Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Tous mes poèmes
-
▼
2011
(148)
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▼
juin
(14)
- Les éléments
- Le temps
- L'atrium
- Soleil et alibi
- RencontrEphémèrE
- Seule
- L’étendage d’un nouvel amour
- Un pas deux pas et je demeure
- Commentaires féminins
- Xéno et phobo loue jepo l’île poétique
- Les quatre miracles de la femme
- Emanation amoureuse sous un lustre solaire
- La balade miraculeuse d'un cancéreux
- Si la beauté s'use le charme tue
-
▼
juin
(14)
lundi
Les éléments
La terre
Est un asile
De vie
Et
De mort
Le ciel
Est une providence
D'étoile
Et
D'inconnue
L'océan
Est un horizon
D'abysse
Et
De mystère
samedi
Le temps
Est un lien
De tout
Et
De Rien
Le présent
Est une œuvre
D'intuition
Et
De calcul
Le futur
Est une projection
De rêve
Et
De désir
vendredi
L'atrium
Est une merveille
D’innocence
Et
De lumière
La vie
Est une branche
De racines
Et
De fleurs
La mort
Est un voyage
De poussière
Et
De peur
jeudi
Soleil et alibi
De curieux et doux rêves
Et je m’abreuve d’une soif solaire
Pour assécher mes nuits polaires
Et je m’habille de cette chaleur à corps perdu
Etendu encore nu
Sous un parfum de lavande
Dans une joie extrême
Et je lui tends la main vers l’écho de ces mille reflets
Et de cet état je reste captif sans désir d’évasion
Soleil serais-tu mon irisation
RencontrEphémèrE
Est une sculpture
De nuage
Et
De vent
L'amour
Est une fumée
De vapeur
Et
De soupir
Le tout
Est une collision
De sang
Et
De chair
dimanche
Seule
Toute seule
Elle coltine son ennui
Partout même dans son lit
Et seule
Toute seule
Esseulée
Humiliée
Elle tente de bâtir
Sa véritable identité
En bouffer l’âpreté
En ressasser l'avenir
En traverser l'étrangeté
En casser l'écran
En oublier tous ses mauvais romans
Un sentiment sans gestes futiles
Ses rêves les plus fous vers un nouvel horizon
L’étendage d’un nouvel amour
samedi
Un pas deux pas et je demeure
Et la merveille qui me dévoile son visage du jour
Dépose des pieds délicats sur le fil de nos heures
Ses mains étirent les cloisons de cristal et de velours
Avant que la contrition du soleil ne nous leurre
Et même si un souffle du silence m'effleure
Le flot de son sang ne dévie pas de cours
Une ambiance intemporelle s'accouple sous la fenêtre
De natures mortes et d'astéries à naître
Avec des soupirs d'anges sur des vagues déchaînées
La cavalerie même du temps endosse notre vie
Et quand l'ombre est soudain par l'étincelle réjouie
Découvrirais-je les yeux que les siens auraient cachés
vendredi
Commentaires féminins
Bon on se fait un dernier avatar
Et on ferme le bazar
Sympa ce petit loubard
Dégageons du texte le thème
Alors quel est l'objet de ce poème
On essaie ou on s’en fout
Cet auteur à la première lecture balance tout
Je ne le sens pas très fragile
De quoi parle-t-il
D'une bête à poils phénoménale
Et d'une corne paranormale
Il se prend pour qui il part en vacances
Mais ses mots ont-ils un sens
Je ne sais pas il part seul
Le pauvre il va se perdre sous son parasol
Il a envie de changer d’envergure
Tu parles de son texte ou de sa fourrure
Il souhaite une solution à son problème
Quel problème
Le sien mais que veut-il dire
Où veut-il en venir
Arrêtons de parler et toi plonge
Trouves-lui une réponse à tous ses mensonges
J’ai une rallonge à lui donner
Et que vaut-il vraiment c’est à se demander
Lui ou le texte
Tu continues ou est-ce le contexte
C'est à dire que je ne comprends rien
En plus c’est déjà la fin
« ... Encore un commentaire plat
De deux poétesses sans complexes
Sous un poème extra-plat
D'un poète en manque de sexe ... »
Envoie-lui une boîte de Kleenex
Pour qu'il se vexe
Non j'ai une idée on l'appelle
Tu es folle
Moi toute seule
Vraiment folle
Allo Allo
Allo je vous entends mal
Allo j'entends mal
Allo Allo
Tous les mêmes
Salaud de poème
Il sème
Elles aiment
Un point c'est tout
Et vous ...
Poème non misogyne juste un peu satirique pour secouer l'arbre de ses fruits trop mûres ... Plus on est de fous plus on rigole.
mercredi
Xéno et phobo loue jepo l’île poétique
De lui d’elle
Parce qu’ils pleurent différemment
La mort
Parce qu’ils dansent intensément
Avec leurs corps
Parce qu’ils pensent autrement
La vie
Parce qu’ils aiment inconsciemment
La rêverie
Parce qu’ils chantent à tous les temps
L’amour
Parce qu’ils tuent le temps
Tous les jours
Parce qu’ils sont noirs clairement
Le jour
Parce qu’ils sont blancs
A contre-jour
Parce qu’ils sont pauvres évidemment
Et heureux
Parce qu’ils sont riches par enchantement
Et chanceux
Parce qu’ils mangent des insectes dégoutant
Et vivant
Parce qu'ils volent abusivement
Le travail des biens pensant
Parce qu’ils prient férocement
Un autre esprit
Parce qu’ils vivent tout simplement
Une autre vie
Xéno
Et Phobo
Prône la xénophobie
C’est leur philosophie
Sur l’île poétique
Par ennui en toute logique
vendredi
Les quatre miracles de la femme
Même les années de pire sècheresse
Elle drainerait son corps en thalasso
Ou sous le soleil de Saint-Tropez à Bornéo
Avec et sans paresses Ô jolie déesse
Saignerait-elle sans se blesser
Même sans avoir le cœur en détresse
Elle cautériserait ses plaies sans pleurer
Ou avec des larmes bleues tout en dégradé
Avec et sans stress Ô jolie déesse
Donnerait-elle du lait sans manger d'herbe
Même la belle des champs l'enchanteresse
Elle grignoterait à tout les temps sans proverbe
Ou avec ses rêves blancs qui l'exacerbent
Avec et sans promesses Ô jolie déesse
Casserait-elle les œufs sans les toucher
Même le jour de Pâques la diablesse
Elle s'amuserait avec le coq à cloche-pied
Ou avec ses vœux d'amour en cierge étoilée
Avec et sans messes Ô jolie déesse
Important.
Toute ressemblance avec des vers connus n'est pas fortuite j'ai utilisé ces 4 phrases connues avec un « remaniement » plus poétique j'imagine et argumenté la suite ...
Elle mouille sans toucher l'eau
Elle saigne sans se blesser
Elle donne du lait sans manger d'herbe
Elle casse les couilles sans les toucher
jeudi
Emanation amoureuse sous un lustre solaire
Et il s'imprime une filière à la chevelure d'or
Si clinquante qu'elle émerge de l'obscurité
Ô tentation du temps serais-je médusé
A l'épicentre d'un luxurieux alunissage
Improbable
Serait-ce l'apparition d'un ectoplasme sous le colombage
Insaisissable
Une silhouette translucide effilée et floue
Indescriptible
Serait-ce la naissance d'un désir fou
Irrésistible
Et debout je m'assieds
A même le sol sur le parquet
Et tendu j'attends
Contemplant ce bel élan
Son étrange regard plongeant m'intimide
Et d'en bas de cette calcaire pyramide
Mon cœur effervescent la contemple
Mon âme la chérit au centuple
Le soleil se lève
Et ces deux corps se soulèvent
Impétueux
Ténébreux
Ses courbes filiformes s'abandonnent sur moi
J'ose caresser cette chair lisse et tendre avec émoi
L'enveloppe s'illumine par petites touches
Colorées captivantes et l'amour se couche
Et dans l'éclat lumineux la nuit s'approche
Alors que nous étions si proches
S'éclipserait-elle Ô antonyme ingénue
A nouveau sous la lune pieds nus
mardi
La balade miraculeuse d'un cancéreux
Et il aperçoit du haut d'un immeuble en verre et contre tous
Un nuage noir parsemé de grains de poussières et il tousse
La gorge tissée d'un voilage lourd pourpre et charbonneux
Autour de son corps bleu se dessine un tunnel de cendres impures
Et une chaleur intense lui brûle ses polypes de l'obscure
Serait-il soudain devenu sain et libéré par miracle
Sentirait-il revivre son âme à l'exposition de cet oracle
Aurait-il déposé une nouvelle lumière sur sa route
Sur un sol encore gelé hier aujourd'hui plus de doutes
De douleurs et un ange gardien à nul autre pareil vient vers lui
Intrigué il reste voler sur la même voie sous la pluie
Et de tout son cœur il conserve ardemment ses paroles
Serait-il vraiment seul en plein ciel ivre de cet alcool
Il lève son visage livide vers cette indescriptible divine volonté
Venue d'ailleurs et ses lèvres calcinées crient la vérité
Criant plus fort que tout l'or du monde peut éblouir
Arrachant ses dernières cellules mortes sans faiblir
Il aimera éternellement cette pensée plus douce que le miel
Plus belle que toutes les promesses déclarées sur l'autel
Et d'un quart de tour sa pensée retourne sur la mer
Où à jamais la lumière brûlera la jetée du cimetière
Où les pleurs du goéland deviendront muets et sourds
Où la vie reprendra la vague sur le reflet de son amour
mercredi
Si la beauté s'use le charme tue
Ce n'est pas une comédie
Une maison
Les coups de sang coulent à flots
Mais soyez pressés
Ecoulez-moi
Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de mes ...
Que vous soyez à gauche ou à droite de la rive, si votre ramage se rapporte à votre plumage le tsunami arrivera sans faire de clivage à vous noyer Ô beau rivage c'est Le Caravage décapitant le peuple de ses dernières illusions ...
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Tu existes en face de l'hiver Comme une blessure blanche Je te consolerai où j'enveloppe mes poèmes Qui invitent la ten...
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Allongé plume à la main sur la balançoire J'observe un ciel clair dans le noir Et la silhouette au loin d'une passante à la peau c...
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Dans l'origine de l'hiver À l'ombre de mes sourcils Il n'y a plus personne Un soleil glacé Elle m'a pris ...