Est d'avoir une vie normale
En apparence
Je pars d'une feuille morte
Lorsque mes doigts n'écrivent pas
Ma main gauche est un soupir infernal
Et la droite
Jalouse
S'acharne sur la souris comme un Shadok
Ga bu zo meu
L'amour n'est pas une électrolyse
Juste une pochette surprise
Les mouches ont changés d'âne
Vers une fin inéluctable incarnée
Voilà deux singes qui baisent l'air
Par delà les branchies d'un muséum
Deux éléphants qui dansent
Sur un jeu d'échec en ivoire
Deux poissons-lunes emprisonnés
Dans une toile d'araignée
Au fond de l'océan d'une poubelle
Deux pieds d'argiles d'un pantin
Qui foulent les raisins de la colère
Sur un sol désolé et ruiné
Voilà encore dans le miroir du ciel
Repeint par tant de guerres
Déteint par des millions de bougies
Des centaines de cadavres
D'enfants sacrifiés
L'amertume a-t-elle fini de bégayer
Tu peux toujours prier
Là où bon te semble de rêver
Là où personne te fera chier
Mais la planète des sarcasmes
N'est plus un fantasme
Un syndrome post mortem
Mais une névrose du je t'aime
De mes propres yeux vu
Moi non plus je l'ai vu
Où le dominant
À tous les pouvoirs
L'action idiote
Pignon sur ton savoir
Mais quelle heure est-il
Depuis l'île
Celle disparue
Par-delà la triste frénésie
Là où bon me semble de rêver
Loin sur une bienveillance tempérée
Dépourvue d'ailes avides
Et de pieds haineux
Entourée d'amour
Baignée de lumière
Où tes lèvres croisent les miennes
Nuit jour nuit
Où tes seins se logent
Aux creux de mes songes
Candides et ricaneurs
Ni croisades ni chasses aux sorcières
Tant que je n'aurai pas
Les mains liées
Les lèvres cousues
Juste un brin de ma vérité
Soulèvera le monde qui m'est cher
Pour dénicher l'infâme
Putain
À droite du ciel
Il y avait le paradis
Les larmes ont laissé un bel extrait d'amertume... Quelle imagination !
RépondreSupprimerAmitiés
L'imagination est la seule apparition qui ne demande pas l'heure
SupprimerLa vie n'est-elle point une suite inexorable d'us et coutumes,
RépondreSupprimerVoir sans pouvoir changer un tantinet le cours des choses,
Voilà un amalgame de faits sachant nous rend morose,
Pauvre existence qui petit à petit nous consume.
Si cela peut te consoler, nous sommes beaucoup dans cet état de chose......Et pour sûr nous vivrons moins longtemps que les dinosaures.
Un bien bel écrit.....Amicalement.....
J'adore la rythmique et la ribambelle de mini-chutes incrustées ça et là !
RépondreSupprimerJ'ai passé une très bonne lecture
Grave désillusion...
RépondreSupprimerC'est un peu comme lorsqu'on rêve et que l'on se retrouve à marcher dans de la vase sur des serpents on a peur mais on y va et on se réveille parfois on replonge parfois on rêve à autre chose... Y-a-t-il une issue ? oui ! Laquelle... Cherchons pour ne pas regretter ce qui semble être le vie.
SupprimerLe rêve et l'imaginaire permettent de s'échapper de la folie de ce monde.
SupprimerSi l'espoir n'existe plus alors...
a attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimera attribué +1 : Le choix des larmes
RépondreSupprimerUn monde qui s'essouffle, près de l'agonie. Avec une lueur d'espoir, un coin de ciel bleu, peut-être.
RépondreSupprimerComme quoi il ne faut pas se tromper de direction.
RépondreSupprimerIl y a toujours l'espoir pour nous sauver
RépondreSupprimerJ'adore la fin.
RépondreSupprimerOui c'est cela à droite le Paradis, à gauche la terre
RépondreSupprimerJ’aime énormément ce poème, surtout la fin.
RépondreSupprimerBravo ! C’est dommage que peu de gens aient commenté ton poème