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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Sur la place des quatre sans cul

Avant la lecture de ce loufoque érotico-campagnard il faut être détendu et avoir l'esprit bien en place...
C'est du septième degré Ô juste ciel ! 

Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Voilà le va-et-vient
La fameuse danse des pingouins
Elle sort l’engin
Enfin son cousin
Je me suis toujours posé la question
Vous aussi
Maman comment on fait les bébés
En regardant la télé
Revenons à nos moutons
Ouf merci
C’est quoi cet engin
Ben
Il y a le modèle Hollandais
Français
Chinois
Ma foi
Ils ont opté pour la qualité
Ils n’aiment pas les machines débridées
Auraient-ils peur de faire un bide
Ou de finir à la une du journal local dans une histoire morbide

Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Serait-ce le nouveau dispositif communal pour faire des essais de pénétration
Un truc tropical encore bidon s'exclame Léon
Après les affaissements de la mère Culot
Situé au fond du cul de sac
Impasse du Sérac
C'est inscrit dans les annales
De cette petite commune rurale
Ce truc serait un tord-boyau
Il comprend un train de tiges se terminant par une pointe conique
Permettant de déterminer les caractéristiques mécaniques
Du sol in situ ré mi sol la si do sol do do


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Et puis submergée par un désir quotidien emmêlée dans ses draps dénoués
Toujours éprise par le nain de jardin caché sous l’oreiller
Une vieille version rose de la série blanche neige et les sept mains
Des années quatre vingt
Un vieux modèle déposé par Brigitte Lahaie
Déjà un made in China gravé sur le fond en violet
Le corps gras et nu encadré par deux lampes de chevet
Puant le bouc ramenées du Maroc suite à un voyage organisé s’il vous plaît
Pauvre Madame Culot soumise sans être satisfaite par la bannette de son cher
Et pourtant bon marché mari boulanger venant du Loire et Cher
La femme de ce dernier choisit comme tous les samedis soirs d’aller au cinéma d’à côté
Avec le jeune cousin l'engin de son défunt premier mari Félicien fils du boucher


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Elle l’a posé plus d’une fois son gros cul dans ce bordel
Des heures ininterrompues sauf par la mouille Ô cruelle
Finissant par irriter la toile de jute de la bergère
Ce soir à l’affiche « Les quatre cent coups »
Cela devrait plaire à beaucoup
Une métaphore amoureuse une panoplie de jambe en l’air
Un Truffaut revisité une sorte de nouvelle vague
Non mais sans blague
Un scénario sous la ceinture avec spermatozoïdes et cornichons extra fin
Fin
Non on continue car vous avez faim
La bourgeoise sous l’œil du guichetier
Sort la petite monnaie de son jupon perforé
Modèle Kiabi peau d’âne ou d’orange
Comme c’est étrange
Fesses lourdes tenues par une paire de hanches gracieuses et potelées
L’ensemble est affriolé bariolé surmonté surpiqué
Ici c'est la mode à Beuvron-en-Auge serait-elle prête
A dégainer pour se faire tirer comme la mamelle d’une vache à lait avant la traite
La mère Culot coincée dans le fauteuil rouge grenade dégoupille le puceau
Assis à côté d’elle rouge sang de bœuf le fils du boucher va exploser du robinet
Ce gros niais
A force de la serrer pour ne pas éclater le berlingot trop tôt
Le pauvre un éjaculateur précoce au prépuce écarlate à force de se tirer le manche
Tous les jours et au nom de Dieu même le dimanche


Quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert
Prendrait-elle l'air

Prose... statique
Pas de panique...
Et pendant tout ce temps, le boulanger se réchauffe les grelots auprès de sa blonde et du feu de bois. Il reste en slip blanc kangourou pour la ventilation devant ses miches bien cuites et dorées toutes les nuits, comme s’il voulait les faire sauter de joie, les faire rougir de plaisir !
C’est la petite du coiffeur, la Bernadette qui se tape les livraisons des baguettes sans en goûter la mèche brûlante et ce n’est pas l’envie qui lui manque. Le boulanger perd souvent ses mains sur ce derrière d'ingénue de cette vicieuse. Mais les neurones dans la cafetière et sa mère qui lui bourre le crâne qu’elle finira en enfer si elle éteignait un jour la bougie du boulanger avec sa langue, la jeune garce fait juste monter le mercure et tendre la poche du kangourou à chaque Angélus !
Cette grenouille de bénitier la Josette, avait pourtant bien trempé son cul dans la rivière avec le croûton Gaston, le frère du boulanger quand elle avait 18 ans. Gaston a fini chez les jésuites à se faire cirer le fion pendant que notre Josette a fini chez le coiffeur Léon, se faire mettre un cadenas en forme de bigoudis.
Depuis ce jour, la grenouille est folle dingue de la borne d’incendie installée en face du presbytère, après la guerre du feu, pour se refroidir la crête de dindon, la bourgeoise finit toujours à minuit par se mettre la figue dans la glacière été comme hiver !
Léon le coiffeur pompier volontaire s'amuse à lui décongeler les moustaches chaque matin, ce qui lui permet de ne pas perdre la main ! Voilà comment se termine cette histoire de tire bouchon, de cul et de campagne là-bas dans une petite bourgade oubliée dans un vallon où quand Madame Culot fait son cinéma sur la place des quatre sans cul entre un pénétromètre statique et une tasse de thé vert, où tout le monde rêve d'attraper le cul de son voisin. Moralité, qui a dit qu'à la campagne on s'ennuyait à mourir !



Bravo d'avoir lu jusqu'au bout ! Vous avez gagné un séjour d'une semaine chez la mère Culot la reine du tord-boyau ! Inscription sur mp. Nota elle n'aime pas les commentaires trop secs, cela lui irrite la gorge, mais n'est pas contre un petit blanc avec une rondelle de saucisson.

24 commentaires:

  1. Je passe, je comprends, je lis... pas surprise le journal de la place et toutes ses nouvelles...
    Tes présentations de la vie cachée et mouvementée de la campagne sont vives presque réelles....
    Merci pour le thé vert
    galatea qui boit du Lavazza

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  2. C'est la "Gazette" du village!! Mdr!!!!

    Bises
    Conception

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  3. Excellent !! Je ne me suis bien amusée à vous lire.
    Voilà un petit village qui ne s'ennuie pas et où tout le monde participe activement à sa vie sociale. La fête au village ne doit pas manquer de piquant.

    Bulle d'oxygène

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  4. Merci à vous d'avoir lu ce journal intime approuvé par la fille de Micheline, elle même fille d'une ancienne bête humaine retraité de la SNCF Culot Roger mort électrocuté à 50ans et 1 jour dans la réserve à charbon de la gare de Gland... Il avait perdu à cet endroit symbolique son dentier la veille de son départ à la retraite! Et qui a perdu ses acquis! hein qui ? Ben lui Roger Culot dit Roger Rabbit qui est parti trop vite ... Alléluia! Nota mon voisin est lui dans le même cas mais toujours en vie!
    Pour vos vacances de la Toussaint, Micheline à encore de la place dans son gîte de France,
    Adresse de Madame Culot Micheline 56 rue du Sérac 02400 Gland 03.23.83 ....suite dans les pages blanches!
    Remercie ... à Conception galatea et bulle_d'oxygène

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  5. si je n'abuse la place des 400 cent cul c'est à Chambery
    Amitiés
    james

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  6. "Antre" des 4 sans cul et la tarte Tatin où se retrouve le point G de Madame Culot et son thé vert .....J'ai bien connu les 4 sans cul, mais pas vu de Madame Culot et je le regrette...

    Hilarant

    Sélénaé

    PS: Oui James c'est à Chambéry, j'ai pris le bus pendant plusieurs années là à regarder ces pauvres bêtes sans cul .......

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  7. Pour l'historique des 4 sans cul ... Pour James
    Erigé en 1838 par le sculpteur grenoblois Sappey, à la mémoire du Général de Boigne (1751-1830) qui acquit gloire et fortune aux Indes. Revenu dans sa ville natale, il sut être généreux et montra qu'il était un urbaniste avisé en perçant au centre de la ville ancienne la monumentale " rue de Boigne " bordée de portiques à la mode turinoise. Cette statue représente quatre éléphants tronqués, d'où l'appellation familière " quatre sans cul ". Cette base est surmontée d'une colonne supportant la statue du général De Boigne.

    Sur cette place à l'époque il y avait les plus grandes salles de cinéma de la ville... Et moi je les connais bien ses salles entre 1984 et 85 ... bref le temps passe Ah Sélénaé Borsalino a du goûter à ces belles trompes n'est-ce pas
    Mais l'histoire de fond se passe au village de Gland qui est situé dans le département de l' Aisne de la région de la Picardie. Le village de Gland appartient à l'arrondissement de Château-Thierry et au canton de Château-Thierry.
    Les habitants de Gland étaient au nombre de 452 donc pas loin des 400 culs

    Madame Culot à vis vous a éclairer sur quelques élèments serait-elle une LED ou pas ... Allez la voir !


    James Px. Historien lampiste.

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  8. Mon cher James

    On dirait que ta plume explose en ce moment, quel verve !!!

    J'ai bien rigolé.

    Tu lui a donné tous les culots à ta madame qui aime un petit blanc avec une rondelle de saucisson !!

    ça nous change de celle qui adorent les grands noirs avec le saucisson en ENTIER !!! (j'ai pas pu m'en empêcher...)

    Il s'en passe des choses par chez elle.... Hi... Hi...

    Bisous

    LANDE

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  9. Jme voulais un commentaire a la hauteur de tes mots mais je m'abstiens .de crainte d'être rappelée a l'ordre.Je suis hilare tu as trempé ta mouillette dans une encre bien parti..cul..ière. vive la Savoie!!!..val

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  10. Merci à tous et j'ai reçu un message de Micheline sont gîte est bien fourni pour la Toussaint ...

    valvalou38... Alors tu vas changer de crémerie du va passer de la noix au melon ... Hum et la saucisse elle suit aussi l'ampleur du changement Heu arrêt de picoler du Chignin Bergeron

    LANDE DOUILLETTE ... Il s'en passe des choses par chez elle. Et je ne dis pas tout
    Enfin il y a sans doute une suite après Toussaint pour Noël et pour Pâques

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  11. Bonjour James Px.

    Votre place des quatre sans cul
    D'images d'épinal est ddue.

    Baisers
    arsin0e

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  12. arsin0e ...Votre place des quatre sans cul D'images d'épinal est dodue.
    J'adore quand on me vouvoie et je ne suis pas le père dodue non plus

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  13. par toutatis ! c est autour de ces pachydermes que l on a dejà du se croiser,l ami.
    au fond du boulevard, a droite le chapon fin,cimetière de ma jeunesse,en face du palais de justice,cimetière de mon avenir.

    mandrinmodern,né a cinquante mètre du monument a vol d oiseau ou a un jet de trompe si vous préferez.

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  14. Je me rappelle avoir gerbé sous la trompe d'un des 4 mais lequel ? Je me rappelle plus le nom des tords boyaux mais mes photos souvenirs me le rappellerons bien assez tôt
    et merci pour ton commentaire averti, Vive la Savoie libre

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  15. j'ai lu jusque bout !.... et même regardé la vidéo sur l'étude du sol !!! sourire..
    Destinée

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  16. Rats des Goûts ou rats des champs....à suivre comme une petite souris verte...Belle journée champêtre James


    LORCHIDEE

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  17. Destinée

    Sous un oeil satitique et d'après des histoires vraies ...

    C'est le streap tease d'une bourgade ...

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  18. nous sortons en fiacre avec mes deux amis au gros cul on nous appelle les sis fesses et ne vous en déplaise cher ami nous irons danser sur le pont des trognons où vous vîtes nos frères
    manger du saucisson
    je suis au 18° degré en bas ne descendez pas en homme volant vous allez vous accrocher à mon balcon et basculer dans l'érèbe
    à plus en enfer
    maudit jeune
    marinette cassandre
    La Dame

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  19. LORCHIDEE
    Quand faut y aller faut y aller ...
    A plus
    James Px. Technicien en sols mous

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  20. Je reviendrais lire quand j'aurai l'esprit ne serait-ce qu'un peu en place.
    Salutations.

    L-or-en_main-franche

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  21. et pour ceux qui ne sont qu'allés à la fin, on gagne aussi ?
    j'ai pansé aux quatre sans cou de Desnos et n'ai pas pu vous lire sans rire, mais je reviendrai (chercher le cadeau)

    Ambilca

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  22. Quand faut y aller faut y aller ... même deux fois ! Quand la première pénétration c'est mal passé il faut changer l'embout de la tige !

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  23. James si j'ai mal aux cotes ce sera de ta faute, je rigole toute seule en lisant cette satyre, cette caricature de société si bien brossée et si bien observée!
    C'est génial et je suis plus détendue maintenant.
    Bisous et merci pour cet humour caustique!
    et j'en redemande.

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  24. J'adore cette chronique amoureuse, enfin presque!
    Les aventures erotico-rigolotes de cette pauvre madame Culot devant se satisfaire de la banette de son boulanger de mari!
    je me suis vraiment amusée devant tout ces détails croustillants de rire!
    une satyre géniale!

    Bisous James

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