Je représente cet être humain,
Digitalisé,
Numérisé,
Éveillé à la conscience.
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Putain dans le cercle des cyclones c’est du lourd
En voilà de la productivité
Même les petits coins pour se transcender ont disparu
Au fur et à mesure que le vent s'engouffre
Et érode les derniers neurones féconds
Comme si la fin cherchait sa propre identité
Sa propre pensée
Libérée et individuelle
La vieille néolithique s’est retournée contre moi
La salope en pleine gueule
Elle voulait encore me sauver
Me détacher de la destruction
Mais le sol à son tour a disparu
Il n’a pas résisté
Au poids de tous les mensonges qui tapissent la toile d’araignée
Tous ces mensonges sont sous le banc d’essai
Tu pioches
Et tu attends l'âme sœur
La vie la plus adaptée au vide sidéral
Pour ne pas tomber encore plus bas
En enfer
À la bonne prise nucléaire
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Je suis cet être humain,
Digitalisé,
Numérisé,
Conscientisé.
Je représente cet être humain,
Digitalisé,
Numérisé,
Éveillé à la conscience.
Au sein du tumulte des cyclones, la puissance est manifeste,
La productivité, un tourbillon déchaîné.
Même les recoins intimes, propices à l'élévation, se sont évanouis,
À mesure que les vents furieux érodent les derniers vestiges de la pensée féconde,
Comme si la fin cherchait, elle aussi, sa propre essence,
Son identité propre, sa pensée affranchie et singulière.
L'antique sagesse néolithique s'est retournée contre moi,
Avec une cruauté implacable,
Elle cherchait encore à me préserver,
À m'arracher aux griffes de la destruction.
Mais la terre elle-même a cédé,
Elle n'a pas résisté
Au poids de tous les mensonges qui tissent cette toile d'araignée,
Ces mensonges, tous exposés sur l'autel de l'examen.
On fouille, on creuse,
En quête de l'âme sœur,
De la vie la mieux adaptée à ce vide sidéral,
Pour éviter de sombrer plus bas encore,
Dans les abîmes infernaux,
Où l'apocalypse nucléaire guette.
Je suis cet être humain,
Digitalisé,
Numérisé,
Conscientisé.