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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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lundi

Une pièce ronde avec des coins

Quand le monde marche sur la tête, l’homme s’interroge.
La réalité se passe à l’étage d’un bâtiment industriel, identique à ceux d’à côté ou d’ailleurs. L’uniformisation comme la mondialisation c’est un peu le délabrement de l’originalité et d'une identité propre, tout le monde s’en fiche, du moment qu’il travail baise et bouffe. Les temps sont durs pour la plupart des femmes et hommes de ce pays, comme certains se plaisent à dire sans cesse.
Un bardage de lames blanchâtres recouvre horizontalement les façades, peuplées d’ouvertures sales, petites ou condamnées. C’est le style architectural des années 90, du Nord au Sud d'Est en Ouest c'est le même scénario… Ni laid ni beau, un passe-partout sans grand talent, sans risque de choquer ou de provoquer l'admiration, merci le plan d'occupation des sols et règlement castrateur ! Pauvres architectes, condamnés pour le plus grand nombre à dessiner des cubes sans âmes sans grand destin. Il dessine leur alimentaire, au diable la création et vive la copie. Et soudain quand on libère leurs fantasmes, ils nous construisent des bâtiments sans queues ni têtes! Par manque d'habitude, ont-ils perdu leurs âmes?
L'homme est toujours là, son regard ne s’échappe pas, puisque le bureau n’a pas de fenêtre donnant sur l’extérieur. C'est une prison journalière, il s'échappe juste le soir mais revient sans bracelet détecteur chaque matin, machinalement.
L’homme rentre le matin et ressort le soir, flirtant avec le soleil sans jamais vraiment le voir et le caresser. Il ne le respire pas, il se climatise.
L’homme reste dans le noir en compagnie de ses tubes fluorescents encastrés dans un faux-plafond  parsemé de nuages gris. C’est dans l’air du temps de vivre artificiellement laissant la lumière et l’air naturel à l’extérieur ! Comme si les faux-semblants apportaient un bienfait à contrario cette petite liberté organique agacerait la productivité.
De toute façon, notre homme, la plupart du temps, qu'il fasse mauvais ou beau, lorsqu’il sonne midi, il reste dans le noir sous cette lumière glauque à économie d'énergie identiques à son bureau.
Et il s'assied sur une chaise suédoise à l’intérieur d’une pièce faisant office de cuisine toujours sans fenêtre juste un skydom opaque où les oiseaux passant font tâche d'encre dans le ciel bleu. Cuisine équipée d’un réfrigérateur, d’un micro-onde, d’une table, de quatre chaises et d’un bac inox déposé sur un meuble en stratifié blanc l’ensemble ayant été acheté il y a dix déjà dans les premier prix.
Une fois son plastique avalé, ou devrais-je dire sa gamelle engloutis, cette nourriture indescriptible à la recette indéchiffrable, il descend à la caméra café !
Personne, il avale sans se brûler sa pisse d'âne ou devrais-je dire un jus de chaussette de crossman.
Il remonte par l'escalier gris souris glissant métallique qui sonne le glas de quelques chutes chaque mois.
Le voilà dans son bureau. Un bureau simple carré, deux portes vitrées l’une donnant sur un couloir et l’autre sur un balcon surplombant un atelier d’exposition. Une exposition voulant regrouper le savoir faire de l'entreprise ou plutôt révélant la supercherie d'un mythomane farceur ou escroc, c'est amas de n'importe quoi est l'image même de la démagogie et du cynisme. C'est une sorte de fille de joie qui expose ses charmes à son maquereau où le client n'existe pas. Car le maquereau c'est en même temps la fille de joie ! Oui je vous accorde nous avons à faire à un cas clinique tout à fait singulier. L'homme passe là ou la direction fait la grâce ...
L'activité se porte bien, elle se situe dans une niche haut de gamme où tout est beau si le produit coûte cher, absurde vous me direz, pas du tout cela fonctionne, à croire que la richesse rend aveugle l'inculte. Les marges sont colossales alors que les salaires, la gratitude, le respect, la répartition, l’intéressement n’existent pas, c’est même le sport fétiche et méprisable du cerveau mythomane. Faire croire au père noël pour mieux engraisser le canard afin qu'il mange son foie gras tout seul  laissant les plumes aux salariés et le duvet aux favoris de la basse-cour. Les mêmes qui valorisent et capitalisent l’image de la société les mêmes condamnés à une retraite incertaine ... L'homme vous salue bien bas et vous demande les bras en l'air si vous sentez bien rien dans votre postérieur ... Comme on dit : "qui rira bien rira le dernier !"


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