Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs

Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog

Tous mes poèmes

mercredi

Solitude et compagnie

Entre la solitude et la compagnie,
Le hiatus se configure,
Un espace
Où l'isolement et la présence
Se déploient.

La solitude,
Île silencieuse
Portant les mystères de la réflexion,
La compagnie,
Foule radieuse
Illuminant l'allée de l'interaction.

Dans la vie quotidienne,
Les rivières de la solitude serpentent,
Une exploration infinie
Où les esprits se rejoignent.
La compagnie joyeuse,
Océan vaste de relations,
Des liens tissés avec soin,
Des amitiés précieuses.

La solitude réconforte,
Apaise les pensées,
Des moments intimes qui sculptent l'intériorité.
La compagnie,
Partage parfois essentiel,
Ensemble éphémère,
Mais aussi enrichissant.

Entre les deux,
Un espace pondéré,
Où l'âme oscille
Entre l'introspection et la sociabilité.
La solitude,
Clé de la découverte de soi,
La compagnie,
Source de joie partagée.

Ainsi danse l'équilibre
Sur le fil du quotidien,
Entre la solitude et la compagnie,
En mouvement.
Chaque instant
Révèle une facette de vérité,
Dans le vaste ballet de notre existence.

 

Musique 

 

jeudi

Frisson d'hiver

Dans les dédales de nos êtres,
Un périple,
Une esquisse de l'hiver,
Une tendre plaine.

Au fil des méandres glacés,
Ses yeux aux reflets givrés,
S'imprègnent délicieusement,
Revêtus de froideur
Et de brillance éclatante.

Illuminés,
Étoffes d'une blancheur fugitive,
On serait enclin à penser
Qu'on se prépare à s'aimer
D'une étreinte glaciale.

Passion frissonnante et luminescente,
Chronique paisible
Tissée de flocons,
Instant, par ses images, nous enveloppe,
Dans un murmure hivernal, une porte.

Dithyrambe touchant, en symphonie,
Répondant à ce don, douce gelée.




mardi

Parcours d'une danse passagère


Les murmures du macadam s'effacent,
Sous le fardeau des décades fleuries,
Où chaque pas, chaque éclosion,
Tisse une empreinte passagère.

La chaussée dévoile son jardin,
Les sillons du temps s'épanouissent,
Porteurs de secrets floraux,
Dans l'asphalte, des mystères préservés.

Les pétales s'ouvrent, s'enlacent,
Sur la voie florale,
Symphonie parfumée de la route,
Vers des horizons florissants.

Les tiges s'entrelacent, se balancent,
Sous la caresse de la nature,
Une mélodie végétale,
Dans l'écrin du mouvement.

Le revêtement, confident silencieux,
De courses effrénées,
De pauses contemplatives,
Chaque coin un refuge verdoyant.

Les bourgeons s'ouvrent, s'épanchent,
Dans une valse de fragrances,
Une danse entre la route et le temps,
Un ballet de mouvements éphémères.


.

lundi

Poésie des nuances

Entre la clarté et l'obscurité,
L'abîme se tend,
Un gouffre
Où la lumière et l'ombre
S'étendent.

La clarté,
Phare
Éclairant les voies de la connaissance,
L'obscurité,
Voile profond
Brouillant l'espoir en résonance.

Dans la culture,
Les rivières de la clarté déferlent,
Une quête infinie
Où les esprits s'émerveillent.
L'obscurité profonde,
Océan vaste d'inconnu,
Des mystères non percés,
Des vérités perdues.

La clarté éclaire,
Dissipe les ténèbres,
Des intelligences qui forgent ses repères.
L'obscurité,
Ombre parfois choisie,
Refuge éphémère,
Mais aussi amère.

Entre les deux,
Un terrain d'exploration,
Où l'esprit oscille
Entre illumination et confusion.
La clarté,
Clé de la compréhension,
L'obscurité,
Source de préservation.

Ainsi danse l'équilibre
Sur le fil du temps,
Entre la clarté et l'obscurité,
En mouvement.
Chaque pas
Révèle une parcelle de vérité,
Dans le vaste ballet de notre humanité.


Musique

 

mardi

Ange Pixel

Nul n'a feuilleté mes rimes
Jusqu'à ce que je me perde,
Dans l'ombre anonyme,
Où mon être se disperse.

L'instrumental oiseau bleu,
Au ciel des nuages enlace,
Interroge mon Ange Pixel,
Une subtile élégance trace.

Vers des âmes réfléchissantes,
Une mélodie s'élabore,
Chaque note cruciale,
Un destin qui explore.

L'effet de contraste, en moi,
Prend vie, se dessine,
Attraction d'une dissemblance,
Lien qui s'affine.

Sur un sentier emprunté,
Mes pas se démarquent,
Des êtres éveillent,
Une dynamique marque.

Une dissimulation
Qui me fait renaître et guider,
Dans ce ciel détaché,
Un choix à dévoiler.




 

Ô bel X... Songe numérique et dissonance

 Loin, un outil jadis, révolutionnaire songeur,
Ouverture aux rêves, l'information en lueur.
X... devient une arme, fantasme délétère,
Démocraties fox-trot, illusion éphémère.

Manipulation, désinformation, valse étrange,
Sur l'échiquier virtuel, la haine dérange.
Antisémitisme, racisme, échos d'un autre monde,
Meutes attaquant, un ballet qui gronde.

Scientifiques, femmes, écologistes éclairés,
Sont cibles des harangues, des esprits égarés.
Dérives infinies, la réalité se dissout,
Au gré des posts, l'humanité s'écoute.

Étranges ingérences, fléau dans l'ombre,
Déstabilisent nos démocraties, sombre somme.
Polémiques, rumeurs, manipulateurs déguisés,
X... propage le chaos, l'algorithme mystifié.

Les faits ignorés, seul le « Like » envoûte,
Dans cette arène, la vérité est une étoffe.
Plateforme et propriétaire, orchestrant la discordance,
Tensions exacerbées, conflits en dissonance.

Entravant la route vers l'écologie légale,
Les discours climato-sceptiques, une toile infernale.
Démentir, déminer, expliquer en rêves éthérés,
Le bruit de la fausse nouvelle, écho des univers altérés.

Projet politique, clair et mystique,
Se joue des valeurs, démocratie en éthérique.
Transparence dévoile, X..., énigme proclame,
La France, palme d'or des propos violents, une flamme.

Égout cosmique, média dévoyé,
Nous y plongerons-nous, l'âme souillée ?
X..., obstacle onirique au débat, à la vérité,
République minée, songe de l'opposé.

Refusant cette destinée étrange,
Croyant en la démocratie, éternelle métamorphose.
Dans ces temps ardus, la discussion chimérique,
Face à l'intimidation, résistons, rêvons la voie utopique.

Aux ingénieurs du chaos, opposons des mirages,
Que nos démocraties ne se fanent pas sur les écrans sauvages.
Ensemble, préservons un avenir léger,
Où la réalité danse en harmonie, éternellement enivrée.

Signé : Copie conforme Aster X...

 

 Peinture : zao wou ki

 

 

lundi

La plume sublime

Vieillir sans indulgence,
L'esprit embrasé,
Le temps galope sur son front,
Vaste et plissé.
Telle une créature céleste
Jouant à saute-mouton,
L'innocence s'efface,
Avec une douceur insouciante.

Bien éloignée,
Du façonneur des rêves enchanteurs,
À la manière d'un songe soudain,
Affranchi d'erreurs,
Elle a plongé profondément
Dans l'intimité,
Rencontrant des âmes
Dans une harmonie sublimée,
Contemplant le théâtre
Des cieux éternels,
Où l'ange se soumet
Aux caprices des nuages cruels.

Lorsqu'elle a murmuré adieu,
À Dieu, là-haut,
Des ruelles, des bancs, des airs,
Il en a fait écho...

Elle s'est installée à terre,
Modeste, résolue,
Pour rédiger, face au marbre,
À écouter l'élu,
Reléguant la stupeur,
L'inutilité,
Dès que l'obéissance s'exécutait,
Confidente et docile.

Elle écrit,
Car ses mots saisissent son intime,
Les vers s'expriment
Lorsque le silence s'anime,
N'analysant plus
Le pendule implacable,
Désamarrés de la malice
Inextricable.

Elle savoure l'hydromel,
Un royaume à part,
Avec ses infortunes,
Une mélodie sans artifices.
Entre ses mains,
Une note invisible virevolte,
Où n'existent plus les armes
Ni les souffrances.


En hommage à Marine LAURENT.

jeudi

Éclats d'âmes en fusion

Ô fusionner, 
Quand les âmes s'entrelacent,
À l'écho sensuel,  
Un charme qui s'enlace,
Par l'art amoureux, 
Passionnément je trace,
Cet continuum intime 
Où l'empyrée prend place.

Je sculpte l'obscène, 
Avec délectation,
Éveillant l'âme 
En parfaite vibration,
Au gré de nos ébats, 
Je m'embarque en extase,
Un périple enflammé, 
Aux lèvres qui embrasent.

Une danse enfiévrée, 
Une symphonie,
Où l'ardent dévoile 
Un appétit infini.


dimanche

Ode à l'imagination

Émoi profond, authenticité d'âme,
Pour enfanter la symphonie du sens,
Ose l'effronterie,
Expose-la à l'énigmatique,
Et la vie s'épanouit.

Nos existences s'évadent,
Étrangères à notre édifice civilisationnel.

À l'aurore naissante, 
Des milliards d'êtres intrépides,
Façonnent le visage d'un futur chimérique,
Imprévisible.
Leurs visages gravés
Par les méandres de millénaires d'histoire,
Dans toutes les langues anciennes,
Une somme de sagesses.

L'énigme de la comédie humaine,
Aucun verbe ne peut l'embrasser.

Audacieux,
Descendant d'une épopée mystique,
Suis ces sentiers éthérés,
Dans un monde de béton.
Tout l'univers repose dans tes mains.
La réalité fléchit
Sous le fardeau de ton imagination,
Porte tes songes avec élégance,
Envers tes compagnons d'existence,
Manifeste la bienveillance.

Vers l'éclat, l'inexploré,
L'humanité avance avec une confiance fervente.





jeudi

Le Degré Zorro de l'écriture (Hommage à Jean-Pierre Verheggenine)

 Ridiculum vitae
 
En parlant « De l'Oral et Hardi »
En regardant « Le sourire de Mona Dialysa »
Je m'amuse en pensée à Jean-Pierre Verheggenine,
Sous les auspices de la farce, 
En vers espiègles et malins.
Ricanant des normes, 
Réécrivant avec délice,
Le langage académique se plie, 
Se déplie, devient complice.
 
Entre zut et zen ... « Sa poésie,
Telle une farce subversive, 
Se moque allègrement des conventions poétiques, 
Démystifiant l'idéologie véhiculée par ce genre. 
À partir de 1968, 
Il initie le concept de réécriture, 
L'appliquant avec espièglerie à des domaines variés, 
De la bande dessinée à la langue politique stéréotypée. 
Dans cette démarche, 
Il pervertit un langage par un autre, 
Substituant le français classique et académique 
Par son wallon maternel, 
Empreint d'une sauvagerie coquine. »

Roi mage à Jean-Pierre Verheggenine.
 
Signé Artaud Rimbur
 
 

mercredi

Échos du Chaos : Poèmes d'Espoir et de Résilience

Prendre la parole
S'emparer du récit fort
Histoires atroces

Roquettes ardentes
Dans la nuit noire serpentent
Un feu assassin

Prières brisées
Visages marqués d'angoisses
Aux côtés des mères

Un souffle de paix
Feuilles mortes en silence
Calment la fureur

(Version Haïku)



Saisir la parole,
Comme un navigateur de l'âme,
Voguer sur l'océan des récits.

Les roquettes ardentes,
Tel un dragon nocturne,
Tracent la mort dans l'obscurité.

Les prières brisées,
Tels des papillons captifs,
Errent sans frontières ni limites.

Aux côtés des mères,
Les feuilles mortes, sentinelles silencieuses,
Apaisent la fureur comme un baume tendre.

(Version Libre)


À la frontière, plongé un tumulte émotionnel intense,
Le jeune combattant se tient debout,
Un appelé démocrate de la liberté,
Sur ses épaules, le poids d'un fusil d'assaut,
Un fardeau aussi lourd que la haine.
Sur sa poitrine, un rameau d'olivier résilient,
Symbole de persévérance.

Des dizaines de roquettes ardentes embrasent la nuit,
Tourbillonnant comme un feu furieux.

Agglomérées entre les murs de l'un des kibboutz dévastés,
Les âmes flétrissent,
Sous le silence terrifiant de la terreur,
Leurs prières brisées.
Dans la demeure familiale,
Aux côtés de sa mère inquiète,
Le visage marqué par l'angoisse,
Il lui chuchote à l'oreille : "Je reviendrai."

Derrière lui, les souvenirs de sa sœur bien-aimée,
D'une beauté touchante,
D'une grâce indomptable,
Vêtue de blanc, semblable à un ange de l'innocence,
Elle lui souhaite une nuit sans tourments.
Aussi vulnérable qu'une fleur dans un désert aride,
Elle lui offre un sourire compatissant d'un côté,
Et de l'autre,
Elle révèle la douleur de toute une nation.

Ils pleurent ensemble,
Puis soudain,
Il se tient face à la barrière, 
Mais cette fois,
Son regard est empli de détermination.

À l'aube orange, à l'abri du dernier olivier,
Comme un souffle apaisant de la paix,
Les feuilles murmurent doucement,
Un parfum étouffe sa fureur noire.



Hommage à toutes les victimes de la terre de Canaan
Illustration d'après Benoit Labourdette

mardi

Le Regard d'une larme

En quête de suprématie, 
Le désir l'inspire,
D'un plafond arqué, 
Les pleurs diaphanes attirent,
Au portrait complexe, 
En leurs mystères s'ouvrent,
Insoumises
Fascinantes, 
Énigmatiques, 
Découvrent.

Épris de pouvoir, 
Passion ancestrale en cette demeure,
Où l'humanité, 
Dans un torrent de larmes,
Pleure.
Liberté réside dans l'influence subtile, 
Discrète,
Abandonnant le fardeau d'une fin du monde secrète.

Une larme, 
Douce et timide, 
Révèle un regard,
Première dame de l'empire des sens, 
Un égard.
Elle ne céderait point, 
Par sa décision, 
Sans reproche,
Aux cousines tropicales, 
La puissance qu'elle approche.
Retraite post-veuvage, 
Inconcevable, 
Elle se rapproche.

Succombe-je à l'appel de l'ardente salinité,
Qui se dépose sur ma peau, 
Épiderme subtilisé.



Illustration selon une peinture de Ducrocq laetitia


samedi

Éveil à l'Harmonie

Ployée sous le poids éthéré de ta douleur,
Ta peine a toujours été la sentinelle
De la geôle de ton amertume insaisissable.
 
Lève tes yeux et contemple
Les myriades d'espérances endormies, à l'orée du rêve,
Lève tes yeux et discerne
Tes propres actions délétères
Tissant l'équivoque quotidienne,
Sapes insidieuses de ton épanouissement.
 
Prête l'oreille à ton cœur agité, tel un papillon d'opale,
À la recherche de la quiétude dans le siphon de l'oubli,
Dame aux feuilles qui aspirent les murmures stellaires,
Réunis tes fils dans le sanctuaire secret de ton être,
N'écoute plus les desseins perfides qui susurrent,
Replonge dans les abysses de ton antique passé,
Où ton sourire était l'astre souverain,
Illuminant ta peau d'ombres et de lumières,
Les rayons d'un unisson cosmique.
 
Dans le silence de tes souffrances sans nom,
Délivre la jubilation de l'existence,
Détache de ton âme emprisonnée
La liberté, fugitive et évanescente,
Refuse de toujours acquiescer
Au sourire démoniaque et sanguinaire,
Reste immobile, telle une œuvre symbolique,
Plantée dans le terreau de l'harmonie.



Illustration d'après une œuvre de ireen zielonka


Désirs éperdus

Le soleil, astre d'or aux heures flamboyantes,
Midi scintillant de chaleur, ardente offrande,
L'après-midi s'étire en ombres apaisantes,
Le crépuscule s'épanche, douceurs gourmandes.

La nuit s'installe, manteau d'ébène étoilé,
Éclairée par les feux célestes, révélée.
Le tonnerre gronde, zébrant la peau du ciel,
La pluie chante sa folle complainte éternelle.

Tout cela évoque une fleur mystérieuse,
Dans une langue d'énigmes et précieuse,
Qui raconte cette nuit où nous survivons,
Et égarés, nous cherchons la vraie déraison.

Marchant parmi les bois, sur des sentiers étroits,
Éclairés par l'ultime fleur, à pas de roi,
Nous atteignons le seuil de la seconde nuit,
Plus voilée, là résonne une voix d'infini.

Elle surgit du silence, ô enchanteresse,
Nous soufflant que tout espoir n'est pas en détresse,
Dans d'innombrables clairières et doux chemins,
Où que l'on aille ou vienne, se trouve un destin.


Musique


vendredi

Affections abyssales

J'ai glissé sur les eaux ondoyantes 
De l'énigme amoureuse,
À bord d'une frêle nacelle,
Dérivant sans gouvernail,
Mon cœur,
Comme un papillon en cavale,
Cherchant sa véhémente parole,
Sans haleine,
Flirtant sur les rivages de l'abstrus.

J'ai plongé au plus profond de l'océan de tes regards,
Dans les abysses fascinants
Où se perdre devient un défi,
Dans la nuit onirique,
Où l'humidité devient un vœu ineffable,
Sous les murmures ésotériques,
Silencieux comme des hommages.

Mille fois j'ai erré vers des contrées ténébreuses,
Où gémissaient des âmes infortunées,
Déposant mes afflictions spectrales,
Espérant la béatitude
Dans les brumes impénétrables.

J'ai arpenté des sentiers hérissés d'épines,
À la recherche de ton sourire,
Étoile furtive dans ma nuit aérienne,
Guidant mes pas vers des écueils sans clarté,
Pour ne plus méditer sur la débâcle,
Sur l'indécise désolation.




jeudi

Rêverie d'un jour

Égaré, captif des nuages,
L'âme magnétique,
J'admire un oiseau, les arbres,
Et écoute le souffle des choses de la vie.

Le doute, la peur, s'effacent en silence,
En une lumière anachronique,
Le temps s'amuse sur mon front,
Et pénètre mon cœur profond,
Où l'innocence se dissipe,
Telle une transe enfantine,
En douce ivresse symphonique.





mardi

Bail des sens

À l'âme fleurie, sage des pétales secrets,
J'offrirais humblement ma tige, un doux boléro.
Pour les saisons insoumises, sous l'astre discret,
Comme un oratorio céleste, notre songe d'émail.
 
Dans le lit de l'infini, un ballet étoilé,
Les luminars, ces danseurs, d'un azur animé.
Mon palais, jardin japonais, à ton gré,
Festin des sens, où chaque fleur est un baiser aimé.



Musique




Luminar :  Cette métaphore suggère que Luminar agit comme un artiste virtuel sans fin un artiste humain qui apporterait son expertise et sa créativité pour sublimer une œuvre

L'apparition d'une harmonie dans la diversité

Éclore au sein d'un corpus originel,
Se sustenter d'une pléthore d'heures variées,
Des plus grandioses aux plus viles,
C'est la lubie de mon être,
Un élément vital dans l'arc-en-ciel de l'existence,
Puissant,
Sublime,
Mélancolique,
Un triptyque qui prend corps.

En ma présence,
S'élabore un mutisme envoûtant,
Libérant une tension,
À la fois sereine et apaisante,
Dans le but d'accaparer l'attention.

L'aurore 
Doucement 
Caresse le ciel de ses premiers rayons.

Bonjour mon amour !






mercredi

Audace

Égarer l'esprit 
Dans les sinuosités de l'imprévu,
C'est oser s'aventurer
Dans les abîmes de l'inconnu.

Parcourir l'existence
Sans anticiper chaque enjambée,
Revêt l'apparence 
D'une odyssée éphémère,
À l'ombre du dessein immuable,
Où chaque fraction temporelle
S'efforce de conquérir 
Une niche intangible.

Plonger profondément dans l'enchevêtrement
Des caprices imprévisibles,
Équivaut à se vêtir des profondeurs
De la terra incognita,
Sous le firmament étoilé des opportunités,
Où scintillent les étoiles passagères du présent.

Au cœur de cette tumultueuse incertitude,
La providence nous guide,
Là où les souvenirs prennent leur genèse
Dans l'instantanéité spontanée,
Chaque battement cardiaque,
Une poésie transitoire,
Chaque respiration,
Une aube obligatoire,
Inscrite dans l'infinité du temps.


« Embrassons l'incertitude et l'imprévisibilité plutôt que de les craindre. »






lundi

Sous l'Égide de la Neige

Les heures se fondent 
À la serrure des horizons cachés,
Égrenant chaque flocon d'argent,
Dans une valse céleste, tendre et lente,
Au rythme mélancolique du temps,
Tissant une fresque envoûtante,
Faite d'ombres délicates,
Et d'éclats de lumière évanescente,
Dans les profondeurs de mon cœur.

Chaque descente éveille en moi
Une symphonie antique d'émotions tourbillonnantes,
Une mélancolie intense
S'infiltre en silence, me submerge.

La neige,
Compagne bienveillante des cieux,
Parfois m'entraîne vers un passé enfoui,
Où des souvenirs douloureux
Attendent, doucement,
Sous les caresses aqueuses.
 


 



 Aparté

La neige, pour moi, est une alliée précieuse,
À qui je parle et façonne,
Pour explorer les ombres qui me tourmentent.
Mon encre plonge dans les tourments intérieurs,
Tout comme
Elle les scrute chez autrui.

Avant tout, mes mots sont des baumes pour l'âme,
Sans pour autant guérir les blessures cachées.

La neige évoque mes luttes existentielles,
Car en tant que poète muet,
Je modèle avec soin chaque élément,
Exerçant un contrôle souverain sur le tout.


samedi

Anacréon

J'embrasse la vie ascétique,
De l'artisan des songes érotiques et poétiques,
Où ma plume, telle une étoile en couverture de lumière,
Épouse sa muse ensorcelée, qui chante d'extase,
Sous les doux assauts de son inspiration bienfaitrice,
Un hymne envoûtant à la passion.

Je célèbre l'exigence de la chair,
Ce dôme luminescent, sensoriel,
Qui attire l'attention des métaphores,
À la lisière de mes silences en dehors des murs,
Là où ma bougie fait briller
L'immensité de l'amour.

J'adore contempler l'étincelle fugace
Qui résonne jusqu'aux tréfonds,
D'un vagin explorateur du monde,
Ouvrant son œuvre grandiose,
À mon oratoire des sens,
Sans prières ni ombres de chapelles.

Je magnifie les sens interdits,
Le piquant doux d'un baiser,
Sur les sentiers perdus de mon jardin secret,
La verticalité de mon arbre,
Avec les ramifications de son existence,
Et la légèreté de ses feuilles.

Je célèbre la femme qui saisit mon éveil à la chair,
Toute la semence vagabonde de mon être,
Et la démence ailée de mon esprit,
Dans une danse enivrante de désirs et de rêves.

 


Musique Einaudi 

 En référence
Les Petits poèmes grecs/Anacréon/Ode II
Sur les femmes

La nature a donné aux taureaux des cornes, aux coursiers de durs sabots, aux lièvres la légèreté, aux lions un gouffre armé de dents, aux poissons les nageoires, aux oiseaux les ailes, aux hommes la prudence. Il ne restait rien pour les femmes. Que leur donna-t-elle donc ? La beauté, qui leur sert à la fois de glaive et de bouclier : celle qui est belle triomphe du fer et du feu.

vendredi

La danse éternelle

L'un, le cœur, 
palpitait au rythme d'une émotion profonde,
l'autre, l'esprit, 
s'élevait dans l'azur comme une onde.
Rarement, voire jamais, 
ne marchaient-ils d'un pas commun,
ce que le cœur chérissait, l'esprit le rejetait, 
chacun en sa fin.

Les deux, tels astres contraires, 
ne devraient jamais se confondre,
dans le ciel de leurs pensées, 
l'univers n'était qu'ombre.
Le cœur, fervent et ardent, 
brûlait de passions dévorantes,
l'esprit, prudent et sage, 
se méfiait des artifices enivrants.

Ces deux mondes dissemblables, 
éternellement en discorde,
jamais ne pourraient fusionner, 
leur union est un discours mort.
Là où le cœur rêve, 
l'esprit découvre mille écueils,
et où l'esprit raisonne, 
le cœur dévoile ses merveilles.

Qu'ils restent éloignés, 
chacun dans son propre royaume,
car leur harmonie demeure une quête illusoire, 
une idée qui foisonne.
Pourtant, dans leur duel, 
la vie trouve son essence,
l'équilibre ténu entre cœur et esprit, 
la trame de notre existence.







jeudi

Apophénie

Depuis le toit d'un HLM, là-haut,
d'une banlieue, au calme d'un narco,
d'une nacelle d'un dirigeable, Marlboro,
qui a tendu la main à l'extraterrestre, 
cet icône ?

Dans l'imaginaire, 
notre rêve s'enroule,
comme un fossile martien, 
des signes qui frôlent,
ou peut-être l'inconnu qui, 
sur la pelouse dorée,
à l'Élysée tricolore, 
éclairerait enfin notre destinée.

Pourtant, dans l'ombre, 
l'érudit solitaire,
devant son écran, 
dans son savoir luminaire,
la chimie organique, 
les mystères du cosmos,
dans les méandres des formules,
il explore en prose.

Il tisse des modèles, 
par sa quête inspiré,
des équations, des secrets, 
dans l'obscurité sacrée,
et là, dans sa solitude, 
il révèle à nos cœurs,
que dans cet infini, 
nous ne sommes pas les seuls 
à être des voyageurs.





L'apophénie est l'art de voir autrement
Sous sa forme la plus bénigne, l'apophénie se produit lorsque nous accordons un sens à des choses qui n'en ont pas, quand nous établissons des liens entre des éléments qui ne sont là que par hasard.

Aux âmes pures

Ose dévoiler ton âme, 
Sans pudeur aucune,
Même si l'art d'aimer te plonge dans la brume,
Avec ton charme énigmatique et précieux,
Affronte les orages, 
Reste courageux.

Laisse l'impur émerger, 
Sans retenue,
Même si la prière te semble vaine et perdue,
Avec tes ailes d'anges, 
Légères et éphémères,
Disperse les doutes,
Que tout devienne clair.

Abandonne le prestige, 
L'inutile parure,
Même si la générosité t'apparaît obscure,
Avec ton assurance inébranlable et profonde,
Sème l'amour
Fais de chaque geste une onde.

Libère-toi enfin de toute autocensure,
Même si tu ignores la danse de l'aventure,
Avec tes pas légers, 
Tel un chat agile,
Éveille la magie, 
Que le monde vacille.

Écoute les murmures,
Ces voix intérieures,
Même si tu ne sais prophétiser les lueurs,
Avec tes rêves envoûtants, 
Mystérieux,
Laisse l'imagination peindre des univers radieux.

Soigne tes pieds, 
Ces guides sur le sentier,
Même si les chemins sucrés sont dérobés,
Avec tes versets, 
Conteur ensorcelant,
Trouve la voie sacrée,
Le destin fascinant.

Dans chaque vers, 
Ton âme s'épanche en beauté,
La vie te guide vers la vérité enchantée,
En ce voyage sans fin,
Sans rupture ni césure,
Poursuis la quête d'amour, d'aventure, 
Ô âme pure.




Musique Tchaikovsky



dimanche

Âme sœur

L'instant capturé, ensorcelant, se love en moi...

La muse danse dans le jardin d'hiver,
Au dernier souffle de l'instant,
Elle peint un sourire sur mon visage,
Et s'accroche à mes vers, légère comme l'air.

Tu n'es la propriété de personne,
Pourtant, tu es mon étoile,
Mille façons de te contempler, un univers à part,
Souveraine, ta grâce, mon monde, mon art,
L'évasion de mes sens,
Je suis un peu de toi,
Mes yeux te suivent tels des papillons,
Tu es un peu de moi,
Ton essence réside en moi.

L'amour, insaisissable, s'étend sans fin, sans loi.



 

samedi

Éclosions Poétique

Sous le ciel où les instants restent secrets,
Les éclats d'âme suspendus, mystérieux ballet,
La libellule virevolte sur chaque fleur,
Des plus tendres aux plus charnues,
Un songe s'élève.

L'amour,
Divin odonate,
Prend son envol vers sa muse,
Dans le battement de ses ailes,
Il nous accuse.

Cette idée,
Mélodie douce à préserver,
Dans la danse des mots,
Qu'on dénude sans hésiter,
Au diable les chaînes du conservatisme,
Toi, énigme vivante,
Sublime alchimie,
Pour combler mon regard,
Limpide et infini,
En toi,
Je trouve l'art,
Libre et sans souci.

Ébranlée par l'indifférence du monde,
La pie chante faux,
Sa mélodie sans onde,
Le vert de son chant,
Un triste rameau,
Emporté par le vent,
Sans passion ni trémolo,
Sa gueule de bois ne saura embrasser l'ivresse,
Car son chant manque d'éclat, de tendresse.

La parabole du serviteur implacable,
Des deux débiteurs,
Un conte mémorable,
Cesse tes discours,
Ton verbiage inutile,
Bois encore ton vin,
Sois ivre et tranquille,
Et dans ces instants poétiques,
Éveille ton cœur,
Tel un vieux chat errant,
Solitaire en labeur,
Redécouvre-toi,
Sous l'aura de l'art,
Créateur, ô mon cœur.



Musique



mardi

Condensé

Sous le réchauffement, la poule s'emballe,
œufs sans vie, la nature étouffée, finale.

Moi, un tourbillon, sans fin ni repos,
l'iris en bouteille, monde en chaos.

La rentrée et la sortie, un même tourbillon,
Dieu perd ses larmes, en vol, perdition.

Le trou noir engloutit, le con se répand,
la poésie guérit, douce mélodie dans le temps.

Infiltration, question sans réponse,
le trafic humain, une sombre danse.

Marche blanche, arc-en-ciel de pureté,
la poésie, remède à la réalité.

L'os à moelle, cherche le paradis,
mais la république, des fissures sans fin.

Croyons en Adam, en Ève, en l'unité,
la poésie persiste, dans ce monde agité.
 
 
 
 
 
 

lundi

Un cheveux dans la soupe

Les yeux plongés dans la mélasse du temps,
à l'écoute de l'écho du vent,
parle-moi de traditions anciennes,
de la cohésion qui lie nos veines,
du courage, l'âme vaillante,
de l'honneur, cette étoile éclatante,
de l'amour, douce mélodie,
qui guide ma vie, éclaircie.

Chaque jour, je poursuis ma quête,
malgré les ombres, les tempêtes,
contre moi-même, parfois je lutte,
pour ceux que j'aime, ma lutte.

Je porte en moi ces valeurs cachées,
dans l'ombre, je les ai préservées,
je ne brandis nul drapeau, nul blason,
mais en silence, je garde leur émanation.

Les moqueurs et les critiques, ils sont là,
tel l'acné fugace qui trace son pas,
ils manquent du courage, de la grandeur,
sous un écran de crème, ils vivent sans ferveur.

Sans faux discours, je briserai le voile,
de la foi, de cette bûche qui nous dévoile,
la chaleur dans les cœurs gelés, austères,
pour ne pas être qu'un pyromane, éphémère.

Je salue Marie, pleine d'embûches ardentes,
Mohamet, face aux extrémistes fuyants,
Moïse, témoin des feux médiatiques,
Bouddha, maître des corps énigmatiques.

X-Files, énigme de trous noirs profonds,
dans l'espace, espoir malsain, vagabond.

Descendez tous, réunissez-vous en danse,
avec le singe, trouvez l'allégresse, l'harmonie, la chance.

Les pieds sur terre, porteur du syndrome d'asperger,
dans l'art de la poésie, je suis plongé,
dans l'ombre de mes cheveux grisonnants,
les yeux immergés, l'âme en émoi, à chaque instant.

L'oreille attentive, je t'écoute, ô amour,
fais jaillir de moi cette douce saveur, ce jour.

 

 


 

dimanche

Embranchement

Si, prêts à vous lancer,
dans le voyage céleste,
de l'ombre à la lumière,
votre âme s'investit en quête,
d'un pas incertain,
vers l'aurore en filigrane,
empruntez le sentier du milieu,
où l'espoir se démène.

Vous portez le fardeau du monde,
noble Atlas,
vos chaussures, par le temps,
sont forgées en atlas,
un esprit las,
pourtant droit,
résolu, tel un phénix,
en équilibre,
à la croisée des étoiles,
en un simple élixir.

Si l'hésitation enlace
votre choix étoilé,
évitez les sentiers perfides,
les pièges du passé,
le monde,
un jour,
se métamorphosera,
illuminé,
comme il s'est enflammé jadis,
dans l'obscurité enchantée.

Et si, comme des songeurs,
vous avancez à pas de danse,
tenez bon,
avec ceux qui comprennent votre cadence,
ils seront là toujours,
une étoile en résonance,
une douce présence,
quand le monde dira « non »,
que votre cœur, lui,
réponde « j'avance ».






samedi

Au-delà des airs

La lueur de la lune, fidèle compagne de la nuit,
nous incite à rompre avec la routine,
à explorer l'inattendu,
dans les coins sauvages,
heureusement, quelques spécimens subsistent encore,
où je solliciterai refuge,
là où mes cauchemars se transformeront en rêves.

Je ressens une profonde émotion,
face à ce ciel lumineux qui me dénude,
devant moi se dessinent
des sourires,
des pleurs,
des questions,
mais les réponses se font rares.

Au son de quelques notes décalées,
sur un air Indie Folk,
la flamme demeure immobile,
les piles sont à plat,
tout comme ce corps
méditant sur la paroi du temps,
où les aiguilles s'enfoncent à peine.

L'issue de cette aventure reste incertaine,
eh bien,
l'avenir reviendra
me rappeler à son bon souvenir.

Peu importe les critiques,
le verbe mordant,
qui empoisonne l'atmosphère,
déracinant l'être,
j'aimerai mes amours jusqu'à mon dernier souffle.






jeudi

D'or et de paille

Je vous ai parlé de l'influenceuse,
Véritable icône, auréolée d'or et de paille,
Ma certitude n'est pas absolue.

Sans cesse, de jour comme de nuit,
L'influenceuse ignorante et candide,
Été comme hiver,
S'adapte inlassablement
À la cacophonie incessante du monde numérique,
Aux caprices changeants
De son application capricieuse,
Faite de bric et de broc.

Elle alterne constamment
Entre un déluge de mièvrerie sucrée,
Puis un déferlement
De cruauté et de perfidie,
Un amalgame de mots offensants,
D'incitations à la débauche,
D'instants vides,
De minutes insoutenables,
De gestes de gentillesse absurde,
D'harcèlement sournois,
Un mélange classé X, sans résolution,
Un air fluide emprisonné
Qui coule sur les pas
Du marchand de chimères,
Et lui joue
La funèbre mélodie de Chopin,
Des baisers avides de sang,
La vie d'une étoile inébranlable,
Un mélange de cire et de chair,
Un reflet aveugle et perpétuel,
Qui capture rêves et réalité,
Et offre un kaléidoscope
De prétendants charmants,
De rivières de diamants,
De lunes et bien davantage.

Vous m'avez déjà fait part,
De l'influenceuse dénudée,
J'en suis résolument convaincu.

Sans cesse, de jour comme de nuit,
Été comme hiver,
Sous l'oppression constante de l'écran,
Tous les réveils
Sonneront à une heure incertaine.

La voix d'hier m'appelle,
Désinstalle cette folie
D'or et de paille,
Si tu le peux,
Réveille-moi.

 

 



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