Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

dimanche

Je n'ai pas le ver solitaire

Il est temps de vous dire une vérité
Qui est James Px.
J'ai lu récemment sur un blog
« Tout dépend de qui vous êtes »
Si vous êtes un aficionado
 De la dent creuse 
Sachez que j'ai la peau dure

Si vous êtes (encore) un rouge-gorge familier
Je suis un fils d'Apollon ou un bourgeois
Intellectuel et individualiste
Un sommelier de vers vides
Fondamentalement un ennemi 
De votre classe endoctrinée au chou-rave
Labourant les champs de vigne
De la sous-culture internet

Si vous êtes coranique ou fantomas
Je suis un adepte des pieds paquets 
Un mécréant de premier choix
Marchant sur les œufs prophétiques de la liberté
Caressant le dos du porc
Pour lui redresser avec l'art et la lanière
Sa queue en tire-bouchon
Et trinquer l'aréole de la « félibresse »

Si vous êtes bien encré au fond du trou
À l'extrême droite de mon auriculaire
J'entends être un traître à la nation 
Un Europhile convaincu
Et si les nuages ne s'arrêtent pas aux frontières 
Pourquoi les hommes 
N'auraient pas cette chance
D'aimer le sol de votre collabo d'aïeul

Si vous êtes au centre dégonflé
Ce qui vous évite de prendre de la hauteur
Car vous souffrez d'acrophobie 
De la langue blanche qui penche 
Vers le vent d'une aliene fraîche
Je ne fais hélas pas parti de cette ethnie 
Qui suce François Nicolas des manivelles
Tous les cinq ans à la messe de Noël

Si vous êtes un sans liste en slip kangourou
À la tâche Béarnaise Corse ou Bretonne
Je ne suis pas un chasseur de farfadets 
Qui souhaite bouillir à quatre vingt dix degrés 
Votre langue de foi votre âme péninsulaire
Les tirelires en bois de vos touristes
Ou qui cherche un asile psychiatrique
À l'abri du monde vivant

Si vous êtes un social démoniaque 
Ou même vaguement à gauche de mon pouce
Je suis un libéral qui critique les acquis 
D'un état providence en faillite 
Et j'enfile les syndicats les « bourreaucrates »
Et pulvérise les morpions intérimaires 
Non élus et « multifonctionnaires »

Si vous êtes militariste à la ferme des mille vaches
Je suis sans l’ombre d’un poil de chameau
Un missile sans cervelle sans doute
Ne vous trompez pas de cible
La souris fait peur au éléphant
Et partagera avec l'Éthiopien 
Sa dernière ration bio 
De fromage sans antibio(tique)

Si vous êtes altermondialiste ou pacifiste 
Une sorte de ratatouille anarchiste 
Qui aime la tomate à la belle pulpe vert lime
À la saveur douce et peu acide
Je suis de toute évidence 
Un inconscient qui se désuni de l'opprimé
Par sa critique de la tolérance 
Et son refus d’adhérer 
À la clownerie du commerce équitable

Si vous êtes environnementaliste ou écologiste
Je suis dans votre poche 
Hélas avec un trou d'air 
Qui rejette le principe du développement durable 
Car j'utilise ma voiture hybride 
Pour vider mes déchets au tri sélectif
Sur une ancienne décharge 

Si vous êtes conservateur 
Avec un hostie sur la langue 
J'aime la chair de la cuisse 
Et la grenouille sur son nénuphar
Je suis un perverti qui se moque 
De l'ecclésiastique qui sort d'une tourte
Au chaussé aux moines

Si vous êtes inclassable
Dans un des paragraphes qui précèdent
Je parie que vous feriez une excellente muse
Ce goût de vivre 
Comme s’il n’y avait pas de lendemain 
M'happe soudainement
Êtes vous libre pour ma prochaine prose
Je n'ai pas le ver solitaire




vendredi

Au marché de Noël

Au marché de Noël
La chute des corps
Animée par la même folie
Je vois une paire d'ailes trembler
Des enfants sans défense

Ils sont tous là
Sur la marbrure foncée du granit
L'atmosphère en est intense
Comme un pied de nez 
Aux idéologies de tous bords
Un recueillement lourd 
D'appétences écoulées
C'est l'esprit de Noël
Dont sont bâtis
Les amours indestructibles

Il y a cette lueur symbolique
Perfectionniste
Intense et vraie
Blanche pure
Détachée de toutes autres pensées
Tout se trouve à découvert
Des sans-abris
Aux lumières
Des ruches des abeilles
Aux voyageurs en file indienne
Tous soutiennent la grisaille du ciel
Au fond des yeux
J'entends des cris
J'entends des rires

De retour
J'écris en ce jour d'hiver
Une énième fois
Pourquoi




samedi

L'amante de feu

À l'heure où le jour lustre la nuit
S'offrent des poésies
À forger des vers
Comme ceux de Nizar Kabbani
« Aime-moi loin du pays 
Des représailles et des répressions
Loin de notre ville saturée de mort »
Des poésies à ouvrir les yeux
La perception est la réalité

Étendue ensorcelée
Égarée dans la distance
Dans les traces de l'hiver
De courbes en traces directes
De sommets en combes
Mémoire dévalée
D'une lointaine enfance
À coups de sel
À coups de miel
L'amante de feu fusionne
Une goutte bleue tombe du ciel
Ce soir le monde se fait violon

Dans son baluchon
Elle a glissé l'essentiel
Un dernier bouclier de mots 
Contre la terreur
Les pierres ne se changent plus en neige
Et les sapins en musiciens

Son inspiration embrasse 
La terre abandonnée
Dans la rencontre
Dans l'amour




Les conseils de Narcisse à la poire Belle Hélène

Rien n’est original
Sauf ce que je fais
Volez où vous pouvez
Comme tout le monde
Les scrupules ne me connaissent pas
Et vous non plus
Tout ce qui est source d’inspiration
Éviter tout de même la politique
Elle est déjà enceinte de 9 mois
Ne compliquez pas la tâche des huissiers
Tout ce qui nourrit votre imagination
Éviter aussi les sites de poésie
Comme celui sous vos beaux yeux
Et les vieilles dames en manque d'amour
Nourrissez-vous de vieux films
De films pornographiques
Pour la peau des amygdales de votre concubine
Ou celle de votre maîtresse de 5 à 7
De votre vie privée
On s'en fout mais on aime savoir
Nourrissez-vous encore
De livres de musique de peinture de photographie
De poésie mais de la vraie
Ou de la fausse originale
De rêves de conversations impromptues
D'architectures de ponts
De panneaux de signalisation
De nuages d’eau d’ombre d'arbres de lumière
Faites comme Picasso et ses poursuivants
Ou ses précédentes lumières
Ne volez que des choses qui parlent
Directement à votre âme ou à votre sexe
Ou des masquent muets Africains
Ou de la Marseillaise à la Javanaise
Si vous faites cela avec charisme
Votre travail sera authentique
L’authenticité n’a pas de prix
Comme la peau d'une chèvre espagnole
Qui chante anglais en playback
L’originalité n’existe pas
C'est moi qui vous le dit
Et ne perdez pas de temps
À cacher vos escroqueries
Célébrez-les plutôt
Quoi qu’il arrive
Souvenez-vous de ce que Dieu vous dit
« Ce qui compte
Ce n’est pas d’où viennent vos idées
Mais ce que vous en faites »
Une citation que Godard m'a volé
Et pour finir mon offre de prix
Hors du monde

Il ne sera jamais un martyre
Entre facétie et désespoir
Entre besoin de sainteté
Et tentations charnelles
Il est libre Narcisse
Et la belle Hélène folle d’amour
Pour ce génie de la terre

Maître 
Vôtre poire Belle Hélène
Avec une ou deux boules de vanille
Mais il n'y a pas de glace dans cette recette
Me souffle une reine d'un soir
Miss terre


Idée inspiré par Jarmush et Bonobo sleepy seven

vendredi

Transi

Quand l'hiver apparaît
Quand la neige revient
De l'angle déplacé
Mon équilibre
Transi à l'air amoureux
On ne peut que savourer

Et pour éclore 
Un jour d'hiver
Lorsque son cœur s'est réchauffé
Il faut s'éterniser
Sur le verbe aimer







jeudi

Soleil du destin

 Sur le qui-vive 
Ses yeux cannelles
Poursuivent pas à pas
Les dalles flavescentes
Du jardin des sens

Ma joie est telle
Que mon souffle est dentelle
Prêt à fleurir
Sur la nuit qui se libère
De sa coquille de jour

Sentez-vous ce parfum délectable
Qui rend l'écorce folle
Sainement amoureuse

Brise dorée et magenta
L'ombre balancée brille
Au pied de l'arbousier
Somnole sous la douce étreinte
D'une délicatesse ombilicale

Ne plus reprendre haleine
Jamais
Juste par Aphrodite
Arrivé au fond du gouffre
Ciel je suis vivant
Quel beau gîte
Lieu de séjour

L'écarlate rougeur
Danse sur l'épiderme des cœurs
Tout cet amour démantelé
Me pousse contre elle
Encore et encore

L'amour est fait de beaux fragments




lundi

À la grange des Clous

Si vous êtes blessé ou malheureux
Ou simplement de passage
Il y a au monde un lieu
Saint et sublime
La grange des Clous
Surplombant le lac Léman
À deux pas du paradis
Si vous passez par-là
Respirez et contemplez la merveille
Duel qui envoûte et guérit
La clé est sous la pierre plate
Aussi large et vivante
Qu'un vol d'aigle royal
Entre la croix en bois
 Le bûcher de fayard
Et l'être qui vous anime
Loin de votre orgueil
De votre ennui passager

À la grange des Clous
J'ai appris à fendre le bois vert
À foiner les herbes folles
Les plus sages du regain
À manier les rênes du traîneau
Sur la neige verglacée
Poupée le cheval de trait
À allumer le feu de joie
À étancher ma soif 
Conquise et éduquée
Vu mes cinq ans tomber de fatigue
Avant le goûter

À la grange des Clous
J'ai cueilli des cerises noires
Comme la terre qui les engendre
Des prunes plus goûteuses 
Qu'une pêche du Roussillon
Saisi le mot bonheur
Dans les yeux où je lis encore son âme
Celle de mon grand-père
Déclaré une guerre fratricide
Aux fourmis rouges 
Aux mouches sur le cul des vaches
Retourné la bouse
Sur le visage d'une cousine
Goûté le fruit défendu
L'air au-dessus de la brume
Pratiqué l'aube buissonnière

À la grange des Clous
Un temps
C'est moi qui ai vécu
Et mes aïeuls mes amours
Loin des fracas de la vie
Au plus près de la vérité
Au plus près de mon sang
Pourquoi encore ce bleu limpide
Dans les yeux de grand-mère
Maman je sais
Je vois encore M
Courir dans le champ de fleurs
Jusqu'à la nuit tombée
Un soir de pleine lune



Songes roses pâles

J'espère qu'elle pourra atterrir
Ses amours sont tous morts
Sur les débris de son présent
Pourquoi repeindre le passé
Sur les toiles de son futur
Si personne ne vient la sauver
Elle rêve d'un garde du corps

J'espère qu'elle pourra atterrir
Sans avoir besoin d'une armée
Ni d'un flingue en plastique
À quoi bon de tirer du papier
La chasse est fermée
Mais les corbeaux guettent
Elle rêve d'un garde du corps

J'espère qu'elle pourra atterrir
Apprendre le langage du juste
Non pas celui qui lorgne la fumée blanche
Dans le marécage des doutes
Celui au sourire d'enfant
Maquillé avec les dents de l'amour
Elle rêve d'un garde du corps

J'espère qu'elle pourra atterrir
Suivre les lignes dessinées par Dieu
Ou soigneusement celles par la nature
Peu importe abstraites ou simples
Quelques-unes de mes œuvres préférés
Ressource de beauté et d'expression
Elle rêve d'un garde du corps

J'espère qu'elle pourra atterrir
Apprendre le langage du juste
Sans avoir besoin d'une armée
Suivre les lignes dessinées par Dieu
Elle rêve d'un garde du corps
J'espère qu'elle pourra atterrir
Elle rêve d'un garde du corps





samedi

Théâtre d’ombres

Voués à simplement servir
De chair à canon
Nos enfants boivent le sang
Des sources et des lacs
Sous le souffle des bombes
Soufflement qui balaie
Le dernier relief emblématique
Rempart contre l'infamie
Sur lequel dès l'aube
La diplomatie à œillères
Laisse hurler l'agonie
Ses yeux qui s'enfoncent
Dans les ruines de leurs foyers

Vagabondage massif
À l'abreuvoir de la pauvreté
De toutes ses âmes distendues
Qui retournent à la ligne
Sans comprendre le sens
Musique des cratères
Qui invite la féconde sérénité
Au suicide collectif
Où la loi des tirants est déterminée
Par le chacun pour soi
Pour en sucer librement
La moelle épinière

Honte à l'immonde semence
Qui initie à la barbarie
L'avenir de l'innocence
Comme une mâchoire sauvage
Se nourrissant de cadavres
Et de phantasmes endoctrinés
Rappelez-vous
La poésie soigne tous les maux
Par la force psychique qu'elle imprime
Sur les lèvres de l'embryon
Vers tous les êtres
Tatoués de lumière 

À l'interstice résistant
Brûlons une bougie
Une bougie
Pour éclairer toutes ces ombres malades




vendredi

Sine qua none

Tout reste à explorer
 À penser à édifier
 Mes yeux signent
Entrouverts
Une silhouette demi-lune
Lové voltaire
Dictame éclose

Tout est parti d'ici
D'une langueur assassine
Deux mots suffisent
La vue et l'esprit
Sensibilité incandescente
Jeux de miroir
Désir sine qua none






jeudi

Acceptation

Après un long silence
Comme une libellule
Sans ailes ni étang
Un moustique collé à la vitre
D'un taxi pour le terminus
Je ne vivais pas vraiment

Tantôt
Projet vital pollué
Époque 
Noircissant 
L'enfant prometteur
Qui habitent nos sens

Tantôt
Projet vital salué
Époque
Déversant
Toutes les couleurs vives
Qui animent nos artères

Heures 
Heureuses
Lorsque 
J'accepte de m'interroger

Heures
Affreuses
Lorsque 
Je me laisse mener par la peur

Ne soyons pas dans la soumission

J'ai lu ce poème avant-garde
Écouté cette musique au cœur
La plénitude m'imbibe

Soyons fous
Soyons fort
Soyons dans l'acceptation
D'être soi-même





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