Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

jeudi

Sur le quai 34

Question cruciale
Pourquoi la taille trente quatre
A vingt fois plus de choix de vêtements
Que la druidesse du sacré cœur

Rouler sur un cheveu blanc
Rendrait l'homme plus sage

Le génie de la mode
Préfère la pédale 
Qu'un exercice de la contrariété

Vertu porte bonheur
La passion n'a pas de ceinture

Penser 
Sans hésitation ni maladresse
Aux lignes oubliées
À la sensuelle rondeur 
Au sourire innocent
Qui débarquent sur le quai
De la beauté au naturel

Une rangée de vélib' 
Cherche les longues jambes 
Sans retouches
De la pin-up du jour

Loin des chapelles
Suivons le miroir de la muse





mardi

L'eau à la bouche

Derrière le rideau 
L'au-delà s'écoule toujours 
Le long du zinc 
Jusqu'au bac à fleurs
Éclairé par des pattes de verre 
Il reflète le paysage d'hier
Une silhouette filiforme

Elle obéit à une règle d’or 
Celle des contrastes

Exacerbé par sa finesse 
Je pose mes mains sur ses hanches
Dans mon enfance 
La pierre était blanche

C’est quand elle est dénudée
Qu'il est possible d'envisager

Aujourd'hui elle s'écrie
Reviens vite
Ou ne reviens jamais




dimanche

Filament

Mes pensées 
Mon poison 
S'asphyxient
Je ne peux pas t'aider
L'étuve secrète
Contribue à l'aridité
De mes sous vers 

Hors cadre
Tu pourras toujours suivre 
Dans le gel trouble 
D'une prochaine nuit 
Mon filament lumineux
Caché dans la goutte d'eau
Qui se détachera de tes yeux

Au fur et à mesure
La glace de ton corps
Se fendillera sous tes pas
Quelques étoiles t'éclaireront
Tu seras dans mes bras
Nous tournoieront 
Avec toutes ses liaisons 
Du temps présent
Tu danseras 
Sur la queue de la comète
Lovée à son halo d'éther
Colorier le noir en vertige





jeudi

Hors du temps

Sang solitaire
De l'étoile rouge
Sur le vaisseau du monde
Comme un chanvre récréatif
Dans une sphère sous vide
Où il n'y a pas de rêveur
Ni de dresseur de lune
Juste un apparatchik
Au bout du pont

Toute voie cherche la liberté
Un dernier regard détaché
Dépeint ses ecchymoses
Où intrigues et abandons
Ont recouvert de lichen
L'arbre de sa vie
Sentirais-je l'incarcération

Attendrait-elle la communion
Brûlante à l'agonie
D'un bouquet de mémoire
Comme une abeille
Dans une nature
Où il n'y a plus de fleurs
Ni de ruches écarlates
Juste une tour sans fenêtre
Au bout du champ des morts

Toute voix cherche la prière
Son dernier souffle
Balaie ses cauchemars
Où anges et démons
Ont découvert le ciel
Son nouvel abri
Si loin si proche de nous





mercredi

Dis-moi

Dis-moi 
Dis-moi pourquoi 
Ne pas libérer
Toutes ces notes bleues 
Qui gisent sur le corps blanc 
De mon piano accroche-cœur
La fumée verte de mes pensées
Ce jet translucide 
Qui à l'orée du bois
Parfume l'eau vive
D'une éclaboussure
L'intimité des fleurs

Dis-moi
Dis-moi pourquoi 
Ne pas courtiser
L'onduleux libre-échange
L'animation mortelle 
De l'orchidée sauvage
Sur l'air de mon oreiller
La fragilité 
Même déguisée
De ses yeux d'angelot 
Qui séduisent la colère 
De mes glorieux os 

Dis-moi 
Dis-moi pourquoi
Ne pas adorer 
Le noctambule silence
De la nuit
Le désordre ordonné 
Du jour
L'audace singulière et velours 
De ces instants
 À la liberté asservie 
L'âme du vent des libellules 
Les douze coups de minuit

Dis-moi
Dis-moi pourquoi
Ne pas libérer
Ne pas courtiser
Ne pas adorer 
Dis-moi
Dis-moi pourquoi
Ne pas vivre
La légèreté 
D'une dernière fantaisie
Avant de refermer
La dernière page 
De ma poésie




vendredi

D'un arcane à l'autre

L'ombre s'exhume des griffes de la nuit
Rejoindre les étoiles les apollons 
Et toutes ses vagues vierges d'abandons
Qui dansent sur l'onde des belles de nuit
J'embrasse dès lors son visage d'airain
Pour la réanimer au petit matin
Heureux l'imago s'invite à la lumière
Lorsque l'amour fou s'accorde sans chimère
À l'extérieur des murs sous les ponts hors sol
La peau des titans n'est ni morte ni folle
La misère se patine avec le temps
Du plus sensible au milieu du champ en pleure
L'insensible caresse le sens bâtant
Plié en quatre le trèfle perd ses fleurs

Face aux ombres anesthésiées indicibles
Et toute la crème avorteuse visible
Meurent seuls trop de mains tendues de cœurs
Malgré la douce montée des ascenseurs 
Des cartons de l'usure un chien une bâche
Un chariot d'hyper une sombre gouache
À quoi bon la vie la pluie ne mouille plus
Pourquoi l'amour le soleil ne brûle plus
L'ombre s'exhume des griffes de la nuit
Rejoindre les étoiles les apollons 
Et toutes ses vagues vierges d'abandons
Voilà l'intacte création de l’arcane
Qui danse sur l'onde des belles de nuit
Pour coulisser libre à leurs cous diaphanes





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