Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs

Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

jeudi

A l'ombre d'une passerelle l'amour se cacherait-il


Il y a une heure
Perdue dans le labyrinthe de ses pensées incongrues
Essaierait-elle de trouver une nouvelle issue
Eût-elle été capable de se rendre compte par bonheur

De ce qui la mettait dans un si indicible état de lassitude
De tension mortelle comme une mauvaise habitude
De son âme qui lui laissait la tête vide et hors-jeu
Et les yeux en feu

Après un effort violent et abrupt
Renouvelé à chaque minute
Echouant à chaque minute
Pour oublier l'ombre de la passerelle glissante

Elle dut enjamber le sombre ruisseau
En plein coeur de ses nuits blanches
En plein jour dans un jeu de cache-cache
Sans perdre le sens de sa vie au fil de l'eau

Rêverait-elle encore d'un monde pur
Où les anges lui donneraient la plus belle des floraisons
Où la peur serait coïncidence et science fiction
Où l'amour s'écoulerait sans fin le long de sa parure

Et le temps d'un soupir derrière son épaule
L'ombre disparait au profit d'une lumière intense
Où un être filiforme s'approche et la caresse
Et l'amour étrangement franchit la passerelle

dimanche

Sur le sentier fleuri de ton jardin d'hiver

Partirais-je en pleine nuit vers un nouveau festin
Un festin à l'odeur d'une peau lisse et cuivrée
Un festin à l'orée des reins où rigole le malin
Un festin à l'embouchure au goût salé et sucré

Me croirais-tu si je te disais je ne veux que ton bien
Prendrais-je au sérieux alors enfin
Chaque intonation de ta voix chacun de tes gestes
Chacun de tes sourires chacun de tes manifestes

Mais tes idées les prendrais-je au sérieux juste ciel
Ou prendrais-je en toi finalement
Uniquement
Ce qu'il me semble comme essentiel

Et sous cette nuit froide où la lune est blonde
Naviguant doucement entre tes hanches fécondes
Chercherais-je encore ton ciel étincelant
Où nos nuages en sueur flirtent l'indécent

Ne connaîtrais-je plus ni de toit ni de loi
Uniquement la lumière de ton regard sur moi
Uniquement la passion de l'appel de ta voix
Uniquement  le frisson de ton corps en émoi

Et à travers les eaux de nos amours si tendres
Viendrais-tu jusqu'à moi déposer ton doux visage
T'offrirais-je alors en hommage
Un beau tournesol en fleur pour te reprendre

jeudi

Cheminement vers une nouvelle lumière


J'aimerais être une larme édulcorée
Pour m'imprégner de l'émotion coulant de tes yeux
Et quand les jours où mon regard est embrumé
Te chercherais-je inconsciemment avec mon cœur

J'aimerais être un globule rouge oxygéné
Pour respirer l'air heureux de ton sang
Et quand les jours où mon âme est harassée
Te chercherais-je assurément dans mon présent

Alors que la nuit pénètre l'espace à travers nos vies
Serions-nous devenus inconditionnellement aveugles
Ne faudrait-il pas chasser la monotonie même dans les angles

Et là en pleine lumière tournons-nous en rond comme une toupie
Attendant l'arrêt sur image de l'un ou de l'autre bras en croix
A l'embrasure de la nouvelle année vais-je m'ouvrir de nouveau à toi

mercredi

Citation du jour ...

Bien que souvent je flirte avec l' amertume,  je me noie jamais car je m'envole en nageant le papillon !

vendredi

Le condamné à mort et le prêtre


Sur le front d'un soi-disant pécheur
Une main de fer rédemptrice en sueur
Impose une croix cendrée avec une chaine
Lui rappelant sa triste condition humaine

Et de cette diaphane main en apparence
S'éveillerait-il une divine évidence
Où le feu brûlant le rameau
Evoquerait le feu de l'amour en un mot

Et réduirait en cendre tout ce qui est péché
Serait-ce encore un mirage trouble
Sur laquelle le pécheur se dédouble
Où son esprit son corps s'évaporent enfin libérés

Au fil de son hypothétique voyage de pénitent
Serait-il juste de passage sur cette terre
Serait-il invité à se convertir maintenant
Avant que ses cendres disparaissent avec lui en enfer

Quoiqu'il arrive la sentence est proclamée
Le couloir sombre où suinte un silence mortel
Défile sous ses yeux aveuglément effarés
Et la main de fer se referme absolvant le cérémoniel

Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou (Saint Matthieu)

mardi

Petite réflexion matinale

Aujourd'hui
J'écris
Comme hier
Comme l'année dernière

Je n'écris pas un chef-d'oeuvre
J'écris peut-être une oeuvre
J'essaie d'écrire
De décrire

La vie et ses remords
Le temps qui passe et ses temps morts
L'amour et la haine
L'injustice et la peine

Finalement peu importe le sujet
Beau ou laid
C'est l'action qui compte
Et l'envie qu'elle suscite

J'ai envie d'un monde plus juste
J'ai envie d'un monde plus vaste
J'ai envie d'un monde plus heureux
J'ai envie d'un monde plus vertueux

L'utopie est toujours une affaire d'aube, de lève-tôt ou de rêveur éveillés. Jacques Attali.

Mon dernier ver des sens est bleu ciel

Le visage face au miroir sans apparaître
Ce matin la nature intime de mon être 
Emporté par mon image me traverse l'esprit
Et mes mots décollent vers de nouvelles envies


Comme le pollen d'un champ d'honneur
J'erre vivant dans l'air par miracle
Et je me dépose à l'épicentre de ce cénacle
Pour découvrir un monde nouveau au grand coeur

Libérer les âmes qui m’aiment ou me détestent
Peu importe la racine de mon leitmotiv est céleste
Et d'un trait affûté d'une plume j'efface la misère
L'inégalité la vanité le mépris et la colère


Ma vague philanthrope journalière achevée
Même à marée haute je traverse l'estuaire
Ouvrir mon être pour t’accueillir à bras ouvert
Revenu sur terre j’insiste je vais te parler


D'amour en ce jour
Où désormais le soleil se couche tôt 
Où la lumière peine à percer la brume comme toujours
M’importe si nous restons dans l'ombre du lanterneau

Mon corps s'illumine pour rejoindre le bleu ciel
Où mes vers s'enrichirons de l'essentiel
Où ma vie éclaboussera le temps
Où mon coeur effacera le mauvais temps

Citation du jour ... Sur le temps !

Le temps d'écrire comme le temps d'aimer accroît le temps de vivre...

vendredi

Mon recueil bientôt visible ici !

Il me faut encore du temps ... Le choix des textes et les illustrations pas simple ... Voilà la mise en marche est déclarée !

jeudi

Pour avoir le menu enfant il faut aller voir ailleurs


En équilibre ce soir
Comme hier soir
Le vide est plein
D'air
Et de misère
Comme l'assiette de Saturnin

Son estomac est creux
Comme l'esprit généreux
Répandu au milieu
De notre antonyme système solaire chaleureux

Danse lancinante
Macabre et mort lente
Où le lard
Parfumant la soupe
Au fond d'une coupe
Arrive toujours en retard
Sauf pour les dollars
Transformant un milliard
D'homme en fumée
Finissant en guenille et nu-pieds

Noir blanc gris jaune ou vert
Peu importe
Si le mépris et le délire continue
La terre sera fichue
Et que Dieu nous emporte
Nous finirons tous le cul sous terre
Avant l'heure
N'est-ce qu'une rumeur

Nous finissons tous un jour par mourir
Alors que Dieu nous lâche la grappe
Et qu'un raisin mûr de colère nous frappe
Le visage en vain mais nous le voyons bien venir
Nous vomir ses versets sataniques
Et c'est dans une dernière panique
Par bonheur
Que le monde changera peut être de couleur
Traçant un arc-en-ciel sans fin au coeur d'un désert
Symbole de fraternité de justice et d'amour
Un jour pour finir à la bonne heure au cimetière

Quand tout est fichu, il y a encore le courage. (Daniel Pennac)

Réminiscence d'une étoile cherchant sa lumière

Toutes ces eaux-fortes qui me reviennent à l'esprit
Sèchent-elles sur le rebord de mes souvenirs à l'abri
Tout ce temps qui me reste pour la prévenir
Combien de tentatives pour ne plus la voir souffrir

Combien de fois ai-je dû lui dire encore
Et assise sur la chaise en bois d'arbre mort
Corps fardé visage diaphane elle me sourit une dernière fois
Pour s'évanouir définitivement vers son convoi

Une eau pure ce matin cingle mon visage
Et me ravive une odeur d'un parfum que j'adore
M'enivre les narines au milieu de ce décor
Où j'embrasse l'air du temps de son corps sage

Vais-je davantage effacer cette fois l'amazone
La bande son de sa voix céleste d'icône
Les reflets troublants de sa douce chère peau
Et son amour incrusté d'émotion flirtant l'écho

lundi

Quand la neige s’arrête mon amour fond


Ai-je seul pleuré
Le soir de ton départ
Sous ce porche inondé
Flottant l’esprit sombre et hagard

Ai-je seul crié
Au nom d’un certain Dieu
Sous tes mots injurieux
Refusant par compassion ma dévote pitié

Ai-je seul joué
Cette comédie brillante vivement écorchée
Sous tes yeux noirs
Ce meurtre impudique de notre histoire

Ai-je seul déchiré
Ton coeur de soie blanche
Sur ton carnet autographié
Etouffant mon recueil dans cette avalanche

Et ce matin je rêve sous le savon
Dans la douche j’embrasse mon androïde
Brûlant les derniers mensonges de mon astéroïde
La voie lactée en lambeaux au milieu du salon

Et quand la neige s’arrête de tomber
Mon amour fond en larmes
Le soleil perce le plafond étoilé sans armes
Et une cendre grise rayonne pour l'éternité

Mais sache que mon âme reste purifiée
Belle de la tête aux pieds
Et ne sois pas trop pressée
De me voir revenir t'aimer

J’épie tes gestes d’ors
Et déjà tes doutes et remords
Je les envoie au pôle nord
Alors qu’au sud il neige encore

samedi

A l’aube d'un nouvel hiver la vie reprend

Ai-je le sang glacé
Sous la clarté
De ton absence
J’en frissonne l’aberrance

Ai-je les yeux fermés
Sous l’avidité
De ton choix
J’en oublie ma voix

Ai-je les lèvres gercées
Sous l’ombre zébrée
De tes souffrances
J’en brûle la repentance

Ai-je le cœur cicatrisé
Dégrisé
De ton esprit
J’en dévore l’ennui

Et en cette nuit glaciale étoilée
A l’abri des montagnes enneigées
A la lueur de la bougie
Je relis ta poésie

Et d’un geste
Je referme la dernière page
D’un mépris funeste
Le livre de cet aréopage

Et j'imagine au petit matin
Fuir cette histoire sans fin
Vers de nouvelles pages blanches
En ce beau jour de dimanche

Comme la neige recouvre la colline
Le temps d'une saison
Je m’accorde à raison
Une nouvelle perfusion sanguine

jeudi

Et quand l'humain s'en va ...Le despote revit

C’est l’appel au meurtre
Où l'art de maîtriser la connerie
Ne reste pas neutre
Ailleurs je vis
Ici tu meurs
Et tu pleures
Seul à demeure

Serait-il déjà l'heure
Le jour
Où j'aimerai en contre-jour
Vous proclamer un adieu
Sincère à travers vos yeux
Beaux poètes
Lecteurs vedettes
Dans un rêve
Dans un beau rêve
Mon retour
Un jour
Non il ne faut plus rêver
Car ici le rêve est terminé
Et la dissemblance de mes pensées
M’a rendu assoiffée de liberté
Pour éviter
De revenir me faire chier
Sur ce tas de fumier
Où le coq chante
La merde jusqu’au coup

Toujours
La même chanson puante
Sur une vision
Affligeante de la vraie passion
Coq balance tes cagettes
Tes petites pisseuses et tes courgettes
La pomme est pourrie

C'est inscrit
Dans vos gènes
Sans compassion et sans gênes
Continue à balancer ton venin
Et j’irai chier tous les matins
Sur ton gros tas de fumier
Par pitié
Du savoir vivre
Les cageots en sont-ils ivres
Bien sûr que non
Au nom
De leur petit royaume
Au nom
De tous ces petits cons

Je baise et j'embaume
Ces roitelets
Ces soupes au lait
Sans fraternité
Ni même la moindre trace d’humilité
Dans ce suppôt site poétique où l’explication
La raison
Pauvre con n’existe pas

Ô monde
La vie est un combat
Poètes du monde

Je vous aime
Et je vous invite de refaire surface 

De naviguer
En toute amitié

Et par la grâce
Sous d’autres cieux
Nom de Dieu
Sortez la tête de l'eau
Respirez à nouveau

Hors de ce ghetto
Aseptisé
Chloroformé
Toi beau papillon
Laisse ce petit Napoéléon
Crever sur son île
Sourde et puérile
Rejoins-nous sur un vrai site poétique
Toi beau papillon lyrique

vendredi

C'est la journée mondiale de la philo...

Alors dépliez vos pensées !
Torchez vous l'esprit à la toile émeri et soudain il s'invitera à s'étonner du monde et à remettre en route le désir de comprendre ... et puis il y a la Poésie Philosophique, comme "les Méditations et les Harmonies poétiques de Lamartine"

Chant d'amour 
Naples, 1822.

Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre,
Le doux frémissement des ailes du zéphyre
À travers les rameaux,
Ou l'onde qui murmure en caressant ces rives,
Ou le roucoulement des colombes plaintives,
Jouant aux bords des eaux ;

Si, comme ce roseau qu'un souffle heureux anime,
Tes cordes exhalaient ce langage sublime,
Divin secret des cieux,
Que, dans le pur séjour où l'esprit seul s'envole,
Les anges amoureux se parlent sans parole,
Comme les yeux aux yeux ;

Si de ta douce voix la flexible harmonie,
Caressant doucement une âme épanouie
Au souffle de l'amour,
La berçait mollement sur de vagues images,
Comme le vent du ciel fait flotter les nuages
Dans la pourpre du jour :

Tandis que sur les fleurs mon amante sommeille,
Ma voix murmurerait tout bas à son oreille
Des soupirs, des accords,
Aussi purs que l'extase où son regard me plonge,
Aussi doux que le son que nous apporte un songe
Des ineffables bords !

Ouvre les yeux, dirais-je, ô ma seule lumière !
Laisse-moi, laisse-moi lire dans ta paupière
Ma vie et ton amour !
Ton regard languissant est plus cher à mon âme
Que le premier rayon de la céleste flamme
Aux yeux privés du jour.


La poésie se propose de s'alimenter aux matières de la philosophie, abstraites ou rebelles, le charme des vers...Ces sortes de tentatives provoquent d'abord l'étonnement, et l'on se demande jusqu'à quel point le langage poétique peut suffire et convenir aux exigences de la vérité philosophique. La poésie, en effet, est toute dans les images, les sentiments et les mouvements passionnés; elle recherche la variété, la souplesse des formes et la vivacité des couleurs; elle sait s'accommoder même d'un style vague et nuageux, s'il est musical; c'est un art : la philosophie exige la précision rigoureuse qui convient à l'analyse, à l'abstraction, à la généralisation, et semble requérir plutôt la prose exacte, aride même, du géomètre; c'est une science. Et pourtant, à l'origine, l'art et la science ont parlé la même langue...
Si vous vous êtes ennuyés, je vous propose de voir les Programmes de la TNT de ce soir : les 18 chaînes du programme TV quel choix ! Vous obtiendrez ainsi les lauriers de l'attitude passive du poète déchu avec chip's et bière ...

jeudi

Par amour une vague écumera un jour sa solitude

S’échappera-t-elle un jour de sa cellule grise et sauvage
Sentir l’appel des vagues de l’océan s’émousser sur ses rivages
Ô cure de jouvence libère lui une nouvelle armure parfaite
Avant qu’un déluge l’anéantisse en une île sèche et déserte

Quand la brise naîtra du grand large et la submergera
D’un amour fécond une pureté insoupçonnée l’inondera
Et du haut de la falaise elle s’éternisera sans voix
Face à tant de beauté elle se livrera corps et âme sous son toi

Au sain de cet asile depuis trop longtemps
Une réminiscence enduit d'un mal itinérant
Cingle l'orée de ses ailes salines
Est-elle devenue une amertume bleue marine

Une marée inconnue à chaque pleine lune empoisonne son sang
D'où s’écoulent des blessures bleuâtres affectives chromatisant
Mais dans l'azur jouent ses contours aux délices ultimes et élégants
Où il s’écume sur des flots vert émeraude un angelot blanc

Il dessine sans contre façon son cœur sur le sable chaud
A ces doux bruissements de plume se mêle son bel oiseau
Et quand à nouveau la brise du grand large l’accostera
Tout ce beau monde passionnément caressera l'au-delà

mercredi

La poésie est-elle un pouvoir démiurgique ?

La poésie pure est la pure liberté de l'esprit. Jouerait-elle de toutes les frontières ? N'est-elle pas un hymne lyrique dans lequel je rêverai de me libérer de toutes servitudes ?
Elle se joue du vrai et du faux, du réel et de l'iréel. elle est inconditionnellement liberté pure. L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. Je dis qu'elle est l'expression ultime de mon moi de mon pouvoir démiurgique en transformant le monde à l'image de mon désir. J'avoue je gonfle de la cheville droite et alors on ne vit qu'une fois en occident !
Mes derniers mots sur la passion des poèmes seront ceux-ci : Je mangerai bien la queue d'une pomme et par conséquent toute la pomme entière, prenez nom de Dieu vos plumes, prenez l'escalier de papier et bâtissez une maison en carton. Et vous allez me dire, vais-je avoir une subite inspiration et peut-elle dépendre d'une pomme, d'un pépin, d'une cruelle, d'un squelette, d'une simple feuille d'un arbre ... Démerdez-vous ! Mais de grâce soyez franc du collier et évitez la langue de bois ... Si vous ne voulez pas finir statue de cire statue de son, suis-je meilleure, suis-je pire qu'une statue de salon ? 

mardi

A propos de Dieu ...

La religion est à la fois incontournable pour l'homme et en même temps elle est son bourreau !
L'histoire du monde et l'actualité nous le démontre chaque jour, faut-il pour autant être pour ou contre, croire ou ne pas croire ?...
Alors Dieu qui est-il non de Dieu ? Une merde de chien ou une assiette de caviar, tout est relatif !
Tout dépend où tu es né !
Mais Dieu n'est-il pas non plus lui même une relative nuance alors que l'homme est un arc en ciel ... Personnellement, car je suis libre de penser, que Dieu m'emmerde mais je le laisse rentrer chez moi lorsqu'il a faim !
N'est-ce pas là le principal : La tolérance !
Ce qui est certain c'est que Dieu manque d'humour, dommage ...

dimanche

Pourquoi la fleur s'est-elle fanée ?

Je la pressai trop fort contre mon coeur avec amour et inquiétude, voilà pourquoi la fleur s'est fanée...

samedi

Non mon ami tes paroles sont obscures


Crois à l'amour
C'est sans doute le bon jour
Même si il est une source de douleur
Ne ferme pas ton coeur
Non mon ami tes paroles sont obscures
Je ne comprends pas ces impostures

Le coeur n'est pas fait que pour donner une larme
Une chanson sans frondaison
Une envolée sans charme
Une vague émotion sans raison
Non mon ami tes paroles sont obscures
Je ne comprends pas ces gerçures

La joie est éphémère comme une goutte de rosée
En souriant elle meurt asséchée
Mais le chagrin est fort et tenace
Et le temps passe
Non mon ami tes paroles sont obscures
Je ne comprends pas ces glaçures

Laisse un douloureux amour s'éveiller dans tes yeux
Oui mon ami tes paroles sont obscures
Et même si j'ai compris ces fêlures
La fleur d'hibiscus préfère s'épanouir au soleil est mourir
Plutôt que de vivre en bouton un éternel hiver sans plaisir
Mon ami ouvre enfin ton coeur sous ses yeux

Lecteur...


Qui es-tu, lecteur toi qui dans trois heures et quelques minutes tu liras mes vers à la bougie ?
Face à moi, sur la colline couverte de vignes, vertes et jaunes, les ombres des nuages d'automne glissent, et bientôt chassés par le soleil, me réchauffe le coeur.
Les derniers insectes oublient de savourer les quelques friandises qui jonchent le sol, ivres de lumière, ils voltigent et rampent sans sentir le froid arriver. Ami poète n'oublie pas l'approche de l'hiver, empare toi de cette dernière chaleur et ton rire flottera dans l'air comme l'écume sur l'eau et flânons encore un instant au gré de ses derniers rayons

Le poète, j'aime parce que j'aime ...

Je ne crois pas que la poésie est une intelligence. La poésie n'est pas intuition. La poésie est amour, ou plutôt procède comme lui.
Dans la poésie, comme dans l'amour, l'analyse et la synthèse ont lieu simultanément, ou mieux, il n' y a ni l'un ni l'autre, mais concrétisation, connaissance concrète, contact et saisissement par réalisation, par toucher, du connaissant et du connu.
Comme dans l'amour je pense qu'elle est la coïncidence du sujet et de l'objet, du saisissant et du saisi, de la cause à effet. La relation devient fonction, compréhension, symbiose, ambivalence, courant, union
"J'aime parce que j'aime" qui, pour certains, éclaire l'amour même, on pourrait tenter d'extrapoler cet aphorisme : La poésie est poésie.
Le concret n'est pas matériel, c'est un concret de sensation et d'existence, il faut se satisfaire sur tous les plans, conscient, inconscient, intellectuel, sensible et hyper sensible. Il faut être d'une bonne humilité et si l'on veut expliquer c'est la mort du mouvement.
Je finirais par dire donc si vous prenez conscience de ce pouvoir de concrétisation, on peut finir Homme d'action, celle entre autre de rendre la vie des autres actuelles. C'est à dire par le poème l'instant est là qu'il soit passé, présent futur. Et on passe un bon moment ... Pour faire simple.

La poésie est sensation

La plus commune. L'oeil, l'oreille, le nez, la langue, la main perçoivent quelque chose. Quoi sinon tout cela qui demande à s'ordonner de manière intelligible, à sortir de la confusion originelle, à trouver issue vers la lumière grâce à cet influx spirituel que la sensation a suscité et dont elle obtient, en retour, sa propre élucidation?
Voici l'homme au centre de l'univers, le décrivant par un quintuple rayonnement. Au bout de chaque sens, le monde acquiert un sens. Et c'est conscience de vivre. Le monde prend forme dans l'information mutuelle du corps et de l'esprit. Et c'est le verbe qui opère.
Genèse: non plus, déjà, le chaos de couleurs, de rumeurs, d'odeurs, de saveurs et de pesanteurs, mais leur surgissement, comme des veines profondes, à la voix qui les nomme. Poésie à l’état brut, comme un minerai. La sensation reste prise dans la gangue des mots.
Elle est elle-même sensation. Je dis rouge et je la vois; cloche et je l'entends; coquelicot et je le respire; sel et je le goûte; caillou et je le ramasse. Pourquoi, lancé contre la cloche rouge du coquelicot, le caillou s'y change-t-il en sel fleuri? Obscur cheminement des signes vers une signification pressentie qui met en oeuvre la découverte des sens. Et c'est connaissance. La parole passée par le sens. Ce sont eux, maintenant, qui passent par la parole. C’est la parole qui donne sens à tout, nouant en elle-même, à travers les choses qui la convoquent, mais qu’elle, évoque, les rapports visuels, auditifs, olfactifs, gustatifs et tactiles grâce auxquels le monde en perpétuelle genèse est recréé. Ainsi, me dit un jour un ami violoniste, l’âme du violon chante-t-elle à l’attaque par l’archet des cordes que les doigts modifient.
Voici le monde signifié de nouveau pour ceux qui en font abstraction à force d’habitude, ou pour qui il n’échappe, à la confusion primitive que par de soudains éclatements : l’œil se dilate, l’oreille se dresse, le nez se fronde, la langue pend, la main s’agite, mais dépourvu de sens !
Poésie est sensation. Plus véridiquement : Poésie fait sensation !

lundi

Quelques engelures et l'automne passe...


Vous avez besoin d’un rêve absolu
Celui d’écrire jusqu’au bout de vos doigts
En toute saison n’importe le temps s’exclut
Et le gel de vos blessures bleues résonne sans voix

Cette glaçure inonde vos phalanges qui se brisent
A chaque toucher de vos fantaisies exquises
L’eau ruisselle le long de cette main sage et franche
En déposant son limon d’écriture sur vos pages blanches

A travers votre main de cristal vos éléments essentiels
Créant un voile de lumière translucide sous vos yeux
Et une douce et dangereuse cascade de vœux
Enflamme et liquéfie cette langue de glace existentielle

Vous avez besoin d’un rêve absolu
Celui d’écrire jusqu’au bout de vos idées
En toute saison n’importe le temps s’exclut
Et le dégel de votre esprit farouche s'habille d'une voix lactée

Ô belle de jour votre main liée à votre enluminure
Resplendit et brûle comme un feuillage d’automne
Ô belle de nuit votre main liée à votre murmure
S’épanouit et réagit comme une chair qui frissonne

Et pourtant votre écriture d'une envolée lyrique
Reste figée à une terre aux arides angoisses
Où votre âme se morfond dans ce pergélisol onirique
Bien que vos engelures vous supplient d'oublier cette paroisse

Et face au miroir du temps la glace vous renvoie à l'écriture...

En attendant la neige

Jouerait-elle à la souris
Planquée derrière son écran 
Sans voir passer un chat noir ou gris
Déroulerait-elle son ruban
Passant du Q.E. jusqu'au Q.I.
C'est une fille à la panoplie
Quand même bien remplie

Suspendue au téléphone
Le matin et toutes les nuits
Entre là-bas et personne
Qu’elle s’envoie sans crier
Son petit doigt et nana 
Allongé dans son lit
Avec un morceau de chocolat

Et quand le jour se lève
Perdu dans son studio
Mais où est donc passé Roméo
C’est la douche qui la relève 
Sur ses talons aiguilles
Ses dessous vichy d’anguille
Sa vie son travail la maquillent

Pour exorciser l’oubli
Elle écrit de la poésie
De la passion comme fantaisie
En fumant une blonde
Cette belle brune
N’aime pas la pleine lune
Et l’herbe de Cunégonde

Et quand le soleil s'éteint
Ses rêves d’amour la relance
Piétinerait-elle d'impatience
Une petite voix qui vient
Annoncer toujours le même refrain
Encore combien de jours de silence
Sous la même fréquence

jeudi

Le long d'un lit d'une rivière sèche

 
Souviens-tu de ces fleurs qui reposaient secrètement dans notre jardin
Sous les battements de nos cœurs qui résonnaient frénétiquement dans nos mains
Le chant mélodieux des deux colombes sur le rebord de la grande fenêtre
Un mélange de nostalgie aux maux d'amour inondait nos êtres

Et souvent je me rappelle de toi en essayant à l'aide de ce paysage de me souvenir
Je ne sais pas pourquoi pendant tout ce temps j'avais envie de t'écrire
Mes pensées ont tant de choses à te dire que je ne sais pas par où commencer
Mon cœur a tant de choses à débattre que je ne sais plus comment respirer

Je vais t'exclamer sans le croire que pour moi tout va bien
Je vais t'exprimer sans le croire que pour moi tu n'es plus mon chagrin
Je cherche encore tes mains sur mes yeux qui sans cesse pleurent
Reviendrais-je demain si par hasard c'était déjà l'heure

J'essaie de me consoler de toi en t'imaginant dans mes bras
J'ai appris à frémir seul sans toi sous mes draps
Souvent quand le soir tombe je me parle de toi
Et je m'endors avec ton plus beau sourire en pensant à toi

mercredi

Sous l'étincelle d’un corset... Un coeur chaud


Quand doucement tombe la nuit
Et que l’étincelle surgit
Ma pensée se perd dans les plis de ce lit
Du crépuscule à l'agonie

Mon toucher atteint ce fil incandescent
Se brûle les ailes jusqu’au firmament
L’étincelle est un joyau que je peux à nouveau aimer
L’étincelle est un flambeau qui éclaire mon ennui
L’obscurité n’est plus ma fatalité
Elle est là pour m’illuminer le temps d’un oubli

Alors éblouissez-moi
Vers où elle se compose
Je la sculpterai
Et peindrai
Ô comme je la perçois
Sans pause

Quand doucement tombe la nuit 
Et que l’étincelle surgit
Ma pensée se perd dans les plis de ce lit
Du crépuscule à  à l'agonie

Le sculpteur  prend le temps d’observer cette ingénue
Comme le peintre devant sa toile tendue
Tenant compte des reflets de la matière laide ou belle
Avec la nature n'importe que l'émotionnel
Et mon corps se liquéfie au contact de cette lueur
C’est l’heure où s’embrase mon coeur

Alors éclaboussez-moi avant de repartir
Vers où elle s’infiltre
Je la tamiserai
Et parfumerai
Ô comme je la respire
Sans filtre

Quand doucement tombe la nuit 
Et que l’étincelle surgit
Ma pensée se perd dans les plis de ce lit
Du crépuscule à  l'agonie

Resterait-elle après l'orgie
S’agirait-il d’être en osmose avec cette folie
De tenir compte de l’existence de ses essences
De l’ombre de ses lumières de ses absences
L’étincelle est-elle un noyau amer un agrume
L’étincelle est-elle un oiseau de paradis sans plume

Alors propulsez-moi avant de la voir s'évanouir
Vers où elle s'enfuit
Je la survolerai
Et rattraperai
Ô comme je la languis
Sans mentir

mardi

Apothéose à la campagne d'une rhapsodie automnale

L'été passe et le soleil se couche désormais sur la colline au bois doré, derrière la grange, l’automne a sonné, et coincé dans une meule de foin, l’amour à nouveau s'éveille.
Allongée dévêtue sur la mezzanine empaillée tiédie par son aura, ses mains déliées, l’ombre de son amour s’évanouit sur sa nuque en une offrande généreuse. Elle symbolise à croiser et décroiser ses jambes d’ivoire comme un éventail décoré d'images du temple d'Angkor en une prière audacieuse. Ses seins ronds et légers chantent l’appel d’une bouche aux lèvres sinueuses et passionnées.
Ses cheveux noirs et soyeux caressent ses épaules frémissantes à chaque geste, une chaleur enveloppe cette posture dominante où l'ombre lui procure d’agréables frissons sur le grain de sa peau.
Tout est baiser et murmure, l’ombre goûte chaque parcelle de son corps d’eau coulant en cascade le long de cette échelle du temps.
La belle d’automne s'exhibe comme une œuvre d'art à cette ombre lumineuse où son dernier rayon pénètre le fenestron ourlé et acidulé engendrant l’énergie tant souhaité au cœur de ses pensées les plus intimes.
Ô ombre de lumière, ton auréole extatique de tes sens se multiplie sur ses reins, la belle se cambre comme un hippocampe dans un flux liquide sensuel enivrant et percutant.
Ô belle fontaine jouis de cette lumière divine où ton âme et ton corps s’accorderont au son de l’automne, où tes dernières feuilles sauvages s’échoueront sur le sol de ce paradis terrestre.
Ô campagne, quand la belle décroise ses jambes, l'ombre ne peut plus résister à cette rhapsodie et d'un geste savant, il retire son habit de lumière pour se confondre à la belle obscure et féconde.
Ô cruel hiver que ta couverture blanche dévoile encore ce corsage en apothéose, le temps de quelque soupir lumineux.

lundi

Fleur de lumière fleur du mal

La fleur de lumière est un soleil en apothéose
Un pétale éternel une douceur de vivre
La fleur du mal est une blessure au sang rose
Une épine mortelle une douleur qui m'enivre

Le premier rayon m'a fait grandir
Me forgeant l'esprit et le corps
Me libérant un coeur dès l'aurore
Et j’ai regardé l'horizon sans faiblir

La première piqûre m'a fait vieillir
Me saignant la réalité et la mort
Me laissant des stigmates bleus noirs
Et j'ai pleuré seul sans encensoir

Le deuxième rayon m'a fait mûrir
Me libérant des nuages et du mauvais temps
M'ouvrant les bras pour qu'il m'emporte à temps
Et j'ai aimé la vie belle de mes souvenirs

La deuxième piqûre m'a fait vomir
M'ingurgitant l'acidité et le dégoût de la pluie
Me noyant dans mes affreux rêves accomplis
Et j'ai détesté mes plus proches amis

Le troisième rayon m'a fait ce que je suis
Un filigrane heureux en partance pour Elle
Jouant de mon amour inconditionnel
J'observe le ciel et d'Elle j'ai envie

La troisième piqûre m'a fait ce que je fuis
Un reflet malheureux en partance pour l'enfer
Expédiant mon être en larmes au fond du puits
Je perds ma sentinelle et un peu d'Elle en poussière

dimanche

Echo d'une métaphore cruelle

Effleurant 
Cette surface amère 
Avec méfiance
A-t-il vraiment découvert 
Sur ce sable blanc
Une amphore safran 
Vide remplie de sang
D'un amour perdu 
En pleine souffrance

Enjôlée par des vagues 
Hautes et déchaînées
Dupée à travers une écume 
Aoûtée et brune
Un vent ailé 
Chaud et Saharien 
Fît s’échouer la belle abandonnée 
Au bord de ses grandes dunes

A-t-il oublié 
Tous ses maux d'amour en mot
L'obligeant de se taire 
Ô désir muet
S'est-elle noyée 
Sans hurler dans ses sanglots
Pour damner à jamais 
Ses lourds secrets

Entendit-il un bruit sourd 
Au loin d'une sirène
Un chant mélodieusement cruel 
Qui lui rappelle cette âme isolée
À la chair asséchée sans veine
Pour qu'il hante sa pensée 
En un souvenir immortel

Citation d'un jour : Poète, positions et opinions.

Un poète sans positions c'est comme faire l'amour sans plaisirs!

Un poète sans opinions c'est comme une mouette sans poissons, il crèvera seul!

jeudi

Serions-nous donc tous fous et irresponsables?

Je réponds à la question.
La gentillesse est devenue un suppositoire et je n'ai pas envie d'être malade tous les jours.
Donc je ne suis pas fou mais lucide et responsable face au trou de bal!
Et je rajoute. Ne soyez surtout pas timide, méfiez-vous des accès de tristesse, n’exprimez pas votre colère: vous êtes suspect.
C’est la tendance en ce moment par ici : classer les poètes humains en malades potentiels, sans vraiment définir la frontière entre la «normalité» et la pathologie, frontière laissée à la libre appréciation par des rumeurs.

Sondage
Qui sur ce site n'est pas narcissique?
Qui souffre de solitude?
Qui rigole la tête dans le caniveau?
etc...
Cet article de journal est ma deuxième tentative en 1 an de site, la première plus grave et qui me tenait à coeur date de samedi dernier, il m'a été sucré car je l'ai détourné involontairement en poésie et sans arrière pensée. Ce que je voulais annoncer c'est que 10.000 enfants meurent chaque jour de malnutrition. Certes je l'ai déclaré comme tel une forme de poésie, c'était pour moi, en admettant que je sois poète, une façon d'exprimer mon soutien à cette journée, de mauvaise foi serais-je et, comme tout article quand le fait d'hiver est passé, l'article est mort, donc je compte sur celui-ci pour qu'on me le laisse tranquille un petit moment. Je n'ai pas de rancoeur ou autre juste un peu d'amertume et je choisirai les mots les formes qui conviennent par rapport à ce fameux règlement me rappelant le film "I comme Icare" Le film s'appuie sur l'allégorie d'Icare : à vouloir trop s'approcher de la vérité, on se brûle les ailes... etc

Moi je vous aime comme vous êtes ! Ne changez rien ....
Nota le sondage est non rémunéré et mais les réponses seront appréciées.

mardi

Aux regards de celui qui fit l'immensité


Etait-elle l'heureuse élue
Perlée d'un regard d'une volonté divine
Lorsque la lumière est apparue
Sous l'ombrelle recouverte d'une mousseline
La soie a imprimé mon coeur en félicité
Et s'est envolée
Rejoindre ses deux astres ambrés
Qui contemplait seuls la vie passée
Sous le soleil  la pluie la neige les nuages
Où les paysages
D'un horizon lointain défilaient
Où l'esprit conjuguait
L'immensité de son coeur sans jugement
Là éternellement

Serait-elle une immobilité étincelante
Une étoile brillante
Un reflet de la couleur noir
Accouplé à mon regard ce soir

Et d'un geste nos regards se sont éteints
Et illuminée par mes yeux ce matin
Endormie sur l'oreiller
Elle vient de se réveiller

Après un vain soupir
Je l'aime sans doute... à mourir

samedi

D’un geste allumer les regards

D’un geste allumer les regards
Chaque 0 est un enfant qui meurt de faim
Chaque jour dix mille enfants quittent ce monde sans crier gare
D’un geste allumer une bougie pour eux demain
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Si vous avez mal aux yeux, alors imaginez ces 0 avec leurs véritables identités ... Une image une photo!
A l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, cette oeuvre élémentaire rappelle que 10.000 enfants meurent chaque jour dans le monde de malnutrition.

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