À la recherche d'un art de vivre
Comme le désert d'un sentiment
Est-ce un sort inéluctable
Tout cela remonte à bien longtemps
Moi-même j'ai changé
Mais on ne fuit pas les données de son destin
Hier pessimiste aujourd'hui je le suis resté
L'œil proche d'une philosophie éphémère
Je le respecte avec gourmandise et tendresse
Et enterre sa peau au pied de ses racines
Mais dis-moi mon amour
Comme au premier jour
L’homme-libellule
RépondreSupprimerCelui qui vole en rayonnant
Sur les rus ruisselants
Dans l’ombre frissonnante
Des roselières en fleur
Celui qui dit je t’aime
Derrière la barrière
De sa main cachottière
Avec un petit rire
Maladroit
Celui qui sous-entend
La musique pianante
D’une danseuse nue
Sur un parquet flottant
Celui qui dit ma mie
Qui peint avec ses lèvres
Des visages d’enfants
Et des voiles de vierges
Mon homme-libellule
Doré dans le couchant
Comme un cheval nimbé
Au sommet du grand champ
Qui jette son licou
Et pleure lentement.
Marine
2 octobre 2014
Merci de suivre mes pas
Supprimersur l'eau de là...
Très beau, une émotion et une douceur à fleur de mots.
RépondreSupprimerEt l'écho de notre Marine est tout aussi beau.
J'aime beaucoup
il y a plus de questions sans réponses
Supprimerque de réponses sans questions :lol:
la vie est une succession qui n'a pas besoin d'un notaire
pour te dire
je t'ai assez vu
barre toi
tant à l'amour
c'est autres chose
c'est nous qui avons le pouvoir
mais bien souvent
on ne le prend pas...
hmm! Pas mal de phrases qui me portent à m'interroger! j'aime bien ton poème il est agréable à lire!
RépondreSupprimerJ'aime tout particulièrement l'avant dernière strophe qui m'est très parlante. Les trois dernières phrases, ont une bien jolie texture, très savoureuse un vrai régal votre écrit, encore une fois.
RépondreSupprimermarieangehuby... Merci j'aime finir dans la simplicité expressive
SupprimerAlice Gauguin a noté L'eschatologie d'une pensée .
RépondreSupprimermerci de m'avoir permis de virevolter sur tes mots telle la libellule.
RépondreSupprimerJe signe moi aussi libellule portée par le vent de la dure réalité...
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerUne très belle lecture poétique !
Un très beau texte, mélancolique et qui semble prendre un chemin par trop sinueux...
RépondreSupprimerOn peux toujours se poser des questions...
Amitiés...
Hubix.
Un sort inéluctable, peut-être bien !
RépondreSupprimerMais dis-moi mon amour
RépondreSupprimerQuand tu seras partie
M'aimeras-tu encore
Comme au premier jour
je te haïrais enfin
a ma guise , demain
vers un autre destin
j'aimerai ta fin