La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Où s'accrochent des larmes
d'acier Aux dépens d'un poème interné Qui défie les secousses
organiques De la page confinée Et ressuscite à l'encre d'un
corbillard Lèvres et paumes Elles ne sont que chair humaine D'une ligne digitale éperdue Pour ouvrir à tout orgasme
La limite intime des corps
Qui se tournent dans l'obscurité
Irrévocablement
À la chronique annoncée
D'une fertile petite mort
Elle n'est qu'humide et
humaine
Une eau assoiffée de vers
À la surface dépolie du sol
Du sang énigmatique au lac bleu
Hissé en chœur lyrique
Le plat d'une langue s'affame
Avec la douceur d'un saphir
Sur le sillon en mouvement
D'une élévation gaussienne
Elle n'est que la pulpe
D'un fruit à la courbe étendue
Un oiseau chante au vide
Qui se répand en volutes
Sur un ventre de volets clos
Rêvant d'une vie aux berges
D'un amour permanent
Se préparer à mourir ou se laisser vivre
L'E.monde se délecte entre un ou deux E-mails
Selon la marche de sa verrue planétaire
Sur nos gueules E.stériques d'un nouveau genre
Vêtus de masques légaux de doigts en nitrile
Et de lunettes de pluie face à l'E.mortel
Les signaux sont des métaphores périlleuses
Agrippons-nous tous à la barre parallèle
Et laissons tomber l'alexandrin
Peu lui importe d’être un sans-grade
Ou un général d'E.business
L'E.cône patauge sur l'air impalpable
Dans une volonté d'omniscience
Comme un poison d'éprouvette
D'un laboratoire E.marketing
Logé incognito chez Fantômas
Culture peu orthodoxe d'une paroisse
Un jésus en pierre de lave
A été aperçu chez les Barbapapa
Au canal Saint-Martin
Avec un rav d'E.black métal
Et un bonze qu'E.magine
Le prophète d'orange mécanique
Se noyer dans la fosse septique
De la maréchale des logis
Ô tout Paris
Et rien d'autre
Mon beau pays d'E.dropathie
Maîtrise l'inconnu
Une overdose d'E.dromel sans alcool
Pour noyer un poisson-lion
Dans une cage E.droscope d'un bocal
À la verticalité sans relief
L'imposture est le miel des toitures plates
L'abeille coule des jours heureux
Et Notre-Dame pisse encore
Du plomb E.drophile
Sur l'aile en marche
Qui postule au caniveau de la lune
Et le nuage passe E.noptisé
Par la queue d'un terroriste E.bride
L'E.monde papillonne entre deux E-mails
Préparer à vivre ou de rejeter dans la mort
La fin du pangolin est proche
Il vit la nuit on l'expose le jour
Son seul E.book de gloire
Est d’être l’unique mammifère au monde
Recouvert d’écailles
Du troc pour une médaille
Au laboratoire de Wuhan
Le seul à lire en braille
Le calcul infinitésimal d'un E.coli
Post-scriptum de l'E=commerce
Il faut défendre son bol de riz
Et sa soupe au lait par ici
À travers l'exil d'une caravane E.drolysable
Au cœur de notre dame pipi
Engagée pour la fonte d'un E.nuit
À la galerie des glaces
Part à la rencontre des réfugiés
Qui colorient les particules de plastiques
Avec le sang des anges de la mort
Diagnostique E.légal
Le roi soleil dort assis
Pour glorifier les poumons de la nation
Soupçon E.nstagram
Bourre et bourre et ratatam
Faire souffrir ou jouir dans la peur
Dans la clairière E.conoclaste
D'une étable pédophile
La vache à hublot a des ailes
D'E.maculé conception
Labos
Dromadaires et chameaux E.blatèrent
En plein désert où l'âme s'enfonce
Sous 47° à l'ombre d'un E.nnocent
Comme l'autruche de la chèvre de Seguin
La peau rouge et l'anus en E.bernation
Où le loup lèche les pupilles de l'E.dropote
Trouver sa place dans 3m²
Les intestins chargés d'une bande de Gaza
Sans doute pour relativiser E=mc2
Les confinés ont-ils encore une mémoire
E.roshima mon amour
Mélodie d'un bel enfant
E.ssu d'un quartier populaire
L'E.monde t'invite à mourir
Au rayon X d'un dernier E.rm
E.pocrisie saturée Jupiter sauvé
Bon courage à la source arborescente
L'espace est ton dernier E.perlien
La mort après le confinement
Paraît-il
C'est la vie
Dans le parfum d'un matin
Si le vent n'a qu'un amour
Je l'ai capturé
Je suis un coussin d'air
Sous le roucoulement d'un couple de tourterelle
Dans la matière de l'aurore
Mes oreilles ont écouté la mélodie
Avant que mon bas-ventre s'élève
Épouse les paillettes du ciel de lit
Après l'heure habituelle
Ma chambre s'assoit pour lire
Comme elle se couche pour s'enfuir
Le lit au niveau des nuages
Endigue une sphère enchantée
Avec deux latitudes
L'une chante la même mélodie
Celle des inventaires lasses
L'autre pose son smartphone sur un pied
Où elle pourra le prendre sans le toucher
De la source à la cime la rose voyage
Et le jardinier explore la canopée
Minuit
Les idées s'évaporent
La brume se lève
Et l'insomnie est le seul lieu d'habitation
Vous entrez dans le vide
En une minute elle vous le rappelle
Vous fermez les mains à la recherche de l'inconnu
Vous effrayez les heures
Vous vous battez contre tout
De l'enfer à la tombée du jour
La curiosité m'habite
Et la rose m'inonde
Une évidente poussière d'étoile
Rêve
Tu vis peut-être
Ou peut-être pas
Elle m'écrira un poème
Où elle se cultive avec amour
Au plaisir d'une cueillette
Sous le vent d'une tempête
À la chaleur d'un rai audacieux
Au pétale le plus délicat
Où l'esprit se perd des jours entiers
Dans les vibrations de ses souvenirs
Dans les cendres de la beauté
Si l'amour n'a qu'une fleur
Je l'ai cultivé
Je suis son jardinier
Version 2
Dans l'arôme d'un aube naissant, Si le zéphyr n'a qu'une flamme, Je l'ai captée. Je suis une émanation éthérée.
Sous le gazouillis d'un duo de mésanges bleues, Au sein de la substance de l'aurore, Mes oreilles ont ouï la symphonie, Avant que mon bas-ventre ne s'élève Pour épouser les éclats du plumetis. Après l'heure coutumière, Ma chambre s'assied pour lire Comme elle se recouche pour s'évader. Le lit, à la hauteur des nues, Retient une sphère ensorcelée Dotée de deux latitudes. L'une entonne la même mélodie, Celle des inventaires languissants; L'autre pose son téléphone portable sur un piédestal Où elle pourra le saisir sans le toucher. De la source à la cime, la rose chemine, Et l'arboriste explore la canopée.
Minuit, Les pensées s'évanouissent, La brume se lève, Et l'insomnie est le seul gîte. Vous plongez dans le néant, En une minute, elle vous le rappelle. Vous refermez les mains à la recherche de l'inconnu, Vous effarez les heures, Vous luttez contre tout De l'enfer au crépuscule. La curiosité m'anime, Et la rose m'inonde.
Une évidente poudre d'étoile, Songe. Tu subsistes peut-être, Ou peut-être pas. Elle me composera un poème Où elle se cultivera avec tendresse Dans l'allégresse d'une récolte Sous l'assaut d'une tempête, À la chaleur d'un rayon intrépide Au pétale le plus exquis, Où l'esprit s'égarera des jours durant Dans les réminiscences vibrantes.
Dans les cendres de la beauté, Si l'amour n'a qu'une fleur, Je l'ai cultivée. Je suis son horticulteur.
Univers christique
Il saisit l'anxiété
Elle vit avec lui
Capacité hypnotique
Mémoire miséricordieuse
Elle est cette femme sans blessures aux lèvres
Le théorème l'a embrassé
Une expérience à part
Une ruée follement amoureuse
De diagonales de coordonnées
Se croisent et se décroisent
Assistons-nous aux fiançailles
D'une carapace d'Aphrodite dévorée
Où se craque dans sa fibre
La résultante qui applaudit
L'union d'un sacrement
Au champ des roses rouges
Et des yeux brillants sur le lac des signes
Tant de femmes regardent son visage
Comme un diplôme
Théorème de narcisse
Sous l'air vengeur surgit l'œil incarné
C'est le clone des jours anciens
Un miroir qui rassemble à des milliers de sourcils
Présents dans les journaux
Sur les seins opprimés par le confinement
Les contaminations et les recettes à la mode
Chambre sombre avec la photo typique
De ceux qui s'aimaient
Dominent les sentiments contraires
De découragement et de stupéfaction
Dans les êtres où l'ennui a dévasté la passion
Le bourreau à sa victime
Le silence à la vérité
Structure classique
De l'amour que je quitte
Univers chaotique
Voici le théorème de rejet
J'ose à peine pensée amour
Avec ce temps qui s'épuise
Sur mon temps qui s'use
À ne rien projeter
Une impression mi-figue mi-raisin
S'infuse
À la peinture des murs
Qui ondulent sous la chaleur de l'attente
Jetons les plans
Ou gardons les
Comme si c'était un objet de collection
La robe blanche qu'elle ne portera pas
La maison qui ne l'était pas
La poussière qui s'accumule
Théorème de l'ironie du sort
Ô mon amour
Je n'ai pas peur d'écrire
Les petits seins font les grands hommes
Et par la poésie du coeur
Je serai aimable
Mon poisson d'avril
Nage dans l'arbre de l'amertume
Il a attrapé le virus de l'air
Comme si il avait toujours survolé sa vie
Il est viril mon poisson en cuivre
Avec ses yeux vert de gris
J'allume le feu de camp
Sur la noirceur des feuilles mortes
Le premier moment du poème
Il y a quelques heures
Nous nous sommes séparés en deux parts égales
Mon poisson a douté
Sur l'image de la sainte trinité
Qui s'est avéré être un calendrier
De la saison des ouragans
Il s'est noyé en verbiage poétique
Parce que l'écriture
Est sa façon de dire au revoir
Bonjour comment pourquoi
Sans jamais partir
Ceux qui l'ont lu
Savent qu'il excelle
Ceux qui l'ont écouté
Ne savent pas qu'il parle
Très bas en profondeur
L'étrange ne l'a jamais entendu
Il y a quelques mois
Je me suis levé
J'ai fermé les robinets de toute l'eau passée
Je me suis habillé comme lui
Je me suis assis pour écrire
J'ai senti ma tête et mon sexe
Brûler dans une avalanche d'indécisions
J'ai ouvert
J'ai ouvert deux fois
Rien ne s'est écoulé
Et l'étrange au pied du lit
A dit au revoir à l'aube
La bouche grande ouverte
L'unisson est un souffle
Sur lequel nous nous accrochons
L'oreille alerte
Le sol s'enlise
Lorsqu'il se foule à la mer
Une seule paire de semelle
Si tout s'entend tout ne s'avale pas
La vitalité a ses raisons
Le corps réagit
Le cimetière sera privé de poisson
J'ai l'espérance d'être
L'étrange a la sienne
Chacun peut inventer ce qu'il souhaite
Question d'énergie
Les oiseaux s'envolent
Bucolique lorsqu'il y a matière
Au travers des mailles du filet
De l'existence
Pourquoi s'en priver
À l'embouchure de cette âme forte
Que l'étrange ne connaît pas
L'aube m'interpelle me désire
Attends la fin du jour
Et rejoins-moi sur la lune
Prends l'échelle du grenier
Celle en bois de rose
Ouvre la lucarne
Et sois fun
Comme un poisson dans l'eau
Pour ne plus toucher le sol
L'âme sœur est où l'aube s'élève
Mon amour
Rappelle-moi le nectar de ta langue
L'odeur de la terre
La légèreté de l'être
Le sel de la mer
Et j'embrasserai ta peau de pluie
À partir de mes mots
Plutôt que d'images virtuelles
Je raconterai notre expérience
Au lieu de la lire en silence
Ouvre ton parapluie
Les étourneaux sont de retour
Le poisson nage dans mon cœur
Et l'étrange brûle ses peaux mortes
Latex ressort simili cuir pole dance
Dérouille ta gueule à poil dérouille
L'étau nous sert du sang clitoridien
Nul besoin d'être Freudien
Peut-être un assassin
Loin des heures roses polissonnes de Voltaire
Du bijoux de Baudelaire
Des poèmes érotiques de Verlaine
De ces heures chéries
Qui nous tiennent en haleine
Là nous sommes au creux des riens
Proche d'un cimetière aux éléphants
Du sanguinolent à la bonne franquette
Un soufflé au fromage façon tartare
Silence
On tourne les yeux on garde la page
Attention les propos sont violents
Interdit au plus de trente ans Sexes et mensonges Saloperies gratuites Qui se paient au prix fort On redémarre le canard son lavement
On n'oublie pas les petits coin-coin
Un bukake what else
Sodome et sur Gomorrhe
Une pluie de foutre et d'urine
Sado Laurel et Hardy Maso
Livreur de queue de piano
Un fist again coucou me revoilà enceinte
Dolby Stéréo Bluetooth Wi-Fi
Carte Micro SD Web Cam HD
Zoom Leica perche en mire
L'empire contre-attaque
Stimulation empirique
Suite Adobe Creative Cloud
Première Pro
Poire et impression
Mélange de blanc d’œuf et de sucre glace
Rapide et brusque Avale tout Comment ne pas se sentir sale
L'ironie est une orgie de bestioles
Nous n'étions que des primates
Sommes-nous devenu des chiens
Des monstres absolus
Bonjour police démunie et principale
Ce n'est pas du cinéma
Un césar un oscar une palme d'or et le lion surgit
Les voisins se plaignent du bruit
Je vous verbalise vos femmes simulent
agjent mister nuk jam shumëgjuhësh
Monsieur l'agent je ne suis pas polyglotte
Vous vouliez dire polygame
Oui nous ne le savons pas à Marseille et d'ailleurs
Vous êtes trafiquant de chairs à saucisses
De toutes les manières
C'est celle là qu'on préfère
Et on ne fermera pas la cage
C'est le silence des barreaux
Manipulation loufoque
À mille lieux des Satyres
Avec des pattes et des cornes de bouc
D'une sensualité débordante
Ici tout se termine par un défilé de nus désintégrés
Au rang inférieur esclavage prostitution
Au supérieur humiliation exhibition
Pour les abonnés inquisition
Suivre la ligne rouge
Cachée derrière les panneaux de signalisations
Standby
À la comédie du plaisir
Où est la vraie vie
Faut-il en rire Madame des Ministères
Un petit câlin avant
Ah non dans le porc
D'Amsterdam y a pas ça
D'un aïku de honk-kong star à une sextape
Après un dernier tango à Paris
Qu'est-ce qu'on mange ce soir
Du choux de Bruxelles des topinambours
Mesdemoiselles
Une bonne tranche de lard
Une poudrière d'encens et d'MST
Une franche cordée de gingembre
Une large vague de lait concentré
Du ketchup à tartiner l'esprit
Un aspirateur de fée clochette
Pour aspirer toute la poussière de la corne muse
En prenant le pied bot de la concierge
À cheval sur son bidet lorsqu'il trotte
Il fait des pets
De nonne et des sifflets
Et ce n'est pas fini
La vita è bella
Il faut en rire merci Roberto Begnini
Mon amour offre moi ton livre de recettes
Kamasutra
Offre-moi une âme qui ignore l'ennui
Embellisse les tragédies
Offre-moi une âme jouisseuse
Tes lèvres sur ma langue et mon œuvre
Et je mangerai mon Pormonier
Avec ton papillon dans les yeux
Et ton regard sur mon avion
À l'épicentre de la magnitude
Pour voyager au creux d'un courant d'air
À l'essence parfumée
De fines particules élémentaires
D'huiles essentielles
Je rendrai hommage
Aux oubliés de la victoire
Et déconfinerai
En regardant mon oiseau pleurer
L'ave Maria
Petit lexique
La vita è bella : La vie est belle
Pole dance : ici détourné discipline qui mêle danse et acrobaties autour d'une barre
Sextape : est une vidéo érotique ou pornographique amateur destinée à un visionnage privé (souvent piraté) et souvent faite par des célébrités ou pas qui en sont les protagonistes
Bukake : éjaculation de plusieurs hommes sur le visage d'une femme
Fist again : pénétration avec le poing
Pormonier : il s'agit d'une saucisse à base de porc maigre, d'épinard, de blettes, de poireaux et de diverses herbes
Agjent mister nuk jam shumëgjuhësh : Langue aller savoir
Déconfiner : mot inventé de circonstance