La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Du balcon à la campagne
Qui a dit
Le dernier roi de France est Charles X
Ne pas confondre avec le roi du X
Dort celle qui n'a pas froid aux yeux
Avec tous les cul-bénits de l'ascension
Bien qu'ils ne portent pas la chasuble
Juste quelques casseroles au derche
Nous avons en tête de liste des dissolubles
Les scouts de l'assemblée nationale
Cause toujours tu m'intéresses
Au rond point des girouettes
Après un premier pas à gauche
Gilbert Collard à droite toute
Avec son gilet pare-balles en kevlar
Danger risque d'inflation
Fait face à Mathilde Panot
Soumise sans tomber dedans
Après le massacre de l'arène
Au milieu d'une marre de sang
Le marchand de sable de l'Élysée
Dans son gilet d'or et d'urine
El Juli fonce sur Bénédicte Taurine
Finir son travail de charcutier traiteur
Le gilet d'identification
Du fils du peuple en textile Dacron
De Gérald Darmanin
Et le gilet polaire zippé
D'un dénommé Nicolas l'Eskimo
Chasseur cueilleur de la terre de feu
Partent à la chasse à courre en deux chevaux
Flinguer le dernier fameux gilet en cachemire
Sans gilet ni filet
Le Philosophe Desiderata presque tout
Du haut de ses nombreux printemps
Me confiait
Si hier la nature
Remplissait nos cœurs d'amour
À la vitesse où l'homme la saccage
Il n'y aura plus que la poésie
Pour qu'elle revive sous nos yeux
Plus j'avance dans la vie
Plus j'ai de chagrin
De voir tous ses abrutis
Qui étaient destinés
À être les rois de la terre
De ses trésors
Et de se libérer eux et nous
De la folie de l'argent
Sommes nous devenus les esclaves
De ses quelques vautours
Absurdes et désaxés
De la réalité sincère des choses
Le contraire nous affligera
L'errance misérable
Dans l'éventail
D'une probable révolution
Information de dernière cuvée
À l'épicentre du Beaujolais nouveau
L'inconnu Didier Guillaume
Né à Bourg-en-péage ça ne s'invente pas
Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Avance marqué au fer rouge
Coincé dans son gilet tactique
Ce grand spécialiste des sens uniques
Et du politiquement emmerdant
Finit de presser
Les derniers raisins secs sans colères
De messieurs les députés
De la confrérie Macronienne
Miracle pour les uns
Scandale pour les autres
Aucune femme n'était présente
Même Marlène Schiappa
La plus couillu de toutes
Prépayée par la trinité Femen
N'y a pas échappé
Où sont-elles passées
Pour ne pas avoir été bouchonné
Par un gilet rose à la queue en tire bouchon
Échappé de l'hospice de Beaune
Protectrice des curés musulmans
Et des escargots de Bourgogne
Qui attend encore le messie
Au rond-point des sans-culottes
Qui a dit
Le dernier roi de France est Emmanuel premier
Du fist et du mauvais esprit
Amène-toi
Et Dieu terminera ta sépulture
En face du musée des horreurs
Et du secours impopulaire
Gilet jaune
Votre histoire sans fil rouge
Laissera des traces sur le bitume de l'infortune
Des mères célibataires des retraités des chômeurs
Des travailleurs pauvres des entrepreneurs
Des râleurs nés des vrais insoumis apolitiques
Des vertes et des mûres
Un bruissement d'air M'a interpellé Tard dans l'obscurité Je me vois courir sous la pluie Déterminé inventif Créer une structure Pour capturer la libellule noire Qui tourne au-dessus de moi Depuis trop longtemps Une structure déroutante Un filet de sons et de mots Attaché à ma langue Pour éviter l'absence Attraper l'éternelle Sur les encres de chine Qui dorment au grenier Ma langue susurre Des accords tendres Délaisse les césures Et rejoint le ciel de lit Sur un nuage chargé d'émotion Une guitare un violon Un piano un éclat La voix d'une diva L'orchestre s'est réfugié Loin des hébétés Face à face Le crâne d'un poète La mâchoire d'une interprète
Un bruissement d'air M'a interpellé Tôt dans la matinée Je me suis vu me réveiller Déterminé inventif Même la mort Se transforme en musique Quand l'amour coordonne La vie n'a pas de prix
Après trois heures de queue jaune fluorescente
Je rêve à mon cochon de l'espèce
Habillé en gilet rose
S'agitant autour de moi
Avec un code barre sur le sexe
Discret qu'il en devient invisible
Si je ne lui touche pas
Le nerf à vif
But ultime de la journée
J'ai enfin atteint le salon du livre
Sans gilet ni balle dans le cornet
Mon seul droit du jour
Avant de pénétrer l'enceinte
Une palpation de la tête au pied
Au cas où mon désir de lire
Eût été une action bestiale voir terroriste
La poésie est un accident
Qui survient sur nos lèvres
Un instant une éternité
Comme cette connerie
Au passage
Juste derrière moi
Où l'autorité a palpé une dame de 87 ans
Un ordre aveugle qui marche droit
L’âme confite
Au milieu des dernières fluorescences
Qui balaient mon itinéraire
En dépit de leurs natures aléatoires
J’ai fini par toutes les suivre
Parfois je me dis
Suis-je le dernier con de mon espèce
Sans gilet ni anxiogène dans le cœur
Au Sud quelque part
Recroquevillé dans sa coquille
Un cœur habité
Une sensation capiteuse
Toute beauté et féminité
L'or est dans l'immaculé
Le champagne dans la coupe
Quelques bulles
Pour jouer au funambule
Ivre comme un instrument de torture
Mes lèvres se meuvent à l'orgie
Jusqu'à ce que je m'affale
Dénudé et croustillant
Tous mes accords se décomposent
Sur les mailles de jambes infinies
Une peinture d'un naturel fleuri
Où les heures s'écoulent
Incompressibles
Comme le Patchouli
Dans ses cheveux sauvages
Où s'exhale de ses foulées
Une senteur de mousse de chêne
Je rampe jusqu'à l'éther
Où l'ange à son balcon
M'éveillera encore
Longuement
Scrupuleusement
Minutieusement