Un vent malsain a répandu
La raison humaine
La piété populaire
Démocratie et laïcité
Sur le chemin de la terreur
Un rebelle du jihad
Aveuglé par la sunna
Affalé sur son trône sordide
L'œil aux mains souillées
Cherche à penser le bruit
Mais l'art d'aller sans cœur
Adhère au col de l'infâme
Au hasard d'une vie
Une mère voit
Sous les yeux gonflés
Les lèvres boursouflées
De sa petite fille
Qui hier encore
Faisait danser ses pieds
Sous un soleil d'été
En ce jour fleuri aux fenêtres
Transpire le souvenir
Tous ces lendemains captivés
Les cils labourés d'avril
Une larme de fond
Déferle avec chagrin
Une graine a résisté au vent
Petite fille il te reste
Un épi dorsal
Qui bourgeonnera de beauté
Détendu sous le saint divin
Et tenu au respect
D'un barbelé dénudé
Un thème délicat finement abordé. J'aime les images.
RépondreSupprimerDans le monde le fanatisme tue sans raison humaine l'innocence...
SupprimerOui comme je me plaisais à écrire plus jeune ''l'innocence est une vertu que l'on enterre..'' Bien malheureusement.
SupprimerMerci James pour ce texte
RépondreSupprimerDu James !
belle journée à toi
À travers cette fillette
SupprimerJe parle de l'Irak
Et de toutes ses terres à feu et à sang...
Si l'homme a inventé dieu
Il ne pouvait pas
Aussi mal choisir
Ses représentants...
Ses pieds nickelés
De haine et de bile
Avide de pouvoir
Dans le monde le fanatisme tue sans raison humaine l'innocence...
RépondreSupprimerQuant au neurone poétique sur le monde, il est aliéné voir devenu clan-destin !
Quant à la lueur ou au désespoir du monde...
Le neurone s'apitoie d'abord sur lui-même car unique, il a peur du monde de lui-même de sa disparition, alors que le monde lui permettrait de le sauver de sa crasse intellectuelle, de sa solitude et de son écorce puérile...
La vie du neurone est comparable à celle du lapin.
Il suffit qu'il trouve son chemin féminin ou masculin et sa convergence vers l'autre devient une multiplication exponentielle...
Un vivier d'intelligence et de cœur !
Il devient alors humain... Sous le contrôle du cœur et de l'intégrité.
Dans le monde le fanatisme tue sans raison humaine l'innocence...
SupprimerQuant à la suite
Il suffit d'ouvrir les yeux
Prendre ses responsabilités
Ou bien fermer sa gueule
Tu passes du coq à l'âne
SupprimerC'est précieux
très fort ce texte
RépondreSupprimertrès dur aussi
la réalité bien écrite sous ta plume
j'apprécie aussi tes deux phrases
prendre ses responsabilités
ou bien fermer sa gueule
merci de ce partage engagé
amitiés
fechama
ici il y a du boulot
Supprimermais ça reste virtuel
la vie c'est autre chose
et faut-il être autre chose qu'un homme
pour ne pas sombrer dans la complainte
sans pour autant tomber dans le maniérisme (Psy)
Les querelles n'aboutissent jamais
sans victimes innocentes
si le vingtième siècles connaissait ses ennemis
le vingt-et-unième ne les connait pas
le nouvel ennemi est un terroriste
sans dignité ni règles
qui utilisent entre autre la religion
pour assouvir leurs fantasmes
les plus nauséabonds de l'espèce humaine
qui se cachent et surgissent là où le faible vie
où la foule abonde...
C'est la plaie désormais à cautériser
il y a urgence et il faut frapper fort
là où ça fait si mal qu'ils finiront sous terre
rien à voir la haine ou la vengeance
juste remettre le mot justice et victime
à la bonne place
dans l'échelle des valeurs
Je trouve le rythme haché et parfois fluide o_o Enfin, ça se mélange et ça donne un beau truc !
RépondreSupprimerJ'ai rien à dire: toutes les vérités sont là et c'est beau !
Haché c'est exactement ce que je voulais
Supprimertoujours difficile à faire
je voulais accentuer ce côté à la fois tragique mais aussi avec une pointe d'espérance
un poème jouant à la roulette Russe
sans jamais vraiment franchir le point de non retour
pour finir sur une note bleue
même si la mort est terrible
il faut rebondir pour elle les autres et pour soi-même...
La lutte n'est pas finie
Dans le monde le fanatisme tue sans raison humaine l'innocence...
Quant à la suite
Il suffit d'ouvrir les yeux
Prendre ses responsabilités
Ou bien fermer sa gueule
*
Merci pour ton com et bonne soirée
Haha je t'en prie !
SupprimerDu même avis que Noémie, cet effet est très bien réussi, et l'ensemble est très beau, frappant de vérité ! Bravo à toi !
RépondreSupprimerLa vérité ne sort pas toujours uniquement de la bouche des enfants parfois elle frappe plus fort infiniment... C'est à ce point précis avant l'infini que le poète doit témoigner, laisser traces et réflexions.
Supprimer*
Merci.
Mais chut, je vais pas savoir quoi dire moi après x)
RépondreSupprimerBon ben bravo
Le silence est souvent porteur... Le tout est de conserver la surprise le plus longtemps possible... Pour ne pas décevoir... Il y a des silences qui en disent plus que des discours alambiqués.
Supprimermamzelle-plume a noté La fillette à la sandale rouge.
RépondreSupprimerbel écrit
RépondreSupprimerMerci de ce partage !
RépondreSupprimerMes amitiés
Sybilla
Bien singulier que ce texte qui ne m'a pas rendu indifférent
RépondreSupprimerJe l'ai beaucoup aimé.
Amitiés.
Loïc ROUSSELOT
Bérénice a eu un coup de cœur pour La fillette à la sandale rouge.
RépondreSupprimerUn poème où l'expression d'un grand désespoir évolue vers un espoir futur
RépondreSupprimerTous les espoirs sont sans permis.
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