Enracinée
Dans l'épiderme de mes songes
Aux curiosités de mes temples
L'amour glisse sur le réseau de ses douze longues pattes d'insecte de nuit
Sa tête a de nouveau des lèvres
Et j'embrasse l'œil averti
Dans la tempête insomniaque
Qui enrobe la route de nos somnifères
Il y a une transpiration naissante
Ce que j'oublie
Peste microscopique sur mes pensées
Flegme qui fait mal
Rougit
Et force à continuer
Je quitte mes peaux mortes
La tourbe transformée en panacée
Un gel préhistorique
Composé de centaines de gouttes
De peurs et de souvenirs
D'une autre vie
Candide
Sombre
Enfumée
Aucuns regrets
Mangeur de crayons
Protéine de papier froissé
Oreiller de vers
Pandémie nécessaire
Écriture de la vie
Merci pour ta réponse
Bon confinement
Quand je peux le moins
Et que j'écris
Quand tu peux le plus
Perdu sur la piste d'envol
Je me faufile entre les pages
De mon vieux cahier d'école
Décemment imprimé
Au blanc du Nil
Déshabiller l'invitée
Battant des cils
Elle s'assoupie
C'est une de mes chansons préférée, merci ...
RépondreSupprimerFreddy le mercure rit ...
Elle vient d'un monde où il fait nuit
Où les moutons volent dans le ciel
Du grand parquet de son ennuie
Sur des volutes existentielles .
Elle vient d'un monde terre à terre
Où se perfusent tant de maux
Branchés à sa carte mère
Son coeur pulse des litres d'eau...
Elle s'y noie dans tout ce spleen
Quand il ne brille pas le soleil
Quand elle écrit elle est chagrine
Si il l'oublie dans son sommeil...
Elle vient d'un monde qui est le vôtre
Car vous êtes libres d' y entrer
D ' écrire vos rondes celles des autres
Chanter courir même danser...
Elle vient d'un monde où la musique
Se chante en choeur avec gaité
Où la taire est bien archaïque
Rester sur place : rigidité...
Elle vient d'un monde emplie d'amour
De chaleur et de liberté
Où se dissipent au petit jour
Les vapeurs de l'humanité.
C'est
RépondreSupprimerTa fête
aujourdhui
Alors
Je
pense
à toi
Fait il beau
dans ta nuit?
Fait il chaud
sous ton toit ?
J'ai
déposé
les draps
Aux fenêtres
Aux portes
Et même
ouvert mes bras
Pour
que
le ciel emporte
Cet oiseau
que je suis
Qui me laisse
sans plume
Au creux
de mon ennuie
Aux duvets
qu'il parfume
Par
tout ce gris
dehors ...
C'est ta fête
aujourdhui
Alors
je pense
encore
Que
le jour
est un cri
Qui
Suinte
en mon décor
Silencieux
et serein
Sous
un ciel
clément
Où
Tout
est clé
en main
Tout
est
réveil
sûrement...