Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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L’âme rose est toujours rouge
La rosée du ciel fane et l’humus s’appauvrit.
Surgit un vent violent des montagnes de glace
Et sa poésie pleure et se fige sur place.
Demain, à l’aurore, son cœur aura blanchi.
L'ombre de son arbre s’est suspendue au temps.
Ses branches balancent et s’irisent de larmes ;
Dénoncent un jour gris habillé d’une alarme,
Son corps sage sonne, je sais que tu m’attends.
Et l’ineffable aime cueillir l’homme sauvage,
Cultiver l’élégant les plus précieux trésors,
Et jouir de son art pour nouer son servage.
Et par delà les mers, sans navire ni or,
Elle s’incarnera dans une âme sœur libre,
Conquérir l’amour pur repeuplé par sa fibre.
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Le sentier rouge de la mer de glace !
RépondreSupprimerSurgit un vent violent des cristaux de glace
RépondreSupprimerEt sa poésie pleure et se fige sur place.
je te retrouve bien sous la neige! je me souviens de l'année dernière ou je t'avais écrit une préface avec tes thèmes préférès.
RépondreSupprimerQuand se tarit l'onde d'amour
La plume aimante sait toujours retrouvé le tracé
De la conquête luisante...
Belle poésie....sur le chemin de l'âme.....renaissante...
L'onde choc est un tsunami de caresses liquides et braisées...
SupprimerMERCI pour ce très beau sonnet qui m'a touchée à la lecture
RépondreSupprimerLa rosée du ciel fane et l’humus s’appauvrit.
Surgit un vent violent des cristaux de glace
Et sa poésie pleure et se fige sur place.
Demain, à l’aurore, son cœur aura blanchi.
Un écrit sensible et dont les images viennent m'émouvoir
bonne journée
Merci...
SupprimerJames PX que d'émotion à la lecture de ce beau sonnet tissé à l'encre de taplume comme on tisse une dentelle au fil de soie...
RépondreSupprimerDes vers à soie
SupprimerBrouillard
Ô spectre de la rose...
Bravo pour ce superbe sonnet JamesPx !
RépondreSupprimerUn écrit qui m'a émue.
Belle journée
Le soleil a "re juin" l'hiver ?
Supprimerj'aime ton style d'écriture ainsi que l'idée.
RépondreSupprimerGrand bravo James
Merci pour ce beau partage..
RépondreSupprimerAmicalement..
Reno.
J'adore les sages-femmes...
SupprimerMerci SageHomme !
Ca évoque le poème d'Hugo (demain à l'aurore, je sais que tu m'attends, etc) sans qu'il y ait vraiment de rapport direct. Etrange. J'aime bien.
RépondreSupprimerOui surement puisque je lis beaucoup Hugo j'adore après je suis dans l'évocation rien de plus... A moins que tu as des infos que je ne connais pas. Il a des phrases des mots des vers des citations que j'emploie y-a-t-il un problème ? Comme tous les gens qui essaient de créer ou créent, s'inspirent de tout, du vécu, de l'existant, du présent et avance avec leur propre confiture.
SupprimerLe tout est de trouver du pain pour la bouffer comme tout mortel, mais la confiture est-elle réservée uniquement aux oisifs...
Au passage, je sais que tu m'attends, je le dis tous les jours à ma femme !! Une chose de certaine en vers libres comme j'écris 99.99% personne vient me reprocher d'aimer la langue Française.
C'est le problème quand on écrit des sonnets ou des alexandrins c'est qu'à cause des rimes du rythme etc beaucoup de textes se ressemblent et comme je suis un romantique... Des réminiscences refont surfaces et souvent inconsciemment... Les visages des Demoiselles d'Avignon de Picasso sont des influences de masques Africain vue entre 1907 à 1909, notamment de l'art congolais. Cette période est marquée au début par les deux figures du côté droit des Demoiselles d'Avignon qui ont été en partie inspirées par les masques africains que Picasso possédait... Picasso ne fait qu'avancer des idées et ces idées deviendront l'essence même du cubisme et de l'art moderne par la suite... Mon problème je ne suis ni Picasso ni à la recherche du temps perdu... Et Marcelle t'as fait cuire mes nouilles.
J'aime être et j'aime influencer ! C'est le principe même de l'art !
Une plume cristalline pour écrire cette sensibilité.
RépondreSupprimerAmitiés
Christophe
Cristal d'arc avec un peu de Terrassous... Des lasagnes et je coupe
SupprimerToute ressemblance serait purement fortuite.
Joli fond poétique ...de très jolis vers doux ....merci du message
RépondreSupprimerOui merci
SupprimerQuand l'amour cherche à travers des vers son contour,
RépondreSupprimerelle dessine à l'infinie poésie son élan...
Très beau et bouleversant trajet...dans cette quête...!
Ne faut-il pas vider son esprit
Supprimerêtre informe
et sans contours
comme de l’eau
pour s'immoler à l'autre
Superbement génial tout simplement !
RépondreSupprimerJe sais pas si j'ai le droit de dire cela sur ce site...
RépondreSupprimerC'est super joli
Bien écrit
Les pieds
les rimes
Mais c'est trop compliqué pour moi...
J'ai relu plusieurs fois...
Il y a des trucs que j'ai pas compris...
Bonjour
Bravo
A bientôt
Thierry
Si cela peut te rassurer ...tu n'es pas le SEUL qui ne comprenne ou ne saisisse pas le sens de certains textes de JAMES PX .... je te dis cela gentiment car cela m'arrive plus d'une fois ....mais bon parfois je le lui dis - il donne une explication ...parfois je le zappe tout simplement - et j'attends son prochain ...
Supprimer« Pour moi ce n’est qu’à force de simplicité et de transparence que je parviens à aborder mes secrets essentiels et à décanter ma poésie profonde. Tendre à ce que le surnaturel devienne naturel et coule de source (ou en ait l‘air). Faire en sorte que l’ineffable nous devienne familier tout en gardant ses racines fabuleuses. […] Je n’ai guère connu la peur de la banalité qui hante la plupart des écrivains mais bien plutôt celle de l’incompréhension et de la singularité. N’écrivant pas pour des spécialistes du mystère j’ai toujours souffert quand une personne sensible ne comprenait pas un de mes poèmes. »
SupprimerJules Supervielle
gentilprince, avant de comprendre, il faut ressentir, étreindre les mots et s'en humecter.
Bravo JamesPx pour cette prouesse, que d'harmonie !
A chacun d'en ressentir l'essence qui s'en dégage, seul le poète le peut...
Oui Gentilprince il est difficile d'écrire en mettant à la portée de toutes et tous des sentiments, du vécu, des douleurs, des colères, il est difficile d'écrire en voulant sortir du moule et par beaucoup être compris, certaines personnes y parviennent, d'autre pas ! Cela n'enlève rien de cet écrit que certains ont compris et d'autres pas !
Supprimerun bel écrit. Bravo à vous. IRIS
RépondreSupprimerMerci. Tellement.
RépondreSupprimerTellement pourquoi ?
SupprimerÉtrange et beau
RépondreSupprimer" Ses branches balancent et s’irisent de larmes "
Magnifique
Étrange toujours
SupprimerBeau je ne sais pas
merci