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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mercredi

« Sur place ou à emporter »

 La dent creuse la mémoire courte
Au télépéage casse-croute...

J'aimerais un citron Picasso
De la période rose et bleue
Pour partir en vacances à Guernica
Avec mes Playmobil
Ma bombe républicaine
Et sa chatte Dora Maar
Bien que je rêve encore
Aux Demoiselles d'Avignon

« Sur place ou à emporter »

C'est agaçant ce tournesol
Collé sur le pare brise de la caissière
En plus il lui manque une oreille
Et il y a cette femme assise
Elle me regarde de travers
Et me crie encore dessus

« Sur place ou à emporter »

Du Chili cone carne à Madrid 
On parle aussi Franco
Comme à la maison via le système Dali
J'ai mon piano qui me siffle
Mozart sera en retard ce soir
L'horloge de la cuisine
Qui efface mes jours heureux
Et l'armoire de ma chambre
Qui sort ses seins du tiroir
Pour partir aussi en Jalousie
Et quand j'appuie sur tous les boutons
C'est le débarquement
Mesdames je ne suis pas un jouet
Monsieur le Président

« Sur place ou à emporter »

Non je n'ai pas de chambre d'hôtes
Ni de statue de la maternité
Et passant du coq à l'âne
Depuis Noël doux Jésus
Je suis devenu un fan de Miro
À cause de ma presbytie
Moi qui ne lis jamais vos poésies

« Sur place ou à emporter »

Encore ce massacre des innocents
Tiens on dirait le portrait de la Joconde
Je connaissais son vétérinaire
Et son chirurgien plastique
Deux vieux amis de la prothèse mammifère
Ils cohabitent au-dessus du parking Vinci
Leurs honoraires me coûtent la peau des...
Censuré la trompette de mort a sonné

« Sur place ou à emporter »

J'aimerais juste la paix
Trop tard c'est fermé


35 commentaires:

  1. La Brune Colombejuin 04, 2014

    J'ai beaucoup aimé ma lecture

    Amitiés,
    La Brune Colombe

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  2. pour moi un vrai sonné de dernière heure impromptu et sans beurre
    de cacahuète
    et un bisou de mirette

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    Réponses
    1. Un petit bain surréaliste amer
      souvenir présent cubique
      m'a saigné mon cuter Stanley
      de la nourriture à la guerre des boutons
      crevons la bouche ouverte
      la queue au ciel
      Vinci n'est pas mort
      les charlots non plus
      j'enfile des perles
      Et des plus belles

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    2. à emporter sur place

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    3. Un cheese sans tomate dans la gueule

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  3. SUPERBE... J'ADORE la vidéo
    Merci James
    bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a du sens
      même dans l'absurde
      si on a les pieds sur terre
      et l'esprit ventilé

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  4. perlenoirejuin 04, 2014

    J'adore! le texte et la vidéo trop rigolo
    Merci du partage James

    Douce fin de journée à toi

    Amitié
    A

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    Réponses
    1. Il faut savoir lâcher les écouteurs et prendre ses rêves pour des réalités

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  5. quaidesartistesjuin 04, 2014

    "Ceci n'est pas un collier" aurait dit Magritte
    mais quand les perles sont ainsi enfilées ...

    je dis encore !

    amicalement

    qda

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    Réponses
    1. Ah le roi René a la grippe
      Mais avec le procédé de la vache qui rit
      Il ne pleure plus

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  6. Papillonmysterejuin 04, 2014

    Bravo
    Amitiés

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  7. Une très belle lecture appréciée

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  8. ylecrivainjuin 04, 2014

    bien aimé les choses du prêt-à-porter dans une place sur rue

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    Réponses
    1. Salut vieux caribou

      Par là
      « sur place ou à emporter »

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  9. Une très belle lecture que tu nous proposes
    Merci de ce partage !


    Mes amitiés

    Sybilla

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  10. Bonjour,
    J'en choisi un autre : Gaudi.
    Merci pour ce loufoque pas si fou-fou que çà. Au Diable Vauvert, il vaut mieux l'emporter et aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, dans cette compagne, il y a moins de monde.

    Catherine

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  11. Io Kanaanjuin 05, 2014

    Jolie ballade, amusant refrain !

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  12. ODE 31 - 17juin 08, 2014

    Un musée un peu spécial qui fleurit dans un esprit loufoque que j'apprécie, l'esprit, pas certaines peintures qui ne sont pas ma tasse " d'été "
    Bien amicalement ODE 31 - 17

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  13. Lorsque j'ai lu ton poème, j'ai pensé à ces peintres
    surréalistes où il y a, dans certains tableaux une foule
    de choses qui ont leurs fantaisies.

    Tu nous en as peint un haut en couleurs
    Et le "refrain" c'est presque "la caisse automatique " hé hé
    Merci de partager tes écrits que je lis avec plaisir.

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  14. Exactement ça. D'ailleurs je l'ai lu.
    De la Fast poésie très bonne idée.

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  15. se nourrir encore des produits de la création inhumaine
    l'esprit comme l'estomac
    reste toujours aussi acide
    Un petit bain surréaliste amer
    souvenir présent cubique
    m'a saigné mon cuter Stanley
    de la nourriture à la guerre des boutons
    crevons la bouche ouverte
    la queue au ciel
    Vinci n'est pas mort
    les charlots non plus
    j'enfile des perles
    Et des plus belles


    RépondreSupprimer
  16. Oui, on dirait le portait de la Joconde, à moins que que ce ne soit le Jocond cher à Max Jacob, esquissé à grands traits sur les chemins d'espagne ! Merci pour l'offre et j'emporte !
    Cordialement

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    Réponses
    1. Ah Max Jacob oui je connais mais sans plus...
      Je suis hors du monde, je ne puis subir que le martyre...
      Sinon merci

      Supprimer
  17. Merci James Px. pour ce poème original, construit comme un tableau de Picasso.
    Bien à vous
    Florent

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  18. surréaliste ... j'adore

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  19. bonjour des images qui passent à une vitesse et un final explosif
    amitiés

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  20. Du coq à l'âne, une foule d'impressions, d'émotions qui courent à toute vitesse comme la pensée..
    J'aime

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    Réponses

    1. De la fast-food poésie
      sinon un si ou rien
      comme plat du jour
      et un glofiish glacé en désert...
      Les marrons sont cuit's' les carottes aussi

      Supprimer
  21. Mi figue mi raisin, tes mots se moquent de la société de consommation si sourde aux rêves et aux sentiments de chacun.
    Sous un ton faussement léger, tes images sont à fleur de peau.
    J'aime beaucoup.

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  22. comme un petit film où l'on voit défiler les tableaux
    avec ta cruauté habituelle mais sympa
    see you
    et tout se perpétue d'un poème à l'autre où l'on retrouve le fil
    un peu foody

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