Un rai de soleil
Venu de nulle part
Me transperce
Sans dissoudre ma douleur
Ce froid mordant
Pieds et doigts
Les mains dans la glaise
Me pénètre et me chante
N'est pas achevé
La boue
Peut être un art
Hors du temps
Allongé sur un nid d'air
Au-dessus d'un océan déchaîné
Je vois une crevette insatiable
Ricoche jusqu'à mon sexe
Je ne peux pas me réveiller
Vais-je mourir dans mon sommeil
Sans connaître
L'ultime transgression
Et le poète soupir
Au creux de sa léthargie
Le vent a oublié
Il est beau comme un tableau votre poème qui à la bonne idée de venir accompagné d'une musique bien inspirée
RépondreSupprimerMerci pour cette évasion poétique !
Hypothese... Tant que l'humeur fredonne
SupprimerLe vent sera bénéfique pour la prise de la glaise... Belle sculpture est ce poème... Merci
RépondreSupprimerYubanca... La glaise résiste à l'érosion alors que la craie s'efface
SupprimerInspiré comme un chemin parmi les blés taillé d'une serpe à manche de buis, votre poème plane sur l'horizon, noyé par les rayons dorés d'un soleil magnifique. ça et là la douleur affleure, cependant, et tempère l'enthousiasme qui deviendrait angélique.
RépondreSupprimerjacou...
SupprimerNaître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses
S'enivrer de parfums, de lumières et d'azur...
a attribué +1 : Le temps guérit l'absence
RépondreSupprimerSuperbe.
RépondreSupprimerJe ne pense pas il permet de l'accepter avec plus de philosophie
RépondreSupprimerJean-Michel Villeronce ... Nous avons deux yeux, mais le plus souvent, l'un voit mieux que l'autre et pourtant, on aime les deux...
SupprimerAvons nous d'autres choix ce qu'on ne peut empêcher on est obligé de l'accepter n'est-ce pas ?
Supprimerlà on rentre en psychanalyse on peut toujours chercher la genèse du symptôme ou tout simplement consciemment dire non à notre inconscience qui nous rendrait esclave et soumis de notre parcours... La seule chose qui nous sépare est la mort, physiquement car pour le reste comme la conscience ou l'inconscience l'énigme plane et chacun cherchera ou pas sa propre réponse.
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RépondreSupprimertrès bel écris
RépondreSupprimeramicalement
a attribué +1 : Le temps guérit l'absence
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RépondreSupprimerDe très belles images abstraites de force et de douceur.
RépondreSupprimerUn plaisir à lire.
Bisous James
Je suis toujours émerveillée de vous lire, la douleur aussi laide soit-elle en deviendrait presque sensuelle. La douleur est si forte qu'elle peut vous emporter dans une certaine forme de folie et rend tout absurde, même les gestes simples du quotidien. La douleur de l'absence rend fou, c'est sans doute vrai.
RépondreSupprimerLe temps guérit l'absence, à cette pensée, j'ai un doute. Il y a plusieurs formes d'absence, celle de la personne qui vous abandonne, une compagne ou un compagnon, celle ou celui qui ne reviendra jamais, la mort à toujours à faire quelque part. Puis, il y a l'absence, cette absence qui se tient debout, avec ses non-dits, ses silences jour après jour et année après année comme un vieux meuble qui se pourrit de l'intérieur, mais dont personne ne veut se séparer, parce qu'il a trouvé toute sa place pour combler le vide de nos vies.
Selon moi, le temps ne guérit rien mais tout peut devenir acceptable...et on peut survivre.
RépondreSupprimerTon poème semble écrit sur le pic d' une montagne.
On voit la nature autour et on retrouve le souffle, malgré tout.
Merci pour ce bon vent.
Galatea
Le temps ne guérit rien, on ne s'habitue même pas, on continue robotisés que nous sommes (pour certains) on s'accroche pour encore protéger ceux que l'on aime et quand on est seul on pense et repense sans pouvoir panser.
RépondreSupprimerMerci quand même pour ce poème qui donne aussi à réfléchir.
Bien amicalement ODE
J'ai bien aimé l'expression
RépondreSupprimerCitation de Toi
Le vent a oublié de fermer la porte
En général le vent ouvre la porte ou la claque violemment
Comme quoi la nature a aussi des absences