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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Germinale ascension

Un fil de neige gris s’étire vers le ciel,
Et l’œuvre manuelle détend son arc-en-ciel.
Loin dans la vallée, l’ouvrier, bat son fer-blanc,
Et s’arrime enfin, à l’abrupt sommet franc.
 
Son souffle pèlerin recouvre toutes traces ;
Immergé dans son flanc, il s’émerveille lasse.
La lune l’éclaire, le vent sèche ses larmes.
L’horizon étrange lui retire ses armes.
 
Les bleus sont dans sa main, le soleil dans son cœur.
La neige en retour supporte ses rancœurs.
En pleine ascension, la peur est célébrée.
Là-haut l’âme revit, le corps équilibrée.
 
L’usine l’a noirci, sa vie n’a pas suivi.
La rage éblouie, il s’est sauvé du puits ;
Au-dessus de la mer, ô vraisemblablement,
Il songe à l’amour abominablement…

18 commentaires:

  1. galatea belgajanvier 24, 2013

    Là où la neige règne, blanche dame qui peut ignorer notre monde des angoisses tu retrouves ton identité plus vraie...
    Bonne glisse !

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  2. Si j'ai bien saisi le fil ! Récit où un ouvrier illuminé... par son arc à souder s'échappe sur un terril de neige au-dessus des nuages, de la mer... au loin un horizon étrange, les astres sont avec lui, il aperçoit, éblouie, l'amour, enfin, et laisse ses armes, à Mittal for example... Il devient libre et équilibré, sans doute heureux, de tout quitter, même si c'est douloureux... mais il ne laisse pas de traces, de sa fuite hors de ce puits de ces conditions moyenâgeuses.

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  3. Black Daemonjanvier 24, 2013

    Un beau poème sur la quête de la liberté

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    Réponses
    1. La liberté comme le reste est un combat de tous les jours

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  4. Pelure d'oignonjanvier 24, 2013

    Un poème au souffle étrange mais qui garde en lui la saveur d'une belle musique, où on ne sait si le protagoniste est perdu ou sauvé

    "Au-dessus de la mer, ô vraisemblablement,
    Il songe à l’amour abominablement…"...ces vers interpellent, en tout cas, moi, ils m'ont interpellé.

    J'ai beaucoup aimé ma lecture.

    Amitiés

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  5. Ahhhh ..... Blanche Neige ..... !!!
    ... Tout un conte ... :)))

    Par contre j aimerais savoir
    pourquoi... ... "lasse" et non "las"...
    s agit il de "IL" ou de la "Lune" .... ???

    Belle Journée M"sieur James

    The Fusspot

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    1. Présent subjonctif... Lasse ! Hélas mais je ne suis certain à 100% je cherche un Pivot comme Bernard non pas ermite juste merci !

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    2. Le terme "vieilli" de Hélas s ecrit.... LAS ....
      je ne pivote pas mais mon "dico virtuel" est vieux ... :)

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    3. Merdum... je crois bien m être trompée .... Non sur ce
      que j ai écrit mais sur votre quête ...
      donc je recommence
      Présent subjonctif....=......"qu'il lasse"

      Je comprends mieux le LASSE maintenant ... quoique le terme
      vieilli allait bien aussi ...

      Bon Samedi

      The Fusspot

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    4. Les vieilles choses ne se reconnaissent pas tout de suite, car elles n'aiment pas se regarder dans le miroir...

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  6. Les bleus sont dans sa main, le soleil dans son cœur.
    La neige en retour supporte ses rancœurs.
    En pleine ascension, la peur est célébrée.
    Là-haut l’âme revit, le corps équilibrée.

    Fichtre, James, que voila une noble et saisissante pensée pour le travailleur essoufflé du "devoir" accompli..;avant de supposer le ciel. IL grimpe sur ce sommet qui le fera "marginal" des autres. chapeau, James. Tu garderas toujours ce style qu il nous faut déchiffrer. mais avec un plaisir evident. Pace e salute, ami.

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  7. une asphyxie :lol:
    b soirée

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    Réponses
    1. Alexandre Jardin a dit que le besoin de sécurité asphyxie l'âme... Ce qu veut dire c'est qu'il faut savoir prendre des risques dans la vie pour ne pas finir goudronné des poumons du cœur et de l'esprit...

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  8. Du fond du trou ....au sommet du grand blanc

    Il prouve un instant que l'on peut échapper quelque peu à ce qui nous talonne

    dur dur dur de te suivre ....là je suis essoufflée

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    Réponses
    1. L'altitude réduit l'oxygène dans le sang et l'on devient presque saoul... Et la réflexion devient difficile, il faut redescendre àla soit disante civilisation dans laquelle la pensée est clair comme de l'eau plate...

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  9. J ' aime beaucoup ce poème au style plus classique mais magistralement écrit ! Une dure vie de labeur mais une belle récompense. Bravo

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