseille
Cette vieille ...
Pourtant j'aime bien les œufs au plat
Ok la branlette espagnole n'est pas là
Mais ces tétons
En accordéons
Dès que je lui suce
Montre-moi ma puce
Voila
Ils sont tout bon tout beau tout chaud ou-la
Je commence par les seins
Et je finis par tintin
Quoi
Oui ton bidule là
Qui pend
Pas jojo
L'asticot
Tu ne voudrais pas lui dégager les oreilles
Une petite coupe chez Mireille
Pour libérer ta puce
Pour qu'elle te suce
Ton petit machin
Sans qu'elle se serve de ses mains
Hum cela serait plus coquin
Ma bouche ferait toute seule le plein
Ce n’est pas fini
Ces histoires de chirurgie
Et voilà pour Noël
Elle croit encore au Père Noël
Elle aimerait se refaire les lèvres
Fini la trêve
Putain
Encore
Pas d'accord
Même si mémé me mord
Cette fois-ci
Bon tant pis
Et mais moi
Tu vas me demander encore quoi
Rien pour cette fois-ci chérie
J'ai pris un amant avec un gros chichi
Pour t'éviter l'opération
De ton accordéon



Suite écrite par une vraie Véronique D'lpdp.
... J'ai renoncé à me faire refaire les seins,
La vieille n'avait plus assez d'oseille,
Quand à l'amant après lui avoir mangé le gros chichi
Il ne restait plus grand chose de son kiki
Mais j'y pense... et ton accordéon

Si on voyait avec la vieille pour payer l'opération

http://www.lapassiondespoemes.com/?action=userinfo&ID=6686
bulle_d'oxygène

La dérive Canal+ minuit une et Sacha

Sacha lèche son Chat
Sachez qu'il lèche aussi sa chatte
Sacha suce sa queue de rat
Pour lui dessiner une rate
Il rata son dessin
Sacha dessina alors un chien
En continuant à caresser son lapin
Le cul sur son rose coussin
Mémé
Pépé
Regardent avec nostalgie
Avec sursis
Maman est là
Aussi Papa
Regardent avec envie
A travers les barreaux du lit
Il est minuit canal est dé-godé
Pourvu que pépé
Ne reste pas collé à mémé
Et que papa ne tire pas maman
Cela serait embêtant
Moi je me branle devant
Douze ans
Et je n'ai pas envie de partager ma chambre à deux pour regarder à minuit canal +
A plus
Sauf s'ils font une fille
On l'appellera pistache Vanille
Fraise chocolat
Pour finir mon cornet de glace et mon granola

dimanche

QI, QE et mon Ouistiti

De mon quotient intellectuel
De mon quotient émotionnel
Mon Ouistiti lui il s'en fout
Mon Ouistiti lui reste toujours sage au garde-à-vous

Test qui mesure le niveau de l'intelligence et intellectuel
Le QI est le rapport entre l'âge mental multiplié par 100 et l'âge réel
La limite inférieure de la normalité est de quatre-vingts
Mon Ouistiti a mon âge et il en est loin de quatre-vingts

Pourtant il trouve toujours l'entrée et la sortie
De jour comme de nuit
Alors pourquoi irait-il faire le testicule
C'est ridicule

De toute façon mon Ouistiti est doué
Puisqu'il atteint 170* quand il teste la douée
La femelle du rez-de-chaussée
Mon Ouistiti alors devient même un surdoué

Ensemble de questions qui permettent au travers d'un test portant sur les émotions
Contexte particulier quantifiant nos émotions
Le QE peut se développer au fil des ans
Mon ouistiti n'a pas attendu trop longtemps

Pourtant il pleure il rit souvent
Dedans dehors par tout les temps
Avant pendant et après il est toujours présent
Alors pourquoi perdre son temps

De toute façon mon Ouistiti n'est jamais en plan
Puisqu'il pense à la voisine constamment
La femelle fait partie de son rêve envoûtant
Mon Ouistiti alors devient même effervescent

L'intelligence et l'émotion ne se calculent pas
QI ou QE cela ne veut rien dire n'est ce pas
Le monde serait moins cruel plein d’amour et de beau Q
Si déjà nos grands cerveaux s’occupaient de leurs propres Q


* Le Ouistiti mesure en mm

samedi

Objectif lune, titine et moi

Habituellement quai fantasmagorique ou excédentaire
Autrefois passage obligatoire pour conserver sa virginité séculaire
Aujourd'hui devenu l’artère de mes envies cavalières
Et le carrefour de tes angoisses singulières

Cavernes jumelles à deux doigts près c’est fou
Bourgeon suggestif pour aventurier et libertin
Trésor inaccessible pour austère et puritain
Quoiqu’il en soit j’enfoncerai le clou

Je serai le colonisateur de tes sphincters
Pour une expédition nocturne vers ton côlon libéré
Le jour J est arrivé pour aguicher ton périnée
Objectif lune pour tes zones érogènes en colères

Avant de pénétrer dans l’obscurité ton arrière train lumineux
La croupe en bombe histoire de débrider ma conduite
Un coup de langue histoire de lubrifier la soupape en fuite
L’adjudant majeur histoire de dilater l’anneau spiritueux

Sur la table de chevet en bois d’arbre mort
Un joujou par millier offert à noël histoire de susciter ton désir
Statut rococo* en main histoire d’agrandir le cercle de ton ennemi
Dernière préparation culinaire histoire d’avaler ton bouton-d’or

Rien ne va plus la mouille est là
Rien ne va plus la fusée partira
Latex lubrique es tu là
Oui alors on y va

Tout doucement vers ces parois musclées en sueur
Mon petit baigneur me dit de rester là
Ta main caresse ton pop-corn transfomé en Etna
Alors que les miennes s'agrippent à tes deux splendeurs

En un doux va et vient tout s’en va
Tu cries tu supplies tu pleures
Tu couines tu jouies quel bonheur
Je sens la faim avec fracas

Attend moi
J’arrive aussi
Voilà c’est fini
Maintenant c'est à moi



*En photo

dimanche

Quand le Cybersex rencontre Sally

Premier écrit sans papier
Première vue sur l'écran
Quel chausse-pied
En avant

Rendez-vous
Pour un échange crapuleux
Déjà midi c'est fou
Douze coups fabuleux

Premier regard sans sourciller
Première tentation sur le flanc
Quelle idée
En avant

Prise de la clé
Un chocolat
Montée de l'escalier
Déjà dans mes bras

Premier frisson sous l’assaut
Première éclosion sous le vent
Quel sursaut
En avant

Corps torturés sous le feu
Allant et venant
Enchevêtrement de deux furieux
Tous balancent sans entendement

Premier cri sans retenue
Première éruption du volcan
Quels organes
En avant

Grande défonce
A tort ou à raison
Tout s'enfonce
Ah que c'est bon

Déesse exquise
Langue esquissant goulûment
Une dernière bise
C’est alléchant

Premier départ
Première retrouvailles
Quel pétard
Retour au travail

Mixité estivale

L'été comme souvent est chaud et curaçao
Corps en séductions pour des chairs en expositions
Fortes sensations pour de brûlantes passions
Beaux gigolos pour de vieilles peaux

L'été comme souvent est enivrant et grisant
Des idées en adulations pour des extravagantes affections
Foisonnantes démonstrations pour des langues en explorations
Sylphes errants pour un duel au soleil surprenant

L'été comme souvent est volupté et liberté
Exaltantes émotions pour des mains en germinations
Surprenantes prolongations pour des bas-ventres en ébullitions
Bras enlacés pour des baisers illimités

L'été comme souvent est caressant et sous le vent
Etonnantes vibrations pour des cuisses en élongations
Flotteurs en inspirations pour des croupions en addictions
Nus défoliants pour des êtres dans le vent

L'été comme souvent est féminin et masculin
Féminines elles sont et masculins ils sont
L’une admirant le point d’exclamation et l’autre les tentations
L'été comme souvent est masculin et féminin

L'été comme souvent est clitoridien et abélien
Mutine et démon pour libertin et luron
Belle feuille de vigne pour ver-coquin
Tout est bien qui finit bien

Mon alcoolique, elle et moi

Quand il te demande de tendre l'oreille
Et tu commences à lui fredonner de bons conseils
Alors tu ne fais pas ce que qu'il t’a demandé la veille
Alors il continue seul avec sa bouteille

Quand il te demande de l’écouter
Et que tu penses à lui dire pourquoi il ne devrait pas tant picoler
Alors tu piétines ses pudiques souffrances et sentiments cachés
Alors il retourne seul vers son inavouable originel péché

Quand il te demande de lui prêter attention
Et que tu penses devoir faire quelque chose pour régler sa complexe situation
Alors aussi étrange que cela paraisse tu le laisses tomber sans raison
Alors il récolte seul tous ses blasphèmes en punitions

C’est peut être cela que la prière aide certains fêlés
Mais Dieu est muet et ne donne pas de conseils endiablés
N’essaye pas d’arranger
Il ne fait qu’écouter et nous laisse nous débrouiller

Alors s’il te plaît écoute le sans hausser la voix
Si tu veux dire quelque chose soit patiente pour une fois
Ensuite il t’écoutera vraiment sans faire sa loi
Et finira par redevenir celui que tu as aimé autrefois

mardi

Les 24 heures du Mans

Dans le starting-block fakir du Bengale
Surchauffe sur la braise de tes pieds infatigables
A force de danser à l'horizontale
Au pays des pieds nickelés peu recommandable

Dans la voiture kir royal
Conduite effrénée en état d'ébriété indéniable
A force de t'empaler sur mes amygdales
Au pays du vieux patin indémodable

Dans un virage paroi verticale
Escalade sur ton corps élancé interminable
A force de grimper le mont Vénus tropical
Au pays du macho indomptable

Dans l'épingle roi Vandale
Conquête barbare de ton territoire infranchissable
A force d'avouer ton côté glacial
Au pays de ton coeur impénétrable

Face à la tribune assaut cérémonial
Visite guidée par mon vaisseau escamotable
A force d'ériger en un temps sidéral
Au pays où tout est d'immensurable

Sur le tarmacadam sursaut infernal
Contre-visite téléguidée par ogive incommensurable
A force d'astiquer mon côté bestial
Au pays des mensonges mémorables

Sous la pluie une cérébrale et un mâle
Caresses des chairs vulnérables
A force d'aimer dans l'inaugural
Au pays des notes musicales inoxydables

Dans la nuit piège de cristal
Débauche d'énergie pour un dernier coup remarquable
A force de chevaucher le colossal
Au pays des amours inégalables

A l'aube matin câlin initial
Encore un baiser sur ta bouche affable
A force d'abandonner mon sens frugal
Au pays des créatures insatiables

Midi ligne d'arrivée terminale
Victoire à damier pour une main inlassable
A force de me réclamer une petite fessée intégrale
Au pays d'Alice aux merveilles inoubliables

samedi

Sont-ils morts pour rien ?


Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’enfant sans teint
Comme une bougie une fois que la flamme a bien consommé la mèche
Tout doucement calmement et sûrement à la fraîche
Son cœur ne brûle plus comme un gosse dans une cour de récré
Avec un foulard autour du cou meurt à l’étouffée
Vu par des profs aussi déboussolés
Que leurs parents sont désespérés

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’adolescent déteint
Comme une artère qui n’a pas de veine une fois que le sang a bien irrigué la daube blanche en sens unique
Tout doucement calmement et sûrement pour un monde fantastique
Son cœur a lâché comme une vache à lait
Lâche sa pub et son Yoplait
Pour des millions de bouche à pipe
Pour finir aux chiottes avec la bite en half-pipe

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d'une jeunesse angélique sans parfum
Comme la boulimie de ses égéries cadavériques une fois que la bouffe est bien rentrée il suffit de tout gerber
Tout doucement calmement et sûrement dans l’évier
Son cœur s’est envolé comme les oies sauvages que l’on gave pour les festivités
Avec du cheese-burger et toutes ses saletés
Ingurgité par des moutons de Panurge
Prêt à se pendre à l'extasy accompagné d'une grosse murge

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage sans domicile fixe sans festin
Comme de sniffer l’alcool une fois la plaie bien imbibée il y a plus qu'à recoudre
Tout doucement calmement et sûrement sans en découdre
Son cœur s’est noyé comme l’innocent dans la seine
Sans rien dire il est parti en flottant sur cette scène
Devant ses antonymes sans-culottes étatiques aux mortes couilles
Que son dieu le sauve de ses andouilles

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage heureux sans refrain
Comme de vivre tranquille devient tout bonnement culpabilité une horreur
Tout doucement calmement et sûrement le déshonneur
Son cœur a explosé comme un ballon sous une trop forte pression
Après cent plans sur la comète d'éteindre la machine en pleine action
L'odeur du placard devenait insupportable et acide
Compression de César contre un arbre c'est le suicide

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage familier au bord du ravin
Comme si cela ne suffisait pas de crever la bouche ouverte
Son cœur s'est desséché comme une morue au dessus de la banquise découverte
Après les ours blancs c'est l'homme à son tour qui cherche sa nourriture
Dans les poubelles de Lidl vidées à l'arrachée quelle torture
Pour finir à l'hôtel dans les beaux quartiers couché à même le sol
Où il faut faire la queue sans dignité et encore si tu as du bol

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’une impératrice Saint Glinglin
Comme de vieillir cela ne suffisait pas on frappe c’est l'arène de la mise à mort
Tout doucement calmement et sûrement sans aucun remord
Son cœur s’est libéré de cette prison pour retraiter comme Icare a sombré en mer pour échapper à l’ennemi
Maltraitée elle a fondue au soleil de minuit
Le monde est-il devenu fou aveugle coupable
Selon le légiste elle s’est empoisonnée la folle dingue roulant autrefois en décapotable

Un jour ses yeux se sont ouverts
Au milieu de ce monde aux visages sans grand destin aux portes de l'enfer
Comme de mourir en paix cela ne lui convenait pas c’est avec de la pitié qu'il quitte cette terre d'injustice
Tout doucement calmement et sûrement avec préjudice
Son cœur s’est refermé à nouveau comme celui de tant d’êtres humains
Tombés au nom de dieu ou du pouvoir sans avoir compris l'enjeu de cette histoire sans fin
Aujourd'hui relégué aux actualités entre une pub sur la pilule du lendemain et Yoplait
Un monde nouveau est arrivé mais cela ne sera plus le sien s'il vous plaît

Le vieux chasseur de la rue de Varenne


Ce soir comme tous les soirs il sortit
Habitant trente et un rue de Varenne
A côté de la Chapelle du Sacré Cœur
Habillé comme un mannequin en résine de chez Tati
Loin d’être un dandy il se prépare avec peine
Pour avoir l’allure d’un joli cœur

Sans changer ses habitudes
Toujours fidèle à ses convictions
Pour ne pas rendre son être confus
Il revêt l’esprit soul attitude
Sans ressembler avec raison
A l’image de ses amis confondus

Après quelques pas sur le trottoir
Pas encore arrivé à destination
Assis sur sa chaise Drucker en rotin
Sans se faire valoir
Mais avec une grande détermination
Il prend la position du penseur de Rodin

Attendant le serveur vêtu de blanc et de noir
Il attaque et agite son verbe sur la volaille d’en face
Il l’a fait rire bien qu'utilisant toujours les mêmes phrases
Décoince un peu l’ambiance du haut de son perchoir
Sans familiarité en surface
Il se révèle efficace et en phase

Fusil a la main et cartouche heureuse
Attentif envers sa prochaine victime
Faisant mine de s’intéresser à ses propos
Parlant à son tour de choses flatteuses
Rassurée par sa diction sublime
Elle invite le vieux chasseur à marcher en direction de la cité Vaneau

Il courtise avec maîtrise cette belle ingénue à la dérive
Evitant les modalités préconçues
Manipulant avec éloquence et assurance son égo
A la fois prudente et naïve
Elle finit par s’échouer dessus
Insistant sans être accessible il l’emmène vers son Eldorado

Son désir attisé s’amplifie devant cet homme
Inaccessible mais si proche d’elle
Un peu vieux mais si charmant et en veine
Elle succombe à la tentation de la pomme
Tout deux s’en vont vers cet Vieil Hôtel
A l'élixir de vie de la rue de Varenne.

jeudi

La position d'épaule de deux aimants ou la pôle position


De gauche à droite pour ne pas oublier
Au gré de l’intime
La parité de notre correspondance qui s’anime
L'angélisme des images expédiées

Face à face pour ne pas oublier
Au gré du regard
Les corps qui s'emboîtent sans crier gare
L'œil du presbyte maniant l'engin avec dextérité

Côte à côte pour ne pas oublier
Au gré de nos débats
La richesse ultime de notre combat
La pénétration de l’obstacle sans déserter

Bouche à bouche pour ne pas oublier
Au gré des vents
Ce goût particulier qui nous hante
La magie de nos esprits dissipés

Un va et vient pour ne pas oublier
Au gré de nos ex-croissantes tentacules
La houle sanguine qui baigne nos ventricules
La friction de nos chairs scarifiées

Par devant et derrière pour ne pas oublier
Au gré de nos désirs
La veine située à l’artère de nos voies lactées
L'intrusion pulsionnelle unifiée

Tête bêche pour ne pas oublier
Au gré de nos voyages
Le sens de notre sensualité en âge
L'humections de nos parois pleines d'humanités

De haut en bas pour ne pas oublier
Au gré de bon matin
La montagne pelée du nombril au creux de tes reins
De putter l’obus aux confins de ton grenier

Du Nord au Sud pour ne pas oublier
Au gré des saisons
La folle moisson florissante sans raison
Les pis communs de notre sexualité

D’Est en Ouest pour ne pas oublier
Au gré de nos colonies
La liberté de nos ébats sans jalousie
De conserver notre jardin secret homogénéisé

Cul à cul pour ne pas oublier
Au gré de nos spasmes
La cohabitation intellectuelle de nos fantasmes
Le bien être de nos très chers oubliés

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