Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

mardi

Apothéose à la campagne d'une rhapsodie automnale

L'été passe et le soleil se couche désormais sur la colline au bois doré, derrière la grange, l’automne a sonné, et coincé dans une meule de foin, l’amour à nouveau s'éveille.
Allongée dévêtue sur la mezzanine empaillée tiédie par son aura, ses mains déliées, l’ombre de son amour s’évanouit sur sa nuque en une offrande généreuse. Elle symbolise à croiser et décroiser ses jambes d’ivoire comme un éventail décoré d'images du temple d'Angkor en une prière audacieuse. Ses seins ronds et légers chantent l’appel d’une bouche aux lèvres sinueuses et passionnées.
Ses cheveux noirs et soyeux caressent ses épaules frémissantes à chaque geste, une chaleur enveloppe cette posture dominante où l'ombre lui procure d’agréables frissons sur le grain de sa peau.
Tout est baiser et murmure, l’ombre goûte chaque parcelle de son corps d’eau coulant en cascade le long de cette échelle du temps.
La belle d’automne s'exhibe comme une œuvre d'art à cette ombre lumineuse où son dernier rayon pénètre le fenestron ourlé et acidulé engendrant l’énergie tant souhaité au cœur de ses pensées les plus intimes.
Ô ombre de lumière, ton auréole extatique de tes sens se multiplie sur ses reins, la belle se cambre comme un hippocampe dans un flux liquide sensuel enivrant et percutant.
Ô belle fontaine jouis de cette lumière divine où ton âme et ton corps s’accorderont au son de l’automne, où tes dernières feuilles sauvages s’échoueront sur le sol de ce paradis terrestre.
Ô campagne, quand la belle décroise ses jambes, l'ombre ne peut plus résister à cette rhapsodie et d'un geste savant, il retire son habit de lumière pour se confondre à la belle obscure et féconde.
Ô cruel hiver que ta couverture blanche dévoile encore ce corsage en apothéose, le temps de quelque soupir lumineux.

lundi

Fleur de lumière fleur du mal

La fleur de lumière est un soleil en apothéose
Un pétale éternel une douceur de vivre
La fleur du mal est une blessure au sang rose
Une épine mortelle une douleur qui m'enivre

Le premier rayon m'a fait grandir
Me forgeant l'esprit et le corps
Me libérant un coeur dès l'aurore
Et j’ai regardé l'horizon sans faiblir

La première piqûre m'a fait vieillir
Me saignant la réalité et la mort
Me laissant des stigmates bleus noirs
Et j'ai pleuré seul sans encensoir

Le deuxième rayon m'a fait mûrir
Me libérant des nuages et du mauvais temps
M'ouvrant les bras pour qu'il m'emporte à temps
Et j'ai aimé la vie belle de mes souvenirs

La deuxième piqûre m'a fait vomir
M'ingurgitant l'acidité et le dégoût de la pluie
Me noyant dans mes affreux rêves accomplis
Et j'ai détesté mes plus proches amis

Le troisième rayon m'a fait ce que je suis
Un filigrane heureux en partance pour Elle
Jouant de mon amour inconditionnel
J'observe le ciel et d'Elle j'ai envie

La troisième piqûre m'a fait ce que je fuis
Un reflet malheureux en partance pour l'enfer
Expédiant mon être en larmes au fond du puits
Je perds ma sentinelle et un peu d'Elle en poussière

dimanche

Echo d'une métaphore cruelle

Effleurant 
Cette surface amère 
Avec méfiance
A-t-il vraiment découvert 
Sur ce sable blanc
Une amphore safran 
Vide remplie de sang
D'un amour perdu 
En pleine souffrance

Enjôlée par des vagues 
Hautes et déchaînées
Dupée à travers une écume 
Aoûtée et brune
Un vent ailé 
Chaud et Saharien 
Fît s’échouer la belle abandonnée 
Au bord de ses grandes dunes

A-t-il oublié 
Tous ses maux d'amour en mot
L'obligeant de se taire 
Ô désir muet
S'est-elle noyée 
Sans hurler dans ses sanglots
Pour damner à jamais 
Ses lourds secrets

Entendit-il un bruit sourd 
Au loin d'une sirène
Un chant mélodieusement cruel 
Qui lui rappelle cette âme isolée
À la chair asséchée sans veine
Pour qu'il hante sa pensée 
En un souvenir immortel

Citation d'un jour : Poète, positions et opinions.

Un poète sans positions c'est comme faire l'amour sans plaisirs!

Un poète sans opinions c'est comme une mouette sans poissons, il crèvera seul!

jeudi

Serions-nous donc tous fous et irresponsables?

Je réponds à la question.
La gentillesse est devenue un suppositoire et je n'ai pas envie d'être malade tous les jours.
Donc je ne suis pas fou mais lucide et responsable face au trou de bal!
Et je rajoute. Ne soyez surtout pas timide, méfiez-vous des accès de tristesse, n’exprimez pas votre colère: vous êtes suspect.
C’est la tendance en ce moment par ici : classer les poètes humains en malades potentiels, sans vraiment définir la frontière entre la «normalité» et la pathologie, frontière laissée à la libre appréciation par des rumeurs.

Sondage
Qui sur ce site n'est pas narcissique?
Qui souffre de solitude?
Qui rigole la tête dans le caniveau?
etc...
Cet article de journal est ma deuxième tentative en 1 an de site, la première plus grave et qui me tenait à coeur date de samedi dernier, il m'a été sucré car je l'ai détourné involontairement en poésie et sans arrière pensée. Ce que je voulais annoncer c'est que 10.000 enfants meurent chaque jour de malnutrition. Certes je l'ai déclaré comme tel une forme de poésie, c'était pour moi, en admettant que je sois poète, une façon d'exprimer mon soutien à cette journée, de mauvaise foi serais-je et, comme tout article quand le fait d'hiver est passé, l'article est mort, donc je compte sur celui-ci pour qu'on me le laisse tranquille un petit moment. Je n'ai pas de rancoeur ou autre juste un peu d'amertume et je choisirai les mots les formes qui conviennent par rapport à ce fameux règlement me rappelant le film "I comme Icare" Le film s'appuie sur l'allégorie d'Icare : à vouloir trop s'approcher de la vérité, on se brûle les ailes... etc

Moi je vous aime comme vous êtes ! Ne changez rien ....
Nota le sondage est non rémunéré et mais les réponses seront appréciées.

mardi

Aux regards de celui qui fit l'immensité


Etait-elle l'heureuse élue
Perlée d'un regard d'une volonté divine
Lorsque la lumière est apparue
Sous l'ombrelle recouverte d'une mousseline
La soie a imprimé mon coeur en félicité
Et s'est envolée
Rejoindre ses deux astres ambrés
Qui contemplait seuls la vie passée
Sous le soleil  la pluie la neige les nuages
Où les paysages
D'un horizon lointain défilaient
Où l'esprit conjuguait
L'immensité de son coeur sans jugement
Là éternellement

Serait-elle une immobilité étincelante
Une étoile brillante
Un reflet de la couleur noir
Accouplé à mon regard ce soir

Et d'un geste nos regards se sont éteints
Et illuminée par mes yeux ce matin
Endormie sur l'oreiller
Elle vient de se réveiller

Après un vain soupir
Je l'aime sans doute... à mourir

samedi

D’un geste allumer les regards

D’un geste allumer les regards
Chaque 0 est un enfant qui meurt de faim
Chaque jour dix mille enfants quittent ce monde sans crier gare
D’un geste allumer une bougie pour eux demain
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Si vous avez mal aux yeux, alors imaginez ces 0 avec leurs véritables identités ... Une image une photo!
A l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, cette oeuvre élémentaire rappelle que 10.000 enfants meurent chaque jour dans le monde de malnutrition.

mercredi

Au bord de tes lèvres


A l'orée de ton embouchure intime
Seras-tu ma prochaine victime
Ô jolies lèvres légitimes

De mes pensées corruptibles
Seras-tu ce soir ma saveur comestible
Ô jolies lèvres irrésistibles

D'une esquisse insolente
Seras-tu refroidir ma veine brûlante
Ô jolies lèvres cinglantes

La muse Ô lierre et le ver de terre

La muse Ô lierre
A la feuille Vichy
Dévoile la grâce de sa lumière
Au milieu de la nuit

Volubile bignone
La muse Ô lierre
Serait-elle une lionne
Prête à dévorer un simple ver de terre

Rêve ou cauchemar
Il est déjà trop tard
La muse Ô lierre
A un pied-à-terre

Déchaînée
Pour asticoter
Le ver de terre
Sans sa muse Ô lierre

mardi

Citation du jour

La gentillesse est devenue un suppositoire et je n'ai pas envie d'être malade tous les jours.
James Px suite à un échange avec Charles Phillips d'LPDP.

Quand le soleil brille... La nuit est toujours là.










Quand le soleil brille les nuages se cachent la lune rigole et une lumière blanche vient  se décomposer sur le prisme de ma vie en une multitude de couleurs.
C’est un faisceau de lumière solaire, un spectre brillant qui à l’instar de celui qui révèle l’arc-en-ciel Ô combien coloré, celui-ci serait-il réduit par habitude à la série traditionnelle des sept couleurs dites primitives, le rouge, l’orangé, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet. Ces couleurs habituellement s’enchainent les unes aux autres, si l’on observe de plus près on s’aperçoit des raies obscures dans le spectre du soleil. Elles se retrouvent d’une fixité absolue, lorsque la lumière du jour réfléchie par les nuages ainsi dans celle de la lune, ces raies constituent un caractère indélébile.

Et si ma vie était dictée par ses sept couleurs, un peu comme un chemin de croix, une représentation de la passion en vers quelque chose d’inconnu et d’irrémédiable.

Je ne suis qu’une poussière dans le milieu interstellaire mais parmi les hommes qui suis-je?

Je suis rouge quand une fille me fait les yeux doux, est-ce de la timidité? Et puis le rouge c’est la passion.  Etre passionné, c’est comme être pris par un frisson d’hiver avec de la température et une sensation de chaleur parcourant le corps et l'esprit. La  passion fait-elle moins de mal que l'ennui,  la passion  tendrait-elle toujours à diminuer, tandis que l'ennui tendrait-il toujours à s'accroître? Je le crois et j’attise mes brûlures pour ne pas être mangé par les vers.
Je suis orangé quand le soleil me caresse tendrement la peau, suis-je issue d’une addition entre deux caractères distincts, une carotte ou un âne qui court après, une vitamine C ou un amas d'agrumes juteux lorsqu’on me presse … Acide et sucré voilà sans doute la dualité de mon caractère.
Je suis jaune quand je suis primaire ou malade, une écorce de citronnier spontanée, un avertissement, serais-je un péril ou une croisière tout dépend de la météo?

Je pourrais continue à me coller ces sept couleurs sur la peau ou sur mes pensées peu importe, le monde s’en fout de savoir ce que je ressens, qui je suis, le monde marche si vite et si seul. Plus nous sommes nombreux plus on évite les autres, comme si l’autre devenait un adversaire à abattre, une couleur négative ou une nuance sans importance, comme si nous étions soit noir soit blanc. Serions-nous sur le déclin, sur une pente où seule la victoire compte? Nous n’avons jamais autant aimé les pyramides, pourvu que l’on se trouve au sommet, à dominer la poussière, à faire jeu égal avec les nuages et toucher au plus près ces fameux faisceaux de lumière solaire. Comme si nous voulions à la fois être purifié et assener la vérité absolue...

Qui suis-je? Sans doute qu'une poussière qui pense aux autres avant de penser à elle!

lundi

Onze octobre amer et des poussières...

Jeune barque échouée à la coque désorientée
Violentée par l'encre de marées successives et noires
Je te vois et t'entends crier ton désespoir
Remontée descendue au gré du vent passé

Ton profil esquissé comme un mirage sous-marin
Tes complaintes déchirantes d'un cétacé blessé
Ton corps sage accolé sur ton corail rouge insoupçonné
Réunissent mes sens invisibles à tes chagrins

Lorsque ta silhouette sombre au couchant se fond
Se détache derrière un soleil fuyant hivernal
Ne voit-on pas sortir de l'onde un animal
D'une cage étrange là-bas vers l'île de la tentation

Et moi je te regrette et souffre de te voir
Coulé à la dérive dans un vase amer masculin
Serais-tu l’abysse intime d’un banc de dauphin
Une drague à guichet fermé une simple lueur d'un soir 

Une pièce ronde avec des coins

Quand le monde marche sur la tête, l’homme s’interroge.
La réalité se passe à l’étage d’un bâtiment industriel, identique à ceux d’à côté ou d’ailleurs. L’uniformisation comme la mondialisation c’est un peu le délabrement de l’originalité et d'une identité propre, tout le monde s’en fiche, du moment qu’il travail baise et bouffe. Les temps sont durs pour la plupart des femmes et hommes de ce pays, comme certains se plaisent à dire sans cesse.
Un bardage de lames blanchâtres recouvre horizontalement les façades, peuplées d’ouvertures sales, petites ou condamnées. C’est le style architectural des années 90, du Nord au Sud d'Est en Ouest c'est le même scénario… Ni laid ni beau, un passe-partout sans grand talent, sans risque de choquer ou de provoquer l'admiration, merci le plan d'occupation des sols et règlement castrateur ! Pauvres architectes, condamnés pour le plus grand nombre à dessiner des cubes sans âmes sans grand destin. Il dessine leur alimentaire, au diable la création et vive la copie. Et soudain quand on libère leurs fantasmes, ils nous construisent des bâtiments sans queues ni têtes! Par manque d'habitude, ont-ils perdu leurs âmes?
L'homme est toujours là, son regard ne s’échappe pas, puisque le bureau n’a pas de fenêtre donnant sur l’extérieur. C'est une prison journalière, il s'échappe juste le soir mais revient sans bracelet détecteur chaque matin, machinalement.
L’homme rentre le matin et ressort le soir, flirtant avec le soleil sans jamais vraiment le voir et le caresser. Il ne le respire pas, il se climatise.
L’homme reste dans le noir en compagnie de ses tubes fluorescents encastrés dans un faux-plafond  parsemé de nuages gris. C’est dans l’air du temps de vivre artificiellement laissant la lumière et l’air naturel à l’extérieur ! Comme si les faux-semblants apportaient un bienfait à contrario cette petite liberté organique agacerait la productivité.
De toute façon, notre homme, la plupart du temps, qu'il fasse mauvais ou beau, lorsqu’il sonne midi, il reste dans le noir sous cette lumière glauque à économie d'énergie identiques à son bureau.
Et il s'assied sur une chaise suédoise à l’intérieur d’une pièce faisant office de cuisine toujours sans fenêtre juste un skydom opaque où les oiseaux passant font tâche d'encre dans le ciel bleu. Cuisine équipée d’un réfrigérateur, d’un micro-onde, d’une table, de quatre chaises et d’un bac inox déposé sur un meuble en stratifié blanc l’ensemble ayant été acheté il y a dix déjà dans les premier prix.
Une fois son plastique avalé, ou devrais-je dire sa gamelle engloutis, cette nourriture indescriptible à la recette indéchiffrable, il descend à la caméra café !
Personne, il avale sans se brûler sa pisse d'âne ou devrais-je dire un jus de chaussette de crossman.
Il remonte par l'escalier gris souris glissant métallique qui sonne le glas de quelques chutes chaque mois.
Le voilà dans son bureau. Un bureau simple carré, deux portes vitrées l’une donnant sur un couloir et l’autre sur un balcon surplombant un atelier d’exposition. Une exposition voulant regrouper le savoir faire de l'entreprise ou plutôt révélant la supercherie d'un mythomane farceur ou escroc, c'est amas de n'importe quoi est l'image même de la démagogie et du cynisme. C'est une sorte de fille de joie qui expose ses charmes à son maquereau où le client n'existe pas. Car le maquereau c'est en même temps la fille de joie ! Oui je vous accorde nous avons à faire à un cas clinique tout à fait singulier. L'homme passe là ou la direction fait la grâce ...
L'activité se porte bien, elle se situe dans une niche haut de gamme où tout est beau si le produit coûte cher, absurde vous me direz, pas du tout cela fonctionne, à croire que la richesse rend aveugle l'inculte. Les marges sont colossales alors que les salaires, la gratitude, le respect, la répartition, l’intéressement n’existent pas, c’est même le sport fétiche et méprisable du cerveau mythomane. Faire croire au père noël pour mieux engraisser le canard afin qu'il mange son foie gras tout seul  laissant les plumes aux salariés et le duvet aux favoris de la basse-cour. Les mêmes qui valorisent et capitalisent l’image de la société les mêmes condamnés à une retraite incertaine ... L'homme vous salue bien bas et vous demande les bras en l'air si vous sentez bien rien dans votre postérieur ... Comme on dit : "qui rira bien rira le dernier !"


vendredi

Trompe-la-mort ou l'overdose

Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Nourrie d'une terre grasse à la robe blanche sous l'herbe tendre
Au bord du mirador tu t'enfonces à révéler l’immobilité des marbres 
Le temps meurt en transe et tu danses face au condor

Livre d'or ouvert déchiré au sein du verbe rouge comme reflet
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Une eau sale à l'intérieur de tes veines polarise un germe à l'ourlet
De ta quintessence pénétrant tes frontières sans passeport

Les creux de tes pores suintent encore la goutte de l’homme
Le dégoût de l’oeuvre des eaux ruisselle de caresses d’épines achromes
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Où la mémoire de ta peau diaphane hurle une musique savante face au picador

Respirant cette poudre t'injectant ce liquide ton fluide transpire la voie du corridor
Glaciale chaleur vierge disparaît laissant un signal distinctif
Tu ne renouvelleras plus comme à chaque fois la loi de l’écho craintif
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort

mardi

Sur la place des quatre sans cul

Avant la lecture de ce loufoque érotico-campagnard il faut être détendu et avoir l'esprit bien en place...
C'est du septième degré Ô juste ciel ! 

Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Voilà le va-et-vient
La fameuse danse des pingouins
Elle sort l’engin
Enfin son cousin
Je me suis toujours posé la question
Vous aussi
Maman comment on fait les bébés
En regardant la télé
Revenons à nos moutons
Ouf merci
C’est quoi cet engin
Ben
Il y a le modèle Hollandais
Français
Chinois
Ma foi
Ils ont opté pour la qualité
Ils n’aiment pas les machines débridées
Auraient-ils peur de faire un bide
Ou de finir à la une du journal local dans une histoire morbide

Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Serait-ce le nouveau dispositif communal pour faire des essais de pénétration
Un truc tropical encore bidon s'exclame Léon
Après les affaissements de la mère Culot
Situé au fond du cul de sac
Impasse du Sérac
C'est inscrit dans les annales
De cette petite commune rurale
Ce truc serait un tord-boyau
Il comprend un train de tiges se terminant par une pointe conique
Permettant de déterminer les caractéristiques mécaniques
Du sol in situ ré mi sol la si do sol do do


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Et puis submergée par un désir quotidien emmêlée dans ses draps dénoués
Toujours éprise par le nain de jardin caché sous l’oreiller
Une vieille version rose de la série blanche neige et les sept mains
Des années quatre vingt
Un vieux modèle déposé par Brigitte Lahaie
Déjà un made in China gravé sur le fond en violet
Le corps gras et nu encadré par deux lampes de chevet
Puant le bouc ramenées du Maroc suite à un voyage organisé s’il vous plaît
Pauvre Madame Culot soumise sans être satisfaite par la bannette de son cher
Et pourtant bon marché mari boulanger venant du Loire et Cher
La femme de ce dernier choisit comme tous les samedis soirs d’aller au cinéma d’à côté
Avec le jeune cousin l'engin de son défunt premier mari Félicien fils du boucher


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Elle l’a posé plus d’une fois son gros cul dans ce bordel
Des heures ininterrompues sauf par la mouille Ô cruelle
Finissant par irriter la toile de jute de la bergère
Ce soir à l’affiche « Les quatre cent coups »
Cela devrait plaire à beaucoup
Une métaphore amoureuse une panoplie de jambe en l’air
Un Truffaut revisité une sorte de nouvelle vague
Non mais sans blague
Un scénario sous la ceinture avec spermatozoïdes et cornichons extra fin
Fin
Non on continue car vous avez faim
La bourgeoise sous l’œil du guichetier
Sort la petite monnaie de son jupon perforé
Modèle Kiabi peau d’âne ou d’orange
Comme c’est étrange
Fesses lourdes tenues par une paire de hanches gracieuses et potelées
L’ensemble est affriolé bariolé surmonté surpiqué
Ici c'est la mode à Beuvron-en-Auge serait-elle prête
A dégainer pour se faire tirer comme la mamelle d’une vache à lait avant la traite
La mère Culot coincée dans le fauteuil rouge grenade dégoupille le puceau
Assis à côté d’elle rouge sang de bœuf le fils du boucher va exploser du robinet
Ce gros niais
A force de la serrer pour ne pas éclater le berlingot trop tôt
Le pauvre un éjaculateur précoce au prépuce écarlate à force de se tirer le manche
Tous les jours et au nom de Dieu même le dimanche


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Prose... statique
Pas de panique...
Et pendant tout ce temps, le boulanger se réchauffe les grelots auprès de sa blonde et du feu de bois. Il reste en slip blanc kangourou pour la ventilation devant ses miches bien cuites et dorées toutes les nuits, comme s’il voulait les faire sauter de joie, les faire rougir de plaisir !
C’est la petite du coiffeur, la Bernadette qui se tape les livraisons des baguettes sans en goûter la mèche brûlante et ce n’est pas l’envie qui lui manque. Le boulanger perd souvent ses mains sur ce derrière d'ingénue de cette vicieuse. Mais les neurones dans la cafetière et sa mère qui lui bourre le crâne qu’elle finira en enfer si elle éteignait un jour la bougie du boulanger avec sa langue, la jeune garce fait juste monter le mercure et tendre la poche du kangourou à chaque Angélus !
Cette grenouille de bénitier la Josette, avait pourtant bien trempé son cul dans la rivière avec le croûton Gaston, le frère du boulanger quand elle avait 18 ans. Gaston a fini chez les jésuites à se faire cirer le fion pendant que notre Josette a fini chez le coiffeur Léon, se faire mettre un cadenas en forme de bigoudis.
Depuis ce jour, la grenouille est folle dingue de la borne d’incendie installée en face du presbytère, après la guerre du feu, pour se refroidir la crête de dindon, la bourgeoise finit toujours à minuit par se mettre la figue dans la glacière été comme hiver !
Léon le coiffeur pompier volontaire s'amuse à lui décongeler les moustaches chaque matin, ce qui lui permet de ne pas perdre la main ! Voilà comment se termine cette histoire de tire bouchon, de cul et de campagne là-bas dans une petite bourgade oubliée dans un vallon où quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert, où tout le monde rêve d'attraper le cul de son voisin. Moralité, qui a dit qu'à la campagne on s'ennuyait à mourir !



Bravo d'avoir lu jusqu'au bout ! Vous avez gagné un séjour d'une semaine chez la mère Culot la reine du tord-boyau ! Inscription sur mp. Nota elle n'aime pas les commentaires trop secs, cela lui irrite la gorge, mais n'est pas contre un petit blanc avec une rondelle de saucisson.

Adore-t-il soleil levant

Adore-t-il l’eau de ton parfum qui éclabousse ses plus intimes surprises
L’eau de tes yeux lorsque tes mots les plus doux le séduisent
L’eau de ton amour sur laquelle son âme aime s’alanguir
L’eau de ton bain lorsque son corps s’enduit de ton suc à chérir

Adore-t-il l’émotion unique de tes bouquets acidulés
L’émotion luxuriante des tes fantasmes habités
L’émotion absolue de tes légendaires pensées d'orchidées
L’émotion matinale de ta nuque sur l’oreiller

Adore-t-il ton regard prune de Damas l'orientale
Ton sourire alcalin aux lèvres d'une quiétude sentimentale
Ta peau fleur de Champaca douce et onduleuse
Tes cheveux en bois d’Amarante aux couettes amoureuses

Il adore le silence de tes nuits et le désordre de tes jours
La force de tes contours et la fragilité de ton regard velours
La légèreté de tes fantaisies et l'équilibre de ta vie
Ta passion cachée charnelle sous les douze coups de minuit



Champaca: Originaire de l'Himalaya,  ce petit arbuste est de la même famille que le magnolia.
Bois d'Amarante: Le bois violet est l'une des essences précieuses que compte la Guyane. On le nomme également Amarante. C'est un arbre de taille élevée qui oscille ente 38 et 45 mètres pour un diamètre de 50 à 80 cm. Il peut même atteindre le mètre de diamètre.

La mélodie du bonheur

Un homme
Né d'une terre glaise 
Baise 
Le sol pétri d'insouciance 
Une femme
Tombée d'une falaise
 Baise 
Le ciel béni d'une clairvoyance

Sur les rivages 
De ses cœurs en esclavage
Battront-ils encore la chamade 
Sous une pluie sèche d'accolades 
Ainsi va la vie
Bercée par l'esprit 
Du sans-souci

Ô mystère
De sens interdits
Laisserais-tu faire
Ces réunions jusqu'au paradis

Harmonieux duel
Éphémère tempête
Que le ciel 
Ne nous tombe pas sur la tête

Ô vie cruelle




lundi

Le sacre d’une fleur de lotus

La nuit se promène rarement seule
La céleste étendue sur l'étang gondole
Ingénu pétale blanc rosé
Vivace gracieuse à la tige ramifiée

Protégée par de longs pédoncules
Elle murmure ses songes incrédules
Serait-ce l'heure de vérité
Celle d'aimer

Ta pollinisation génère sur mes sèches rivières
La dépose de graines millénaires
Un parfum doux aux saveurs sucrées et amères
Un merveilleux gâteau de lune sans frontière

Ô rhizome de tes profondeurs
Accroche-toi au fond de moi
Tes akènes germeront sur mon coeur
Et demain matin fleurira la plus délicieuse des fleurs

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