Je t’écoute
Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Tous mes poèmes
-
▼
2010
(177)
-
▼
janvier
(13)
- 1,2,3,4,5
- L'ombre de la remise en cause
- Ce soir de pleine lune tu étais cybèle
- Promotion canapé, Pipo et immatriculé Concepción
- Si j'étais je ne serais pas !
- Je serai sexe et dépendance !
- Je viens te souligner que je m'en allais
- Une kyrielle d'elle nommée désire
- Parfume moi et tout sera amour vertige et beauté ...
- Label bleu ...
- Label rouge ...
- Qu'aimerions nous être l'un pour l'autre
- Itinéraire sanguin d'un homme amoureux
-
▼
janvier
(13)
dimanche
1,2,3,4,5
Je t’écoute
jeudi
L'ombre de la remise en cause
mercredi
Ce soir de pleine lune tu étais cybèle
Les fleurs du jardin sont fanées
Leurs parfums épuisés
Les insectes se sont éparpillés
Et les feuilles changent de tonalités
Alors que ma tête bourdonne
La rosée matinale annonce l’automne
Le mistral siffle sur l'eau et fredonne
Des airs sur nos chairs qui frissonnent
Soulevant légèrement sa robe de soie
Elle embarque dans le youyou et met les voiles sans moi
Elle s'enfuit
Est-ce que les cumulonimbus m’accompagneraient un message envoyé de loin
Quand les cigognes blanches retourneront en rang
Nous allons admirer ensemble la lune en coin
Sous la tonnelle d'été au bord de l’étang
Les reflets s’en vont emportés par le courant
Nous sommes séparé par la distance et souffrants
Partageant notre regret réciproque
Sans être équivoque
Comment puis-je éliminer ma pensée pour toi mon doux exil
Qui vient juste de t'échapper de mes cils
Mais occupe déjà mon cœur
j'en ai bien peur
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
vendredi
Promotion canapé, Pipo et immatriculé Concepción
Ô !
Sous mon bureau
Personne ne t’avait vu te glisser incognito
Fortissimo
Entraînant tes grosses miches à l’air
Et ta culotte à l'envers
Même si tu es une grande gueule
Souvent la bouche pleine d’amuse-gueule
Toi l’experte de la branlette espagnol
Tu seras cette fois toute seule
Sans ton épagneul
Ô !
Sous mon bureau
Personne ne pouvait t’entendre même tes hidalgos
Desperado
Mais moi je pouvais sentir ta présence
Ta bouche pimentée en sentence
Lèvres inspiratrices à outrance
Gonflées au collagène
Pour le bonheur de mon fumigène
Tu écartas lentement mes genoux
Et tu fis tendre mon sexe de gnou
Ô !
Sous mon bureau
Personne n’imaginait un tel scénario
Top chrono
Tu chuchotas des mots indécents en cadence
Doucement tu empoignas ma turgescence
Tu aimes ça de toute évidence
Avidement tu lapas ma pèche
Ta langue tourna autour en calèche
Et odieusement tu l’aspiras
Sans faire de tralala
Ô !
Sous mon bureau
Personne penserait dégainer son impresario
Illico
Voracement tu mordis mon âme
Brisé je vins en tremblant sans blâme
Ma pèche engorgée éclata en substance
Ému je t’offris ma semence
Tu avalas tout le jus du berlingot comme récompense
En oubliant que j’étais au bureau sous fréquence
Pas vu pas pris on recommença nos connivences
Ô !
Sous mon bureau
Personne a vu ou entendu ce jour là bravo
Sauf mon ex-voto
mercredi
Si j'étais je ne serais pas !
je serais elle-même
Si j'étais un objet
je serais un beau sujet
Si j'étais un chien
je serais un gros chien
Si j'étais petit
je serais en appétit
Si j'étais à l'ouest
je serais encore à l'est
Si j'étais gros
je serais un frigo
Si j'étais rien
je serais un vaurien
Si j'étais une île
je serais fragile
Si j'étais con
je serais un croûton
Si j'étais mort
je serais un matador
Si j'étais la Méditerranée
je serais la mer Egée
Si j'étais moine
je serais rouge comme une pivoine
Si j'étais le jour
je serais un contre-jour
Si j'étais la nuit
je serais toujours au lit
Si j'étais le soleil
je serais pas bronzé pareil
Si j'étais un roi
je serais en désarroi
Si j'étais un clown
je serais en doudoune
Si j'étais un slip
je serais un prototype
Si j'étais un parfum
je serais un rectum
Si j'étais vivant
je serais un vent
Si j'étais drôle
je serais une gaudriolle
Si j'étais une chaussure
je serais une caricature
Si j'étais une politique
je serais un élastique
Si j'étais une chose
je serais une symphonie de Berlioz
Si j'étais un poète
je ne serais pas un homme bête ...
Je serai sexe et dépendance !
Bulles et regards apprivoisés
Crépitation de la fiévreuse cheminée
Le jour de la nuit vertigineuse a sonné
Je serai ta partition désormais vierge en allégeance
Brûlons nos corps éperdus
Sous les mèches brunes de tes cheveux
En accord sulfureux
Éruption volcanique sous l’ombre perdue
Je serai ta pointe de diamant en luxuriance
La fesse cendrée sur le bûcher de l'enfer
Excite ma main se perdant sur ton intimité
Et s'échouant sur tes rives submergées
Mon esprit baigne l’amer
Je serai ton serpentin free-lance
Ma flamme jaillissante et verticale
Sous un tango délictueux
Pénètre l’arsenal fougueux
Alors que ma langue embrasse tes courbes en pétales
Je serai ton cyclone en outrance
Tempête sous des nuages roulant
Vent d'orage décadent
Mon regard se plaque derrière ton épaule fuselante
Chaleur tropicale étouffante
Je serai ton petit mousse sous ta bienveillance
Noyade de vapeurs de souvenirs
La musique déborde de mes hanches à mes bras
Lancinante harmonie liquide en soupir
Métronome dépositaire sur la fin de nos ébats
Je cueillerai du bout de ma langue tes perles de jouissance
Peau blanche retournée à notre guise
Prise et éprise
Reprise par surprise
Sans méprise
Tu es mon accoutumance
mardi
Je viens te souligner que je m'en allais
jeudi
Une kyrielle d'elle nommée désire
Si elle était musicale
Elle serait pour sa virtuosité sensorielle
Un violoncelle
Ou le boléro de Ravel
Pour être la Ritournelle
Si elle était un animal
Elle serait pour son agilité exceptionnelle
Une gazelle
Ou une sauterelle
Pour son côté sexuel
Si elle était un parfum
Elle serait intemporelle
N°5 de Chanel
Ou Mademoiselle
Pour être une olfactive immortelle
Si elle était un jardin
Elle serait pour sa dentelle
Le parc de Bagatelle
Ou celui du jardin d’Elle
Pour sa variété visuelle
Si elle était une peinture
Elle serait une aquarelle
Une scène existentielle
Ou un Jean–Paul Riopelle
Pour sa gracieuse gestuelle
Si elle était une architecture
Elle serait une marche sensuelle
Une passerelle
Ou la tour Eiffel
Pour m’élever vers l'éternel
Si elle était une lumière
Elle serait une étincelle
Une flamme qui m’ensorcelle
Ou un arc-en-ciel
Pour être sensationnelle
Si elle était une matière
Elle serait un tissu pastel
De la flanelle
Ou une plume d’hirondelle
Pour s'envoler vers l'essentiel
Si elle était un moment de désir
Elle serait une ombre charnelle
Une jarretelle
Ou un objet virtuel
Pour souligner mon regard pixel
Si elle était un plaisir
Elle serait pour être fou d'elle
Une caresse émotionnelle
Ou un doux caramel
Pour fondre sous mon ombrelle
Si elle était une fleur
Elle serait une vivace mortelle
Une pimprenelle
Ou une verveine citronnelle
Pour m'infuser une formule de Russel
Si elle était haute en couleur
Elle serait une femme universelle
Une Tendancielle
Ou la reine du miel
Pour revitaliser mon mémoriel
Si elle était une béatitude
Elle serait par sa bonté intellectuelle
Une réserve naturelle
Ou un hôpital en plein Sahel
Pour distribuer une pluie d'amour annuelle
Si elle était une attitude
Elle serait une posture solennelle
Une fidèle
Ou une statue originelle
Pour vivifier mon insurrectionnelle
Si elle était une épicurienne
Elle serait un instant passionnel
Une saveur culturelle
Ou un esprit comme Marc-Aurèle
Pour sa sagesse immatérielle
Si elle était une logicienne
Elle serait pour son équilibre intentionnel
Un triangle isocèle
Ou une molécule informelle
Pour son comportement parfois rebelle
Si elle était mon ange gardien
Elle serait finement révérencielle
Une sentinelle
Ou une femme maternelle
Pour me conserver tel quel
Si j'étais moi je serais elle ...
dimanche
Parfume moi et tout sera amour vertige et beauté ...
A la seconde où tu ne seras plus là
Je me vaporiserai harmonieusement de tes parfums
Je te ressentirai entre mes mains
Et t'enverrai une note de tête
Elèments légers et volatils en fêtes
Citron bergamote et nérolis volés
Ils ne dureront que le temps d'un baiser
A la minute où tu ne seras plus là
Je m'abreuverai en dansant de tes parfums
Je te promènerai à travers moi comme venin
Et t'expédierai une note de coeur
Thème le plus puissant de mon chantepleure
Muguet jasmin chêvrefeuille violette rose magnolia
Il ne durera que le temps d'un alléluia
Les heures où tu ne seras plus là
Je me volatiliserai en chantant avec tes parfums
Je te sublimerai à travers mes pensées sans fin
Et t'ordonnerai une note de fond
Elixir récepteur de mes éphémères infusions
Mousse de chêne opopanax musc santal
Il ne durera que le temps de ton retour inaugural
Les jours où tu es là
Je m'enivre de ton parfum
Je me confonds à ton corps alcalin
En m'imprégnant de tes notes indélébiles
D'amour de vertige et de beauté ductiles
Odeurs aphrodisiaques terrestres tu es mon paradis
Tu es la femme de ma vie ...
samedi
Label bleu ...
Violettes joues aux premiers frimas de l'hiver
Invite au calme et à la détente
Serais-tu une Tibétaine à la sagesse transcendante
Bleu sensation d'éloignement et d'immatérialité
Ciel clair mélancolique et rêve glacé de ta féminité
Procure une sensation d'introspection sur soi
Serais-tu une déesse aux forces vitales détenues par l'esprit du Roi
Bleu symbolique de tendresse et d'idéale à foison
Turquoise caressant notre sensibilité en émotion
Purifie nos âmes capricieuses en transparences
Serais-tu demi-dieux en équilibre sous notre correspondance
Bleu portant le voile céleste dans le ciel
Azur heureux révélant nos énergies irréelles
Calme et fuyant tu ne bloques pas mon regard
Serais-tu me laisser me perdre en elle sans crier gare
Bleu drap teinté froissé vestige d'une nuit amniotique
Parure qui révèle l'éclat de ta sensualité analgésique
Vague perlée de saphir amoureux
Bleu reflet pure et limpide je te veux
vendredi
Label rouge ...
Rouge couleur chaude par excellence
Carmin dévoilant tes lèvres en turbulence
Sensation de proximité
Capteur de ton attention survoltée
Rouge éclair sanglant de nos nuits
Rose dentelle dévoilant ton corps nu épanoui
Étoffe légère soulignant tes fesses rondes
Surprend et invite à la fronde
Rouge vibration intense et dominante
Jaune passion et joie de vivre virevoltante
Silence de colère sur ton expression toute entière
Chaleur de tes mains au cœur de nos ébats aurifères
Rouge omniprésent dans le feuillage automnal
Auburn cheveux sur tes épaules apétales
Vin d'un cépage d'une bonne terre
Couleur d'ivresse de tes artères
Rouge en déclinaison
Camaïeu de mes pulsions
En hiver le rouge te va si bien
Du soir au matin
lundi
Qu'aimerions nous être l'un pour l'autre
Itinéraire sanguin d'un homme amoureux
Je serpenterai sous ta peau
M'immerger à travers ta chair en vipéreau
Me laisser couler lentement dans tes veines
Taquiner ton cœur du bout de ma langue rifaine
Je rêverai que nos os se calcifient
Se soudent se pacifient
Que nos tendons s’entremêlent
Et que nos deux esprits fusionnent dans l'atemporel
Je voguerai dans l’onde amoureuse de ton sang
Boire la vie pulsante de ton jus enivrant
Me regarder avec tes yeux hors-la-loi
Pour comprendre ce que tu vois en moi
Je ressentirai l’effet que produit en toi la violence de mes mots courroucés
La piqûre âcre de mes sarcasmes ébouriffés
La force souveraine de ma colère
La joie terrible de mes aveux amphotères
J'allaiterai mon humour de l’intérieur
Pour ressourcer la cascade cristalline de ton rire rageur
Ton émoi lorsque tendrement tu me demandes de te prendre dans mes bras
M'hydrater de ton visage lorsque tu mouilles tes joues de tes larmes
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Dans l'origine de l'hiver À l'ombre de mes sourcils Il n'y a plus personne Un soleil glacé Elle m'a pris ...