Il n'y a plus de lumière
Juste des souvenirs
Et puis l'attente
Les prodromes des rochers sur la plage
Le oui du Nord au Sud
Tu l'as choisi
D'aile en aile
Qui tremblent de terreur
Quand elles s'éloignent
Les cheveux sur les bras
Impatients
Les yeux qui ont usé l'horizon
Lent
Courbe
Algorithme de certaines closeries
La moelle s'écoulant de l'Ouest
Avec un visage de printemps
Demandant de la pluie d'Est
La voix remplace le rêve
Le rêve est une autre porte
Sans gâche
Sans autre explication
Que la cupidité
Qui veut tout
Ce qui est à vous
Les vers
Les yeux des arbres
La fumée de la rivière dans le bosquet
La fêlure blanche étroite
Passe sur mon oreille
Proche de la trace d'une salutation
La pergola tremble au vent
Vivante d'effroi
Morte dans le ciel
Un dernier à l'ombre de soi
Une eau verte
L'été pointe son nez
Je sais pas quoi dire d'autre
Nous nous regarderons plus jamais
Mais la vie est trame continue. J'aime beaucoup "les yeux des arbres", qui nous scrutent, nous les Pinocchio, menteurs invétérés.
RépondreSupprimerJ'en ai écrit des merdes et des trucs nuls à chier
RépondreSupprimerVomi comme ça m'emmerde mon coeur sur le papier
Craché des inepties ou des choses qui m'entourent
Volé là où ici c' qui dormait en plein jour .
J'en ai lu d' la paperasse qui prenait d'la poussière
Soufflé par une connasse que l'on disait sorcière .
J'en ai vu des films de cul se tourner à la hâte
Et se nouer entre eux les fils de ma chatte ...
J'en ai suivi des liens qu'on me disait prolixes
Et compris en voyant la série sur netflix
Que si j'déborde sûrement ça n'allait pas le faire
Et que j' irai tout droit sans doute en enfer ...
L' enfer ne m'fait pas peur je l'ai déjà vecu ,
Au moins c'est sûr là bas j'aurai chaud au cul.
Et si un jour on m'gèle les miches
Qu 'on écrive sur ma tombe : " my tailor is rich"
Et en metal full
" My Flower is beautiful"...
La folie provient du singe...
RépondreSupprimerJ'voudrais être sûre
RépondreSupprimerQu aucune
de ces couleurs
Ne fleurte
Avec la mort
Qu il peut avoir
Dans l'âme .
Cette grande blessure
Qui déchire la nuit
Sur le livre posé
D'un destin
Qui se joue
D'une histoire
Déjà vue.
J'ai un coup
De foudre,
Qui ne s'éteint jamais
Qui grandi en silence
À l ombre de ses yeux
À l 'encre de ses nuits
Au réveil des aveux
Dans l'épaisse
Fumée
Qui me fait tant écrire
Que j'aime
les couleurs
Des volutes
Qu il m'envoie.
J'aime
à me dissoudre
Le coeur
Dans ce roman
À l'eau
De rose ...
Au milieu
Des épines
Cachée
Je caresse
L'échine
Au crayon
De papier
Pour
Gommer
Les ratures
Divines
Qu il garde
En lui secret.
Il est né
De deux coeurs
Qui
S'étaient
Tant épris
À cacher
Leur bonheur.
Les yeux
De tant d'aveugles.
Je saigne
De trop
L'aimer...
Et ces larmes
Au fusain
Ne portent
En Elles
Que son image...