Je rêve à mon cochon de l'espèce
Habillé en gilet rose
S'agitant autour de moi
Avec un code barre sur le sexe
Discret qu'il en devient invisible
Si je ne lui touche pas
Le nerf à vif
But ultime de la journée
J'ai enfin atteint le salon du livre
Sans gilet ni balle dans le cornet
Mon seul droit du jour
Avant de pénétrer l'enceinte
Une palpation de la tête au pied
Au cas où mon désir de lire
Eût été une action bestiale voir terroriste
La poésie est un accident
Qui survient sur nos lèvres
Un instant une éternité
Comme cette connerie
Au passage
Juste derrière moi
Où l'autorité a palpé une dame de 87 ans
Un ordre aveugle qui marche droit
L’âme confite
Au milieu des dernières fluorescences
Qui balaient mon itinéraire
En dépit de leurs natures aléatoires
J’ai fini par toutes les suivre
Suis-je le dernier con de mon espèce
Sans gilet ni anxiogène dans le cœur
L'ordre aveugle nous perdra, par déchéance de la personnalité. Bonnets rouges et gilets jaunes soufflent la liberté, irrécupérables.
RépondreSupprimerJacou... Toutes les spontanéités finissent au panier avec plus ou moins en bout de chaîne des recycleurs aux idées souvent diamétralement opposées... Le gilet défriche laboure sème et finira par juste bouffer les racines de la récolte... Comme d'ab !
SupprimerJosé Raposo
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RépondreSupprimerToucher le nerf à vif du cochon c'est comme une traversée de Paris entre Gabin et Bourvil Moi j'ai des yeux dans les oreilles ou "lyçée de Versailles" idem.
RépondreSupprimerPerceuse ou chignole...
SupprimerOn n'est pas des imbéciles
On a mêm' de l'instruction
Au lycée Pa-pa...
Au lycée Pa-pil...
Au lycée Papillon
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RépondreSupprimerLe nerf de la guerre, c'est l'argent..
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RépondreSupprimerDes images et des couleurs très fortes qui soulignent les indignations de notre république, qui pourtant est, et a toujours été... Bleu blanc rouge.
RépondreSupprimerJ'ai aimé, merci pour ce partage
lefebvre... Je ne comprends pas un mouvement qui pour des raisons légitimes bloquent d'autres personnes qui eux aussi ont leurs propres problèmes... Il y a des urnes pour ça et lorsqu'on vit en démocratie, il y a toujours des compromis envers les uns et les autres... Sinon c'est la révolution ou le début d'une anarchie qui mène toujours vers une dictature et ici elle serait de droite avec qq bonnets d'ânes rouges...
SupprimerLe vrai scandale de fond, c'est qu'on s'attaque pas à la montagne d'or de peur qu'elle se tire ailleurs ou aux vrais pollueurs... Vous avez compris la métaphore !
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Supprimer« Non on est quelques uns... »
RépondreSupprimerOuf ! Et sur l'île il y a des filles lol
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RépondreSupprimerJe n'avais pas de code barre, du coup j'ai mis l'étiquette, mais je crains que ça ne soit beaucoup trop long... aïe !
RépondreSupprimerVotre poème est vraiment bien, votre manière de raconter m'amuse, merci
Hypothese... En cas de conflit la dérision soigne et évite l'amputation d'un membre honorable
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RépondreSupprimerC'est une rage qui arrive sans doute ??après la névrose et névralgie jaune, jusqu'au bout !!!
RépondreSupprimerLe gilet de sauvetage pour hommes à la dérive est de mise de nos jours.
RépondreSupprimerPierreJ.