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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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Tous mes poèmes

dimanche

Chair de poule numérique

Je n’étais qu’un appareil photo
Sans grand objectif
Le diaphragme en contre-jour
Seul sur mon piédestal
Un dimanche à la campagne
Perdu au milieu du salon
Je cadrais sans retenue
Au bord de la fenêtre
La lumière embrassait le jardin
Leurs cheveux de feu
Leurs peaux caramel
Dans cette forêt de roses
Je sentais mes pixels trembler
Loin de mes clichés habituels
Mes sentiments apparaissaient
J'avais perdu mes sens numériques
J'avais saisi une femme
J’avais saisi une petite fille
J’avais ressenti l’amour
J’avais éternisé le bonheur
Ce n’était pas une délivrance
Juste un instant magique
Je m'avançais vers elles
Le pied volant à peine
Mon flash Brûlait mes doigts
Mes captures alimentaient ma joie
Elles parlaient sans dire un mot
Juste avec les yeux les cils
Elles me souriaient l'air tournesol
Prêt à chanter en duo
Sur cette ambiance dominicale
Mes lentilles capturaient l’invisible
A travers la toile de coton
Berçait l’amour innocent
Ce silence conjugué
Devenait un message de tendresse
Un acte authentique
Elles m’offraient ce qu’elles étaient
Dans chacun de leurs gestes
L’émotion me saisissait à mon tour
A partir de ce moment précis
Je devenais ce qu’elles représentaient
Je ne voyais pas d’autres issues
Pour m’échapper de mon état
Mon boîtier est devenu chair
Pour les rejoindre
Dans la vraie lumière
A l’intérieur de cette palette atemporel
Que représente la vie de famille
Un dimanche à la campagne

44 commentaires:

  1. Ce poème est très bien écrit, et, même si je sais que c'est l'un des principaux buts d'un poème, je tiens à te remercier pour l'émotion qu'il transmet.

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    1. Merci... Transmettre ce que l'on ressent à travers des mots est un exercice d'équilibriste et ne pas transmettre ses expériences, c'est nier ou effacer l'avenir

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  2. La poule pond aussi le dimanche... Nous avons de la chance !

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    1. Si tu couves tu peux t'attendre à une surprise 9 mois plus tard !
      Pour la couleur tu as plusieurs options tant à la fleur elle reste hermaphrodite moi tout...

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    2. J'ai pondu deux perles et mon huitre se porte bien !

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  3. On dirait bien que tu as trouvé ta fée bleue.

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    1. La poésie pure est la pure liberté de l'esprit. Jouerait-elle de toutes les frontières ? N'est-elle pas un hymne lyrique dans lequel je rêverai de me libérer de toutes servitudes ?
      Elle se joue du vrai et du faux, du réel et de l'iréel. elle est inconditionnellement liberté pure. L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. Je dis qu'elle est l'expression ultime de mon moi de mon pouvoir démiurgique en transformant le monde à l'image de mon désir. J'avoue je gonfle de la cheville droite et alors on ne vit qu'une fois en occident...

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  4. -Expressionlibre-janvier 21, 2013

    bravissimo!
    j'aime!

    bonne soirée!

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    1. Merci on oublie l'essentiel avec le numérique ; il voudrait nous changer ; nous pixeliser nos sentiments nos émotions...

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  5. L'objectif s'hérisse
    ... du coin de l'iris

    A plus,JameS Px.
    MøV

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    1. J'aime le numérique mais par toutatis
      Je préfère que la chair me travestisse

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  6. nous sommes appareil photo nous enregistrons tout sur la rétine et dans le coeur
    coté romantique de james pudique

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    1. Une guerre punique
      après celle des roses pudiques
      c'est le carnage
      après la chute de Carthage...

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    2. la chair de poule a des pixels sur la peau c'est pour ça
      il faut la remettre à la plume
      d'oie au doigt

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  7. orange_doucejanvier 21, 2013

    où sont nos barreaux, sur la toile ou dans la paille?
    le coeur s'aveugle ici ou ailleurs, pendant que la vraie vie frissonne, on fait frissonner les claviers...
    Le titre est génial et le poème lui rend un bel hommage

    Merci

    Orange

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    1. Mon petit doigt me dit : quand tu n'as rien à dire, travail le titre et la suite suivra ou pas mais ça sera toujours ça d'écrit...

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  8. un très beau poème
    j ai aimé ton regard
    à travers l'objectif

    un régal !

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    1. Le lion lui-même ne se régale pas toujours de viande

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  9. Quelle superbe interprétation de cette image de tendresse

    que nous a offert SISI,

    te mettre à la place de l'appareil qui photographie cet instant!!



    Mes lentilles capturaient l’invisible
    A travers la toile de coton
    Berçait l’amour innocent
    Ce silence conjugué
    Devenait un message de tendresse
    Un acte authentique
    Elles m’offraient ce qu’elles étaient
    Dans chacun de leurs gestes


    j'ai aimé, merci et bonne soirée

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    1. Je ne porte pas de lentilles enfin si mon appareil photo...

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  10. J'ai aimé l'originalité de cette interprétation qui sait nous sensibiliser à l'atmosphère de tendresse qui émane de ce tableau.
    Amicalement: Yvon.

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  11. Une belle réflexion sur cette image que ton coeur potographie

    j'ai beaucoup aimé

    merci pour ce partage

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  12. Alors là je dis Bravo ...l'idée de créer ce thème d'après cette image ...est très original et tu l'as réussi à merveille

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    1. Les mots donnent, en moyenne, autant d’idées que les idées donnent de mots... C'est Valéry...

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  13. Je dis : "chapeau bas, Monsieur" ... Tes mots sont en harmonie parfaite avec l'image !

    Une scène de tendresse capturée par l'objectif, un moment de bonheur sans artifice... Belles images !


    J'avais saisi une femme
    J’avais saisi une petite fille
    J’avais ressenti l’amour
    J’avais éternisé le bonheur
    Ce n’était pas une délivrance
    Mais un instant magique

    Merci pour ce partage d'émotions...

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    1. Voilà j'attends une nouvelle toile... Merci !

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    2. James Px

      Pour t'éclairer, l'auteur de ce tableau proposé par notre amie SISI

      est Vladimir VOLEGOV

      Bonne soirée à toi

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    3. Un ami de deux paires d'yeux !

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  14. C'est une petite merveille et une superbe idée que tu as su développer pour notre plus grand plaisir...

    Alexandra

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  15. magnifique poème, James, des mots vraiment bien choisis pour cette belle image, j'applaudis !

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  16. UN très beau texte, il laisse plein d'émotions sur son passage....
    interpréter par un appareil photo....

    merveilleux tout simplement

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    1. Comme certains pensent que l'on photographie les objets pour les chasser de son esprit, je ne photographie plus que les femmes pour les enchasser sur ma toile

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  17. j'avais éternisé le bonheur... merci pour ce flux d images. Certes le poete essaie d'éterniser un instant vole au temps...tout comme un photographe à l oeil vigilant.
    bonne suite...sadok gaidi...feru de la pellicule.

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    1. Un Casa sinon rien... Comme certains pensent que l'on photographie les objets pour les chasser de son esprit, je ne photographie plus que les femmes pour les enchasser sur ma toile !

      C'est drôle bref

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  18. swing__troubadourjanvier 24, 2013

    Un fisson agréablement immortalisé par ce zoom très poétique. Amicalement. Vincent.

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  19. Elles parlaient sans dire un mot
    Juste avec les yeux les cils
    Elles me souriaient l'air tournesol
    Prêt à chanter en duo
    Sur cette ambiance dominicale
    Mes lentilles capturaient l’invisible
    A travers la toile de coton


    Adorable image tendresse avec l'oeil scrutateur de la vision d un appareil transmettant de superbes sentiments d amour en osmose, James. Tu t es laché ici et nous en profitons.

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  20. Picassiette dans son so de l'ange œuf cubique (c'est surréaliste pour Picabia trop pour Picasso bref) à dit un jour : « qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe, le miroir ou le peintre ? »...
    Et si l'homme était la combinaison des trois... Pour la rencontre du troisième type? il faut en savoir des conneries...

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  21. J'ai apprécié la lecture qui m'a emporté un instant.
    Toile et mots, un beau duo.
    Merci pour le partage.
    En toute amitié.
    @

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  22. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  23. Authentique.frais,tendre que ce poème....Touchée je suis!objectivement canon....sourire.

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