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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Douce France

Douce France
Pays de mon enfance
Où est passé notre insouciance
Douce misère
Pays en colère
Où est passé Yvette Horner

Sans timbre ni enveloppe
Je pose mes fesses face à la porte
De l’ancienne poste
Celle des toilettes mixtes
Un service public qui a bien fini
Le restaurant est bondé
J’arrive souvent le dernier
Une odeur confuse
Rattrape mes sinus
L’homme sage
N’est pas un portemanteau
Ni un pet de lapin
Il n’a pas qu’un usage
Il est apte à tout et je rajouterai
Qu’il s’adapte à tout
Quand tu as l’estomac vide
Tu ne regardes plus la déco
Valérie Damidot ou ses lolos

Tant d’hommes méprisent les femmes
Comme celui en face de moi
Le chef du rayon boucherie
Qui parle tout seul la bouche pleine
Enfin ses lèvres bougent ses oreilles aussi
Avec ses gros osselets sales
Qui poussent sa bidoche
Contre les flageolets de la Mère Horner
Les femmes sont difficiles
Il me parle ce crétin des Alpes
Si vous vous liez d'amitié avec elles
Elles deviennent insatiables
Il pourrait me regarder quand il me parle
Et si vous les ignorez
Elles vous en gardent rancune
Ah c’est le peuple qui se fout de la charité
Mais ils parlent de son hôtesse de caisse
Oui il n’aime pas prendre l’avion
Trop lourd trop fort trop typé
Et l’homosexuel à ma gauche
Le chef du rayon cosmétique
Il en pense quoi de cet animal
Il reste confus sur son nuage
Il décolore mon bleu de Prusse
Avec son air méfiant
Oui je suis pour le mariage
Si je suis invité à la noce
Sinon je m’en fous comme les gens civilisés
Qui regardent le monde tel qui l'est

Et je pense à mes voyages opalescents
Au cœur de mes montagnes
Ces puretés mélange incessant
D’horizontalité et de verticalité
Tout s’évapore dans la musique
Une valse au contour imprécis
M’invite à déposer mon regard
Sur un des murs du restaurant
Un tableau sans cadre m’aspire
Dans le noir au milieu d’ombres agitées
Je pars rejoindre mon festin animé
Pour semer mes pensées dans la neige
Dans le blanc des yeux du macadam
Je récolte les morceaux les drames
Je suis l’aube rouge de mon territoire
J’aime mon égérie sarcastique
Je crie liberté je crie des saletés
Je crie l’amour je crie des obscénités
En brandissant ma langue
Hors de ma bouche
Interpole veut ma peau
Enfin la grosse langue de bœuf
Le milieu veut ma tête
Enfin le futur marié propose son cul
Le politique veut m’appâter
Enfin l’inspecteur des impôts
Ou l'agent de sécurité cynophile
Et mon voisin me veut à la morgue
Si je prends la dernière tarte Tatin

Ma violence mon amour
Elle peut me condamner
Ma violence ma haine
Elle peut me sauver
Ma violence mon arme
Elle peut me tuer
Tout le monde le dit
Celui qui règne par les armes
Périra par les armes
Mais que pèse mon égérie dans mon assiette
Des tours de passe-plats d’ici ou là
Orchestrés par les multinationales
Du crime de l’herbe de la farine
Par les politiques de ce pays
Béni par l’inactivité de leurs âmes
Pour un oui pour un non
Je cours déposer ma violence
Et mon fric chez Cahuzac
Entre un petit vol un hold-up
Je veux être l’ordre de mon quartier
Sans me faire prier ni travailler
Yvette Horner a fini de jouer du haut-parleur
Je tombe des nues
Au milieu de grasses baigneuses
Du set de table de Cézanne
Ouvre-toi la formule est fausse
D'où la serveuse avec l’addition

Je reviens à moi dans ce bas monde
Vivre par procuration est une folie
Notre apparat éternel
D'angoisses de déviances humaines
Agrippé à la sente de nos vies
A eu raison de lui et d’eux
Enfants femmes et vieux
Ces milliers d’exilés sans papiers
Ces milliers sans domiciles fixes
Ou mobiles à travers quais et rues
À travers champs de ruines d’immondices
À l’angle de ce restaurant
Se trouve l’ascenseur céleste
Le carrefour où la musique
Est la nébuleuse de l'art
Le jardin d’Eden où le parfum
De jasmins de roses est une mélodie
La vie simplement où la poésie
Est la partition du bonheur

Arrive l'heure de nous élever
De ma chaise c’est un bon début
Pour jouir ensemble de la vie
C'est notre travail à accomplir
Le tout dans la joie la persévérance
Dans l’art et la manière de nos amours
Il gèle fort ce midi
Le restaurant est vide
Je pars le dernier comme d’habitude
Rejoindre les étoiles de ma vie


*
Les Grandes Baigneuses, par Paul Cézanne.
Cahuzac : Mister Blague

59 commentaires:

  1. galateabelgajanvier 15, 2013

    Du brut, de la tripe individuelle et un regard qui explore assiette, salle du restaurant , clients et,de loin le monde qui est aussi de quelque façon dans ce qu'on mange...

    Nous mangeons aussi les nouvelles à la telé, celles des amis, nos conflits avec les autres et nos batailles toujours sur le point d'être perdues...
    Mais , heureusement , nous pouvons aussi manger& boire nos rêves poétiques et les souvenirs , retours dans la nature apaisante et régénératrice...

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    1. Peu importe, le côté loufoque ou satire permet de le lire sans se prendre au sérieux... La merde avec le sourire passe mieux quand la vie devient étroite pour tout le monde... Il reste les rêves et nos étoiles

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  2. t as mangé et t as gerbé j ai bien aimé

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  3. Alphonse Blaisejanvier 16, 2013

    "Il gèle fort ce midi
    Le restaurant est vide
    Je pars le dernier comme d’habitude
    Rejoindre les étoiles de ma vie
    Le nouveau coin des poètes"...

    Un défilé d'images de la vie, ses aléas, ses extravagances, sa déviance et pour finir sortir de ce tourbillon acide qqs mots de sérénité...

    Merci cher jamespx

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    1. Après le citron je prendrais bien un thé... De LU.

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  4. Beaucoup de choses dans ce texte qui exprime ton ressenti de la vie moderne et ce foisonnement nous fait apprécier d'autant plus la calme sobriété du nouveau coin des poètes.
    Amicalement: Yvon.

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    1. Je ne suis et ne serait jamais calme... Même si le soleil brille et se couche d'Est en Ouest chaque jour reste différent. Et c'est cette différence qui me fait écrire...
      La sobriété est-elle compatible avec le poète ou avec la poésie ou avec les deux ?
      Tout dépend ce que l'on veut dire ou transcrire ou crier ou si l'on veut passer le temps rêver partager... Tout est bon dans le poète même s'il gèle :ice: même s'il applaudit à contre temps :bravo: même s'il croit qu'à l'amour et aux fées :bisous: même si il a le :diablo: au corps même si il a :malade: dans la bouche il arrivera toujours à :book:

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  5. Un vrai brassage de mots ou maux, variés ou à variés selon les goûts ou dégoûts...

    Cela bouge, remue la perception de ce qui entoure un lieu convivial, pour la bonne bouche...

    Très plaisant...

    Amitiés...

    Hubix.

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    1. C'est souvent dans des lieux comme ceux là, que le monde se refait chaque jour, par des peaud'ânes des peauétiques des peaulitiques et avec un peu de peau on finit par écrire des peauésies peaupulaires

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  6. felis-silvestrisjanvier 16, 2013

    Ça c'est un vrai régal...
    Merci James

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    1. Merci d'avoir lu... C'est le principal, car il est long... Et si il a été apprécié tant mieux !

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  7. Pourquoi un peu loufoque... C'est la vie !

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    1. Peu importe, loufoque permet de le lire sans se prendre au sérieux... La merde avec le sourire passe mieux quand la vie devient étroite pour tout le monde... Il reste les rêves et nos étoiles.

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    2. Nous ne sommes pas encore dans le trou mais la pente accélère la chute... Il faut trouver des freins à disque sans rayures !

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    3. Si on continue à se regarder dans la glace on va finir geler sachant que la patience est la clé du bien-être...

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  8. Merci James, une belle journée, Emelle.

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    1. Journée fraîche comme les nouvelles... Faire face et ne pas oublier les petits moments de bonheur

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  9. Accords d'accordéons,
    Accordons-nous pour reconnaître que s'il n'y avait pas ce drôle d'orchestre aux multiples instruments, tirant, tapant, soufflant, pinçant, percutant etc... le silence serait mortel.

    En attendant de dépasser le mur du son, vive le piano à bretelles

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    1. Bierce disait l'accordéon, un instrument en harmonie avec les sentiments d'un assassin... D'autres que le piano est l’accordéon du riche... On va dire que la popularité est populaire comme le bal sans vampires l'est avec l'accordéon... Et Léon, l'effaceur passe comme le poète dans la brume de ses maux ! Il tire dans le vide à la recherche du plein...

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  10. cacan le québecquoisjanvier 16, 2013

    Je plane sur nuage qui flane sur ce ciell de parole eet plein de prover eensemelieer verbe qui mene une vie bien jolie,ne tarete pas reste sur ton nuage ses tres bien , un petit paradi qui grandi le debut ce fini qui par une monter direct dans la voilect .

    Cacan

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    1. Arête ton char Ben Hur n'est pas Québecquois quoique... Les indiens ils sont Indous ou Américains, Colomb c'est trompé de direction ; c'est récurent chez les Européens de se tromper de sens... Surtout chez le Français qui pense pour les autres... Le bœuf avant la charrue... Si chez toi il y a plus d'esprit dans deux têtes que dans une et que le plus petit arrangement vaut mieux que le meilleur procès ici nos grosses têtes sont vident et adorent les procès... ça masque la réalité !

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  11. Bonjour James,

    Il m'est arrivé, dans un restaurant, au cœur d'une assemblée, de laisser dériver mes pensées dans tous les sens. Parfois, en les fixant, comme toi, sur un tableau ou une photo accrochés au mur.

    "Arrive l'heure de nous élever
    De ma chaise c’est un bon début
    Pour jouir ensemble de la vie
    C'est notre travail à accomplir
    Le tout dans la joie la persévérance
    Dans l’art et la manière de nos amours
    Il gèle fort ce midi
    Le restaurant est vide
    Je pars le dernier comme d’habitude
    Rejoindre les étoiles de ma vie
    Le nouveau coin des poètes"

    J'aime particulièrement ta chute.

    Martine

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    1. Mieux vaut manger ses nouilles avec du beurre qu'avec un ingrat...

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  12. Si un simple bifteck te fait voir tout cela, je n'ose imaginer ce que t'inspirerait une ratatouille
    pour cette divagation crue comme le menu

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  13. Long à lire, mais vachement bien écrit.

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  14. Fort ressenti...merci pour le partage...

    Daniel.....

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  15. Un bel écrit pour chanter son pays!
    Un cri qui semble sincère!

    Merci à vous!

    dridro

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    Réponses
    1. Ton avatar
      un joli cœur bleu
      au milieu de la montagne
      c'est sans doute ça
      qu'il faut conserver...

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  16. merdesiles3avril 23, 2013

    Un jardin ,des jardins de France que j'aime aussi
    Les couples y sont bleus! sourire
    Bonne journée

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  17. EglantineEtmoiavril 23, 2013

    Ici comme ailleurs

    Il y a des fainéants de la lecture
    Il y a des bonjours qui s'oublient
    Il y a des cons partout

    Lève toi
    Le ciel t'écrasera
    Couche toi
    La terre t'enselivera
    Tire toi
    Le monde te suivera

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    Réponses
    1. Oui démerdons nous seul car ce n'est pas de là-haut qu'ils viendront nous sauver...

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  18. Confessions au coeur d'un pays, le nôtre . . .

    Exprimées de manière lucide . . .

    Il y a du vrai chez vous, M'sieur !

    Belle journée

    MøV

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    1. Entre monts et merveilles
      la lucidité est notre indispensable réveil

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  19. Monde de merde, disons le comme il faut
    Bien décrié James, restons entre rêveurs avec nos mots sincères mais un jour tout changera...

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  20. Tres bel écrit Douce France j'aime beaucoup!
    merci Ed!
    Amitiés Saly

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Attention douce France
      de ne pas trop serrer la ceinture
      l'exagone a des épines
      et son esprit saigne
      comme la chair à canon
      elles arrachent au hasard
      les coeurs les plus fragiles...

      Supprimer
  21. swing__troubadouravril 24, 2013

    J'ai hésité à lire parce que c'est long. Mais c'est fort. Alors je regrette pas. Belle journée. Vincent.

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    Réponses
    1. Un mélomane... music lover notre swing-troubadour

      Supprimer
  22. TROP DE MONDE
    MAIS LA TERRE EST RONDE
    SOURIRE

    B JOURNÉE

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  23. J'aime, merci James, une belle fin de journée, Emelle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ça détend de lâcher et encore on en garde sous le pied

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  24. Après une journée de travail j'aime m'évader dans la lucidité extrême ... j'en aurais lu encore @ plus j'attends la suite !

    Gracias James

    Paule

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est fait pour ça
      L'écriture
      Détendre
      Lorsque l'on est tendu
      Et tendre
      Lorsque l'on est détendu
      La poésie est amour

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  25. Marie-Lou1avril 24, 2013

    Douce France...

    Nations
    Hommes qui virent naitre Rousseau Voltaire et la Déclaration des Droits

    Mesdames Mesdemoiselles zet Messieurs
    Ô grandes Nations qui souffraient ni des odeurs ni des bruits

    Valeureux zhéritiers du Siècle des Lumières et nouveaux de ce XIX eme siècle

    Un beau printemps à tous !

    Kabyles de la Chapelle
    et des quais de Javel
    Cobayes
    Doux petits musiciens vénézuéliens
    Apatrides
    Brûleurs d'ordures
    Embauchés et débauchés
    Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
    Pêcheurs des Baléares et du Cap Finistère

    Déportés de France et de Navarre
    Exportés
    Esclaves petites mains
    Tiraillés et parqués
    Oubliés
    et ceux des hauts-fourneaux
    Les 300 de Castelnaudary

    Tous les échos de vos villages
    Les oiseaux de vos forêts
    On vous renverra la monnaie de vos papiers dorés

    Rose à la splendeur éphémère
    vient de laisser tomber un de ses pétales
    Tu es privée de ce bonheur printanier
    dont tu voulais t'enivrer


    Nuit
    Silence
    Immobilité d'une branche et de ma pensée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour info.
      JJ Rousseau est né à Genève... Il est Suisse à habiter aussi en Savoie et Paris il n'est pas Français et Voltaire à habiter à la Frontière à Ferney plus de 20ans ça compte... et se sont des frères ennemis... En tous les cas deux lumières contre l'infâme et compagnie (je résume)

      Supprimer
  26. Plein la tronche !
    En même temps, te lire ça soulage !

    RépondreSupprimer
  27. Harmonie01avril 29, 2013

    Un magnifique poème,
    j'aime beaucoup
    de beaux et mauvais souvenirs qui t'ont permis de les coucher sur un papier et en faire un beau récit..

    Bravo

    Harmonie

    RépondreSupprimer
  28. et yvette se mit au corner au hornet
    et regarda manger le loup des steppes
    sur son one-step
    et le ketchup dégoulina
    sur sa chemise à carreaux de faïence
    et sa barbapapa
    mais comme elle aimait bien le gars
    elle dansa en turlututu
    et je vous salue

    RépondreSupprimer
  29. Très bel écrit!

    Oui c'est vrai,la poésie est amour...
    car ce qu'on écrit vient du coeur...

    Amitiés +V
    Lysette

    RépondreSupprimer
  30. vivre par procuration

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    Réponses
    1. Avec pour signature un tampon ça évite de perdre du temps

      Supprimer
  31. ___sarah___avril 29, 2013

    beaucoup de plaisir à te lire

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  32. Moi pour pouvoir écrit cela il me faudrait avaler une bouteille de wisky, j'espère que tu ne l'a pas fait

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Amnous nul besoin d'artifice. Juste un feu cela suffit pour se réchauffer.

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  33. Oeuvre matinale robotative et succulente pour mon goût... tu es mon lion superbe et généreux

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