Comme une blessure blanche
Je te consolerai où j'enveloppe mes poèmes
Qui invitent la tendresse sur mes cils
Et te saupoudrai à l'or
Les fissures que le temps perdu
T'a creusé sur la peau
T'a creusé sur la peau
Comme l'heure de vérité
Sur le visage d'un condamné
Le velléitaire
A coagulé l'hystérie des ronds-points
Tu as affronté la marée noire
Pourtant tu as fléchi
Devant l'animalcule
L'inévitable t'a soudé les semelles
À ne plus pouvoir avancer
Vers l'essentiel
Tu repars
La tête sanglante
La bouche pleine de déchets
Misérable partition
La musique sort vaincue
Version 2024
Tu existes face à l'hiver,
Comme une blessure blanche.
Je te consolerai, en enveloppant mes poèmes,
Qui invitent la tendresse sur mes cils.
Je saupoudrerai d'or
Les fissures que le temps a creusées sur ta peau,
Comme l'heure de vérité
Sur le visage d'un condamné.
Le velléitaire a figé
L'hystérie des ronds-points.
Tu as affronté la marée noire,
Pourtant, tu as fléchi
Devant l'animalcule.
L'inévitable t'a soudé les semelles,
Te rendant incapable d'avancer
Vers l'essentiel.
Tu repars,
La tête sanglante,
La bouche pleine de déchets.
Misérable partition,
La musique sort vaincue.
Comme une blessure blanche.
Je te consolerai, en enveloppant mes poèmes,
Qui invitent la tendresse sur mes cils.
Je saupoudrerai d'or
Les fissures que le temps a creusées sur ta peau,
Comme l'heure de vérité
Sur le visage d'un condamné.
Le velléitaire a figé
L'hystérie des ronds-points.
Tu as affronté la marée noire,
Pourtant, tu as fléchi
Devant l'animalcule.
L'inévitable t'a soudé les semelles,
Te rendant incapable d'avancer
Vers l'essentiel.
Tu repars,
La tête sanglante,
La bouche pleine de déchets.
Misérable partition,
La musique sort vaincue.
Un poème sur deux versants : une strophe lyrique d'abord, puis la déconstruction se fait par la suite, réduisant l'argument, le mettant à nu. Merci James pour cette offrande.
RépondreSupprimerjacou... comme souvent deux versants deux façons de voir l'instant
SupprimerUne dualité ancrée dans chaque individu conscient... D'où l'incertitude d'une seconde d'une vie...
a attribué +1 : L'Incertain
RépondreSupprimerAucune musique ne sort vaincue
RépondreSupprimerDe quel droit souligner l'essentiel?
Mot Guerre? Maux
La bataille est perdue pour les uns mais la guerre continue non pas celle des boutons ni des moutons mais celle de la dignité et de la justice
SupprimerOh! oui Dignité et Justice. Deux mots essentiels pour transfigurer l'Incertain. C'est Certain. Merci pour cette profonde réflexion.....
SupprimerOui mais bon!faut pas prendre non plus les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Manipuler c'est facile pour celui qui a compris et qui souhaite réaliser son objectif. Manipuler mais parfois lui-même ne le sait même pas dixit ......
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RépondreSupprimerÀ chaque rond-point un chemin une direction vu d'en bas on cherche on se perd vu d'en haut la vue est plus claire
RépondreSupprimerMARIE L.... un drone qui remplacerait Dieu je n'y avais pas pensé bien que tous les chemins mènent chez son adversaire... c'est le cycle de l'humanité alors autant profiter de la vie lorsqu'elle vit en toi... sans attendre qu'un autre te remonte les piles soyons autonome et le problème ne se posera plus... faut il pour ça revoir le logiciel éducatif...
SupprimerCe poème souffle le chaud et le froid. il me fait penser à ce qui se passe actuellement. Vous avez une façon d'écrire qui demande un talent particulier que je suis loin d'avoir.
RépondreSupprimerMerci
Rose rose... le talent n'est pas une sinécure c'est juste un onzième doigts... faut il s'en apercevoir et l'utiliser à bon escient... merci
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RépondreSupprimerUne musique presque irréelle pour accompagner ce poème que je découvre ,L'incertain ,beau énigmatique .
RépondreSupprimerDes passages merveilleux ,Les fissures du temps nous les connaissons ,elles sculptent notre visage avec
bonheur si l'on accepte une sorte d'outrage .Un microscope ,peut être pour découvrir l'animalcule .
L'inévitable nous le rencontrons tout en tentant de l'éviter ,l'essentiel est pourtant ce qui permet de vivre et
de survivre ! Merci JAMES!
Oh je n'avais vu votre com... merci
SupprimerVouloir prétendre manipuler l'incertain, c'est comme vouloir désirer un autre monde. Quel Monde? la Terre? Mars? L'œil reste borgne à ceux qui voilent leur deux mains
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