Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs

Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

lundi

Les éléments


La terre
Est un asile
De vie
Et
De mort

Le ciel
Est une providence
D'étoile
Et
D'inconnue

L'océan
Est un horizon
D'abysse
Et
De mystère

samedi

Le temps

Le passé
Est un lien
De tout
Et
De Rien

Le présent
Est une œuvre
D'intuition
Et
De calcul

Le futur
Est une projection
De rêve
Et
De désir

vendredi

L'atrium

La naissance
Est une merveille
D’innocence
Et
De lumière

La vie
Est une branche
De racines
Et
De fleurs

La mort
Est un voyage
De poussière
Et
De peur

jeudi

Soleil et alibi

J'attends la lumière à la source de mes rêves
De curieux et doux rêves
Et je m’abreuve d’une soif solaire
Pour assécher mes nuits polaires
Et je m’habille de cette chaleur à corps perdu
Etendu encore nu
Sous un parfum de lavande
Sous la fraîcheur d'une offrande
Dans une joie extrême
Ô comme je l'aime
Et je lui tends la main vers l’écho de ces mille reflets
Qui dansent sur les herbes de mon poignet
Et de cet état je reste captif sans désir d’évasion
Soleil serais-tu mon irisation

RencontrEphémèrE

Le cœur
Est une sculpture
De nuage
Et
De vent

L'amour
Est une fumée
De vapeur
Et
De soupir

Le tout
Est une collision
De sang
Et
De chair

dimanche

Seule

Et seule
Toute seule
Elle coltine son ennui
Partout même dans son lit
Et seule
Toute seule
Esseulée
Humiliée
Elle tente de bâtir
Sa véritable identité
En bouffer l’âpreté
En ressasser l'avenir
En traverser l'étrangeté
En casser l'écran
En oublier tous ses mauvais romans

Un sentiment sans gestes futiles
Réanimera son cœur 
Des fleurs sans gestes inutiles
Lui offriront des couleurs
Des couleurs qui parsèmeront ses roses
Et effaceront ses heures moroses
Couleurs qui joncheront et sans délai forgeront
Ses rêves les plus fous vers un nouvel horizon

L’étendage d’un nouvel amour

Proche de l'étang Aubépine
Flirte avec une pluie fine et câline
Dans un tourbillon elle s’enroule
Et sur la rigole de l’eau elle coule

La volupté est au fond de l’eau
Avec le ciel la terre tout est à l’envers
Et moi le corps plombé au cordeau
Pousserais-je le cri d’un amour découvert

Je regarde apparaître au fond  une étoile
J’y dépose ton visage
Et moi en attente sur la toile
Décompterais-je les jours pour le grand voyage

Alors que mon cœur s'est libéré
De cette terre abattue et brûlée
Viendrais-tu te noyer sans placébo
Sur mes algues porteuses de mots

Et je perlerais mes mots d’amour
Sur le collier de ton sourire
Le suspens battra le silence du tambour
Ô vibrations comme je vous désire

samedi

Un pas deux pas et je demeure

Accueillerais-je son sourire au coup des demeures
Où les alcôves surveilleraient le pas de nos tendres amours
Et la merveille qui me dévoile son visage du jour
Dépose des pieds délicats sur le fil de nos heures

Ses mains étirent les cloisons de cristal et de velours
Avant que la contrition du soleil ne nous leurre
Et même si un souffle du silence m'effleure
Le flot de son sang ne dévie pas de cours

Une ambiance intemporelle s'accouple sous la fenêtre
De natures mortes et d'astéries à naître
Avec des soupirs d'anges sur des vagues déchaînées

La cavalerie même du temps endosse notre vie
Et quand l'ombre est soudain par l'étincelle réjouie
Découvrirais-je les yeux que les siens auraient cachés

vendredi

Commentaires féminins

Il se fait tard
Bon on se fait un dernier avatar
Et on ferme le bazar
Sympa ce petit loubard
Dégageons du texte le thème
Alors quel est l'objet de ce poème
On essaie ou on s’en fout
Cet auteur à la première lecture balance tout
Je ne le sens pas très fragile
De quoi parle-t-il
D'une bête à poils phénoménale
Et d'une corne paranormale
Il se prend pour qui il part en vacances
Mais ses mots ont-ils un sens
Je ne sais pas il part seul
Le pauvre il va se perdre sous son parasol
Il a envie de changer d’envergure
Tu parles de son texte ou de sa fourrure
Il souhaite une solution à son problème
Quel problème
Le sien mais que veut-il dire
Où veut-il en venir
Arrêtons de parler et toi plonge
Trouves-lui une réponse à tous ses mensonges
J’ai une rallonge à lui donner
Et que vaut-il vraiment c’est à se demander
Lui ou le texte
Tu continues ou est-ce le contexte
C'est à dire que je ne comprends rien
En plus c’est déjà la fin

« ... Encore un commentaire plat
De deux poétesses sans complexes
Sous un poème extra-plat
D'un poète en manque de sexe ... »

Envoie-lui une boîte de Kleenex
Pour qu'il se vexe
Non j'ai une idée on l'appelle
Tu es folle
Moi toute seule
Vraiment folle
Allo Allo
Allo je vous entends mal
Allo j'entends mal
Allo Allo
Tous les mêmes

Salaud de poème
Il sème
Elles aiment
Un point c'est tout
Et vous ...


Poème non misogyne juste un peu satirique pour secouer l'arbre de ses fruits trop mûres ... Plus on est de fous plus on rigole.

mercredi

Xéno et phobo loue jepo l’île poétique

Hostilité irrationnelle
De lui d’elle

Parce qu’ils pleurent différemment
La mort
Parce qu’ils dansent intensément
Avec leurs corps

Parce qu’ils pensent autrement
La vie
Parce qu’ils aiment inconsciemment
La rêverie

Parce qu’ils chantent à tous les temps
L’amour
Parce qu’ils tuent le temps
Tous les jours

Parce qu’ils sont noirs clairement
Le jour
Parce qu’ils sont blancs
A contre-jour

Parce qu’ils sont pauvres évidemment
Et heureux
Parce qu’ils sont riches par enchantement
Et chanceux

Parce qu’ils mangent des insectes dégoutant
Et vivant
Parce qu'ils volent abusivement
Le travail des biens pensant

Parce qu’ils prient férocement
Un autre esprit
Parce qu’ils vivent tout simplement
Une autre vie

Xéno
Et Phobo
Prône la xénophobie
C’est leur philosophie

Sur l’île poétique
Par ennui en toute logique

vendredi

Les quatre miracles de la femme

Mouillerait-elle sans toucher l'eau
Même les années de pire sècheresse
Elle drainerait son corps en thalasso
Ou sous le soleil de Saint-Tropez à Bornéo
Avec et sans paresses Ô jolie déesse

Saignerait-elle sans se blesser
Même sans avoir le cœur en détresse
Elle cautériserait ses plaies sans pleurer
Ou avec des larmes bleues tout en dégradé
Avec et sans stress Ô jolie déesse

Donnerait-elle du lait sans manger d'herbe
Même la belle des champs l'enchanteresse
Elle grignoterait à tout les temps sans proverbe
Ou avec ses rêves blancs qui l'exacerbent
Avec et sans promesses Ô jolie déesse

Casserait-elle  les œufs sans les toucher
Même le jour de Pâques la diablesse
Elle s'amuserait avec le coq à cloche-pied
Ou avec ses vœux d'amour en cierge étoilée
Avec et sans messes Ô jolie déesse

Important.
Toute ressemblance avec des vers connus n'est pas fortuite j'ai utilisé ces 4 phrases connues avec un  « remaniement »  plus poétique j'imagine et argumenté la suite ...
Elle mouille sans toucher l'eau
Elle saigne sans se blesser
Elle donne du lait sans manger d'herbe

Elle casse les couilles sans les toucher

jeudi

Emanation amoureuse sous un lustre solaire

Des rayons printaniers se tréfilent dans l'aurore
Et il s'imprime une filière à la chevelure d'or
Si clinquante qu'elle émerge de l'obscurité
Ô tentation du temps serais-je médusé

A l'épicentre d'un luxurieux alunissage
Improbable
Serait-ce l'apparition d'un ectoplasme sous le colombage
Insaisissable

Une silhouette translucide effilée et floue
Indescriptible
Serait-ce la naissance d'un désir fou
Irrésistible

Et debout je m'assieds
A même le sol sur le parquet
Et tendu j'attends
Contemplant ce bel élan

Son étrange regard plongeant m'intimide
Et d'en bas de cette calcaire pyramide
Mon cœur effervescent la contemple
Mon âme la chérit au centuple

Le soleil se lève
Et ces deux corps se soulèvent
Impétueux
Ténébreux

Ses courbes filiformes s'abandonnent sur moi
J'ose caresser cette chair lisse et tendre avec émoi
L'enveloppe s'illumine par petites touches
Colorées captivantes et l'amour se couche

Et dans l'éclat lumineux la nuit s'approche
Alors que nous étions si proches
S'éclipserait-elle Ô antonyme ingénue
A nouveau sous la lune pieds nus

mardi

La balade miraculeuse d'un cancéreux

C'est la balade d'un pêcheur malheureux et anxieux
Et il aperçoit du haut d'un immeuble en verre et contre tous
Un nuage noir parsemé de grains de poussières et il tousse
La gorge tissée d'un voilage lourd pourpre et charbonneux

Autour de son corps bleu se dessine un tunnel de cendres impures
Et une chaleur intense lui  brûle ses polypes de l'obscure
Serait-il soudain devenu sain et libéré par miracle 
Sentirait-il revivre son âme à l'exposition de cet oracle

Aurait-il déposé une nouvelle lumière sur sa route
Sur un sol encore gelé hier aujourd'hui plus de doutes
De douleurs et un ange gardien à nul autre pareil vient vers lui
Intrigué il reste voler sur la même voie sous la pluie

Et de tout son cœur il conserve ardemment ses paroles
Serait-il vraiment seul en plein ciel ivre de cet alcool
Il lève son visage livide vers cette indescriptible divine volonté
Venue d'ailleurs et ses lèvres calcinées crient  la vérité

Criant plus fort que tout l'or du monde peut éblouir
Arrachant ses dernières cellules mortes sans faiblir
Il aimera éternellement cette pensée plus douce que le miel
Plus belle que toutes les promesses déclarées sur l'autel

Et d'un quart de tour sa pensée retourne sur la mer
Où à jamais la lumière brûlera la jetée du cimetière
Où les pleurs du goéland deviendront muets et sourds
Où la vie reprendra la vague sur le reflet de son amour

mercredi

Si la beauté s'use le charme tue

Elisez-moi  
Et lisez-moi
Oui mais pas si vite
C’est pour un audit
Croyez-moi
Comédien je le suis
C'est le rôle de ma vie

Et d'abord regardez-moi
Sans détourner votre joli minois
Dévorez-moi des yeux
Peu importe si vous êtes nombreux
Car je vous ai tout promis
Ce n'est pas une comédie 
Si vous me souriez tout vous sera permis

Une maison
Sans horizon ni cloisons
Sans portes ni serrures
Regardez-moi cette belle facture
Et ce beau chèque en bois
Des souvenirs des vies des avenirs brisés
Un crédit à la hauteur de vos huissiers

Larmes sillonnant des joues engourdies
Quel sens a le dégoût de la vie 
Aujourd'hui dans ce pays à l'agonie
Les coups de sang coulent à flots
Au tripot au bureau même chez les collabos
Certes la chair ne s'envole pas sur des mines
Mais sans argent pendu défilent gamins et gamines

Pensées folles et visage hagard
Ce n'est pas qu'une tragédie de bazar
Toujours élu croyez-moi
Et je n'ai pas fini avec mon cheval de Troie
Histoire d'en flinguer encore deux ou trois
Sachez me défier me haïr
Et je pourrais mieux vous trahir

Vous qui m’avez aimé
Sachez mon cœur reste entier
A vous épier de la tête aux pieds
Mais soyez pressés
A dégainer vos venins
Car je resterai vous enfumer
Jusqu'au dernier matin

Ecoulez-moi  
Et coulez-moi
Oui mais allez vite
C’est une question de fuite
Ne croyez plus à mon eau bénite
Comédien je ne le suis pas
Si vous ne voulez pas finir avec mon linceul sur les bras


Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de mes ...
Que vous soyez à gauche ou à droite de la rive, si votre ramage se rapporte à votre plumage le tsunami arrivera sans faire de clivage à vous noyer Ô beau rivage c'est Le Caravage décapitant le peuple de ses dernières illusions ...

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