Sans grand objectif
Le diaphragme en contre-jour
Seul sur mon piédestal
Un dimanche à la campagne
Perdu au milieu du salon
Je cadrais sans retenue
Au bord de la fenêtre
La lumière embrassait le jardin
Leurs cheveux de feu
Leurs peaux caramel
Dans cette forêt de roses
Je sentais mes pixels trembler
Loin de mes clichés habituels
Mes sentiments apparaissaient
J'avais perdu mes sens numériques
J'avais saisi une femme
J’avais saisi une petite fille
J’avais ressenti l’amour
J’avais éternisé le bonheur
Ce n’était pas une délivrance
Juste un instant magique
Je m'avançais vers elles
Le pied volant à peine
Mon flash Brûlait mes doigts
Mes captures alimentaient ma joie
Elles parlaient sans dire un mot
Juste avec les yeux les cils
Elles me souriaient l'air tournesol
Prêt à chanter en duo
Sur cette ambiance dominicale
Mes lentilles capturaient l’invisible
A travers la toile de coton
Berçait l’amour innocent
Ce silence conjugué
Devenait un message de tendresse
Un acte authentique
Elles m’offraient ce qu’elles étaient
Dans chacun de leurs gestes
L’émotion me saisissait à mon tour
A partir de ce moment précis
Je devenais ce qu’elles représentaient
Je ne voyais pas d’autres issues
Pour m’échapper de mon état
Mon boîtier est devenu chair
Pour les rejoindre
Dans la vraie lumière
A l’intérieur de cette palette atemporel
Que représente la vie de famille
Un dimanche à la campagne
Ce poème est très bien écrit, et, même si je sais que c'est l'un des principaux buts d'un poème, je tiens à te remercier pour l'émotion qu'il transmet.
RépondreSupprimerMerci... Transmettre ce que l'on ressent à travers des mots est un exercice d'équilibriste et ne pas transmettre ses expériences, c'est nier ou effacer l'avenir
SupprimerLa poule pond aussi le dimanche... Nous avons de la chance !
RépondreSupprimerSi tu couves tu peux t'attendre à une surprise 9 mois plus tard !
SupprimerPour la couleur tu as plusieurs options tant à la fleur elle reste hermaphrodite moi tout...
J'ai pondu deux perles et mon huitre se porte bien !
SupprimerOn dirait bien que tu as trouvé ta fée bleue.
RépondreSupprimerLa poésie pure est la pure liberté de l'esprit. Jouerait-elle de toutes les frontières ? N'est-elle pas un hymne lyrique dans lequel je rêverai de me libérer de toutes servitudes ?
SupprimerElle se joue du vrai et du faux, du réel et de l'iréel. elle est inconditionnellement liberté pure. L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. Je dis qu'elle est l'expression ultime de mon moi de mon pouvoir démiurgique en transformant le monde à l'image de mon désir. J'avoue je gonfle de la cheville droite et alors on ne vit qu'une fois en occident...
bravissimo!
RépondreSupprimerj'aime!
bonne soirée!
Merci on oublie l'essentiel avec le numérique ; il voudrait nous changer ; nous pixeliser nos sentiments nos émotions...
SupprimerL'objectif s'hérisse
RépondreSupprimer... du coin de l'iris
A plus,JameS Px.
MøV
J'aime le numérique mais par toutatis
SupprimerJe préfère que la chair me travestisse
nous sommes appareil photo nous enregistrons tout sur la rétine et dans le coeur
RépondreSupprimercoté romantique de james pudique
Une guerre punique
Supprimeraprès celle des roses pudiques
c'est le carnage
après la chute de Carthage...
la chair de poule a des pixels sur la peau c'est pour ça
Supprimeril faut la remettre à la plume
d'oie au doigt
où sont nos barreaux, sur la toile ou dans la paille?
RépondreSupprimerle coeur s'aveugle ici ou ailleurs, pendant que la vraie vie frissonne, on fait frissonner les claviers...
Le titre est génial et le poème lui rend un bel hommage
Merci
Orange
Mon petit doigt me dit : quand tu n'as rien à dire, travail le titre et la suite suivra ou pas mais ça sera toujours ça d'écrit...
Supprimerun très beau poème
RépondreSupprimerj ai aimé ton regard
à travers l'objectif
un régal !
Le lion lui-même ne se régale pas toujours de viande
SupprimerQuelle superbe interprétation de cette image de tendresse
RépondreSupprimerque nous a offert SISI,
te mettre à la place de l'appareil qui photographie cet instant!!
Mes lentilles capturaient l’invisible
A travers la toile de coton
Berçait l’amour innocent
Ce silence conjugué
Devenait un message de tendresse
Un acte authentique
Elles m’offraient ce qu’elles étaient
Dans chacun de leurs gestes
j'ai aimé, merci et bonne soirée
Je ne porte pas de lentilles enfin si mon appareil photo...
SupprimerJ'ai aimé l'originalité de cette interprétation qui sait nous sensibiliser à l'atmosphère de tendresse qui émane de ce tableau.
RépondreSupprimerAmicalement: Yvon.
Dommage je ne connais pas l'auteur...
SupprimerUne belle réflexion sur cette image que ton coeur potographie
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé
merci pour ce partage
Merci... Elle m'a inspiré !
SupprimerAlors là je dis Bravo ...l'idée de créer ce thème d'après cette image ...est très original et tu l'as réussi à merveille
RépondreSupprimerLes mots donnent, en moyenne, autant d’idées que les idées donnent de mots... C'est Valéry...
SupprimerJe dis : "chapeau bas, Monsieur" ... Tes mots sont en harmonie parfaite avec l'image !
RépondreSupprimerUne scène de tendresse capturée par l'objectif, un moment de bonheur sans artifice... Belles images !
J'avais saisi une femme
J’avais saisi une petite fille
J’avais ressenti l’amour
J’avais éternisé le bonheur
Ce n’était pas une délivrance
Mais un instant magique
Merci pour ce partage d'émotions...
Voilà j'attends une nouvelle toile... Merci !
SupprimerJames Px
SupprimerPour t'éclairer, l'auteur de ce tableau proposé par notre amie SISI
est Vladimir VOLEGOV
Bonne soirée à toi
Un ami de deux paires d'yeux !
SupprimerC'est une petite merveille et une superbe idée que tu as su développer pour notre plus grand plaisir...
RépondreSupprimerAlexandra
Alphonse Blaise a pris sa retraite
Supprimermagnifique poème, James, des mots vraiment bien choisis pour cette belle image, j'applaudis !
RépondreSupprimerMerci... Pour une fois que je réponds
SupprimerUN très beau texte, il laisse plein d'émotions sur son passage....
RépondreSupprimerinterpréter par un appareil photo....
merveilleux tout simplement
Comme certains pensent que l'on photographie les objets pour les chasser de son esprit, je ne photographie plus que les femmes pour les enchasser sur ma toile
Supprimerj'avais éternisé le bonheur... merci pour ce flux d images. Certes le poete essaie d'éterniser un instant vole au temps...tout comme un photographe à l oeil vigilant.
RépondreSupprimerbonne suite...sadok gaidi...feru de la pellicule.
Un Casa sinon rien... Comme certains pensent que l'on photographie les objets pour les chasser de son esprit, je ne photographie plus que les femmes pour les enchasser sur ma toile !
SupprimerC'est drôle bref
Un fisson agréablement immortalisé par ce zoom très poétique. Amicalement. Vincent.
RépondreSupprimerElles parlaient sans dire un mot
RépondreSupprimerJuste avec les yeux les cils
Elles me souriaient l'air tournesol
Prêt à chanter en duo
Sur cette ambiance dominicale
Mes lentilles capturaient l’invisible
A travers la toile de coton
Adorable image tendresse avec l'oeil scrutateur de la vision d un appareil transmettant de superbes sentiments d amour en osmose, James. Tu t es laché ici et nous en profitons.
Picassiette dans son so de l'ange œuf cubique (c'est surréaliste pour Picabia trop pour Picasso bref) à dit un jour : « qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe, le miroir ou le peintre ? »...
RépondreSupprimerEt si l'homme était la combinaison des trois... Pour la rencontre du troisième type? il faut en savoir des conneries...
J'ai apprécié la lecture qui m'a emporté un instant.
RépondreSupprimerToile et mots, un beau duo.
Merci pour le partage.
En toute amitié.
@
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RépondreSupprimerAuthentique.frais,tendre que ce poème....Touchée je suis!objectivement canon....sourire.
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