Au télépéage casse-croute...
J'aimerais un citron Picasso
De la période rose et bleue
Pour partir en vacances à Guernica
Avec mes Playmobil
Ma bombe républicaine
Et sa chatte Dora Maar
Bien que je rêve encore
Aux Demoiselles d'Avignon
« Sur place ou à emporter »
C'est agaçant ce tournesol
Collé sur le pare brise de la caissière
En plus il lui manque une oreille
Et il y a cette femme assise
Elle me regarde de travers
Et me crie encore dessus
« Sur place ou à emporter »
Du Chili cone carne à Madrid
Comme à la maison via le système Dali
J'ai mon piano qui me siffle
Mozart sera en retard ce soir
L'horloge de la cuisine
Qui efface mes jours heureux
Et l'armoire de ma chambre
Qui sort ses seins du tiroir
Pour partir aussi en Jalousie
Et quand j'appuie sur tous les boutons
C'est le débarquement
Mesdames je ne suis pas un jouet
Monsieur le Président
« Sur place ou à emporter »
Non je n'ai pas de chambre d'hôtes
Ni de statue de la maternité
Et passant du coq à l'âne
Depuis Noël doux Jésus
Je suis devenu un fan de Miro
À cause de ma presbytie
Moi qui ne lis jamais vos poésies
« Sur place ou à emporter »
Encore ce massacre des innocents
Tiens on dirait le portrait de la Joconde
Je connaissais son vétérinaire
Et son chirurgien plastique
Deux vieux amis de la prothèse mammifère
Ils cohabitent au-dessus du parking Vinci
Leurs honoraires me coûtent la peau des...
Censuré la trompette de mort a sonné
« Sur place ou à emporter »
J'aimerais juste la paix
Trop tard c'est fermé
J'ai beaucoup aimé ma lecture
RépondreSupprimerAmitiés,
La Brune Colombe
Merci d'avoir aimé
Supprimerpour moi un vrai sonné de dernière heure impromptu et sans beurre
RépondreSupprimerde cacahuète
et un bisou de mirette
Un petit bain surréaliste amer
Supprimersouvenir présent cubique
m'a saigné mon cuter Stanley
de la nourriture à la guerre des boutons
crevons la bouche ouverte
la queue au ciel
Vinci n'est pas mort
les charlots non plus
j'enfile des perles
Et des plus belles
à emporter sur place
SupprimerUn cheese sans tomate dans la gueule
SupprimerSUPERBE... J'ADORE la vidéo
RépondreSupprimerMerci James
bonne journée
Il y a du sens
Supprimermême dans l'absurde
si on a les pieds sur terre
et l'esprit ventilé
J'adore! le texte et la vidéo trop rigolo
RépondreSupprimerMerci du partage James
Douce fin de journée à toi
Amitié
A
Il faut savoir lâcher les écouteurs et prendre ses rêves pour des réalités
Supprimer"Ceci n'est pas un collier" aurait dit Magritte
RépondreSupprimermais quand les perles sont ainsi enfilées ...
je dis encore !
amicalement
qda
Ah le roi René a la grippe
SupprimerMais avec le procédé de la vache qui rit
Il ne pleure plus
Bravo
RépondreSupprimerAmitiés
Une très belle lecture appréciée
RépondreSupprimerbien aimé les choses du prêt-à-porter dans une place sur rue
RépondreSupprimerSalut vieux caribou
SupprimerOù
Par là
« sur place ou à emporter »
Une très belle lecture que tu nous proposes
RépondreSupprimerMerci de ce partage !
Mes amitiés
Sybilla
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'en choisi un autre : Gaudi.
Merci pour ce loufoque pas si fou-fou que çà. Au Diable Vauvert, il vaut mieux l'emporter et aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, dans cette compagne, il y a moins de monde.
Catherine
Jolie ballade, amusant refrain !
RépondreSupprimerUn musée un peu spécial qui fleurit dans un esprit loufoque que j'apprécie, l'esprit, pas certaines peintures qui ne sont pas ma tasse " d'été "
RépondreSupprimerBien amicalement ODE 31 - 17
Lorsque j'ai lu ton poème, j'ai pensé à ces peintres
RépondreSupprimersurréalistes où il y a, dans certains tableaux une foule
de choses qui ont leurs fantaisies.
Tu nous en as peint un haut en couleurs
Et le "refrain" c'est presque "la caisse automatique " hé hé
Merci de partager tes écrits que je lis avec plaisir.
Exactement ça. D'ailleurs je l'ai lu.
RépondreSupprimerDe la Fast poésie très bonne idée.
se nourrir encore des produits de la création inhumaine
RépondreSupprimerl'esprit comme l'estomac
reste toujours aussi acide
Un petit bain surréaliste amer
souvenir présent cubique
m'a saigné mon cuter Stanley
de la nourriture à la guerre des boutons
crevons la bouche ouverte
la queue au ciel
Vinci n'est pas mort
les charlots non plus
j'enfile des perles
Et des plus belles
Oui, on dirait le portait de la Joconde, à moins que que ce ne soit le Jocond cher à Max Jacob, esquissé à grands traits sur les chemins d'espagne ! Merci pour l'offre et j'emporte !
RépondreSupprimerCordialement
Ah Max Jacob oui je connais mais sans plus...
SupprimerJe suis hors du monde, je ne puis subir que le martyre...
Sinon merci
Merci James Px. pour ce poème original, construit comme un tableau de Picasso.
RépondreSupprimerBien à vous
Florent
Merci à toi
Supprimersurréaliste ... j'adore
RépondreSupprimerbonjour des images qui passent à une vitesse et un final explosif
RépondreSupprimeramitiés
Le pétard n'était pas mouillé...
SupprimerDu coq à l'âne, une foule d'impressions, d'émotions qui courent à toute vitesse comme la pensée..
RépondreSupprimerJ'aime
SupprimerDe la fast-food poésie
sinon un si ou rien
comme plat du jour
et un glofiish glacé en désert...
Les marrons sont cuit's' les carottes aussi
Mi figue mi raisin, tes mots se moquent de la société de consommation si sourde aux rêves et aux sentiments de chacun.
RépondreSupprimerSous un ton faussement léger, tes images sont à fleur de peau.
J'aime beaucoup.
Relançons la machine...
Supprimercomme un petit film où l'on voit défiler les tableaux
RépondreSupprimeravec ta cruauté habituelle mais sympa
see you
et tout se perpétue d'un poème à l'autre où l'on retrouve le fil
un peu foody