Au bord de se ravin
Je sais que dans l'une ou l'autre
L'artiste est venu d'ailleurs
Sarajevo siege life, winter of 1992–1993
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
C’est bien d’éveiller nos mémoires.
RépondreSupprimerJ'ai la mémoire qui flanche
SupprimerJ'me souviens plus très bien
Quel pouvait être son prénom
Et quel était son nom
Il s'appelait Je l'appelais
Comment l'appelait-ton ?
la mémoire est conservée
RépondreSupprimerSous vide...
SupprimerLes stigmates sont là, les souvenirs aussi.
RépondreSupprimerPlus de 10.000 morts, un siège impitoyable.
Et un équilibre si fragile.
Bosnie, chère Bosnie, je n'oublie pas.
James PX..
RépondreSupprimertoutes guerres, quelle soit religion, économique, civile, n'a jamais apporté de bon, à part faire couler du sang pour quoi??? pour rien....
Hélas trois fois hélas ...s'il n'y avait 'QU'EUX'
RépondreSupprimermais le monde est monde..... et LA GUERRE ....enrichit ceux qui gouvernent ...c'est bien connu.... pourquoi changer une équipe qui perd ......
il est toujours difficile de vous suivre dans vos mots poétiques mais la lecture de vos écrits nous interpellent, elle laisse toujours en suspens une interrogation. Toujours comblé de vous lire mais pas de vous comprendre, peu importe, je reviendrai sous ce poème ou d'autres, votre plume est habile et talentueuse.
RépondreSupprimerOui sans images précises ni musique l'ambiance brut et historique de ce texte en particulier ne facilite pas la compréhension... Sarajevo ancienne ville olympique avec le message que cela évoque peu de temps après baignent dans le sang à 1 heure de vol de Marseille personne n'a bougé et je parle de l'Europe...
SupprimerA la place des corps retrouvés des sculptures inaugurent et mémorisent l'atrocité ethnique et religieuse sur cette terre où les hommes mangeaient ensembles et du jour au lendemain ce sont massacrés... Certains avaient plus d'armes que d'autres mais la souffrance est partagée j'imagine !
J'ai pu parler un peu avec quelqu'un qui a vécu ses évènements au coeur, j'avais l'impression d'écouter un scripte pour un film gore et de science fiction.
*L'artiste est venu d'ailleurs
RépondreSupprimerJ'ai aperçu son ombre*
Planant dans la pénombre
D'une arène d'or !
Paule
Un jour on aime le lendemain on massacre
RépondreSupprimerDure réalité
On se côtoie aujourd'hui avec le sourire peut être
Le lendemain on s'entretue
Il suffit de voir
Supprimerce qui se passe ici
en virtuel
je n'ose pas imaginer
s'ils étaient face à face
Ils devraient s'y frotter
à la vraie saloperie
et ils deviendraient
des poètes
et non pas
des sots à serpillières
juste bon à s'user
la couenne du cul
les casques bleus recrutent
la folie du monde
RépondreSupprimerLa folie est une désertion de l'intérieur.
SupprimerUne folie isolée se contrôle, groupée rarement si elle n'est pas cadrée...
Quant à celle du monde ; toutes ces folies de l'intérieur se réunissent en plein jour, sans retenue et plus rien ne les arrête...
On le voit tous les jours, cela devient même une règle pour être paradoxalement entendu et provisoirement prendre le pouvoir.
Le dialogue politique démocratique est blâmé et doit souvent se justifier face à cette folie...
Impressionnant ces mots
RépondreSupprimerFaut-il des tripes
Pour les ressentir
Et de la foi
Pour les sortir
Dans le genre
Et un autre registre
J'ai croisé
Miles Davis
Superbe
Je l'ai vu en concert en 1983 ou 84
Supprimer"The Cellist of Sarajevo by Steve Galloway", une histoire touchante.
RépondreSupprimerBien à toi
Falb
Merci Chaussette
SupprimerSarajevo, le pont de Moktar, split, et autres villes de Croatie où l'on se battait il y a à peine plus de vingt ans, dans les rues... J'ai visité ces villes du temps de Tito, et les ai revues après les massacres.... il reste dans les pierres les stigmates de ce temps fratricide. J'en avais d'ailleurs ici-même fait un long poème.
RépondreSupprimerSarajevo, théâtre du début et de la fin d'un siècle aux blessures béantes !
RépondreSupprimerFrancis.
Je n'ai vu que le Sarajevo martyrisé, comme d'autres cités bosniaques.
RépondreSupprimerDeux ans après, le témoignage de femmes bosniaques, que je garde.
Un an après, ceux de femmes serbes, victimes de représailles...
Le TPI suffira-t-il à guérir les plaies?
Et aujourd'hui des milices serbes prêtes à bondir...
Ton poème et les photos réactivent ma mémoire.
Les guerres fratricides sont, avec les spéculations boursières le moteur des économies prospères. Alors, qu'on érige un clocher ou un minaret... la belle affaire ! C'est toujours le même dieu qu'on honore, le sang a partout la même couleur et l'argent n'a pas d'odeur.
RépondreSupprimerDur mais vrai, comme ce poème
Bravo pour ces mots courageux
Amarante