Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Dans les cendres un parfum

Dans le parfum d'un matin
Si le vent n'a qu'un amour
Je l'ai capturé
Je suis un coussin d'air

Sous le roucoulement d'un couple de tourterelle
Dans la matière de l'aurore 
Mes oreilles ont écouté la mélodie
Avant que mon bas-ventre s'élève
Épouse les paillettes du ciel de lit
Après l'heure habituelle
Ma chambre s'assoit pour lire
Comme elle se couche pour s'enfuir
Le lit au niveau des nuages
Endigue une sphère enchantée
Avec deux latitudes
L'une chante la même mélodie 
Celle des inventaires lasses 
L'autre pose son smartphone sur un pied
Où elle pourra le prendre sans le toucher
De la source à la cime la rose voyage
Et le jardinier explore la canopée

Minuit
Les idées s'évaporent
La brume se lève 
Et l'insomnie est le seul lieu d'habitation
Vous entrez dans le vide  
En une minute elle vous le rappelle
Vous fermez les mains à la recherche de l'inconnu
Vous effrayez les heures
Vous vous battez contre tout 
De l'enfer à la tombée du jour
La curiosité m'habite 
Et la rose m'inonde

Une évidente poussière d'étoile
Rêve
Tu vis peut-être 
Ou peut-être pas
Elle m'écrira un poème 
Où elle se cultive avec amour
Au plaisir d'une cueillette
Sous le vent d'une tempête
À la chaleur d'un rai audacieux
Au pétale le plus délicat
Où l'esprit se perd des jours entiers 
Dans les vibrations de ses souvenirs

Dans les cendres de la beauté
Si l'amour n'a qu'une fleur
Je l'ai cultivé
Je suis son jardinier
    
 
Version 2

Dans l'arôme d'un aube naissant,
Si le zéphyr n'a qu'une flamme,
Je l'ai captée.
Je suis une émanation éthérée.

Sous le gazouillis d'un duo de mésanges bleues,
Au sein de la substance de l'aurore,
Mes oreilles ont ouï la symphonie,
Avant que mon bas-ventre ne s'élève
Pour épouser les éclats du plumetis.
Après l'heure coutumière,
Ma chambre s'assied pour lire
Comme elle se recouche pour s'évader.
Le lit, à la hauteur des nues,
Retient une sphère ensorcelée
Dotée de deux latitudes.
L'une entonne la même mélodie,
Celle des inventaires languissants;
L'autre pose son téléphone portable sur un piédestal
Où elle pourra le saisir sans le toucher.
De la source à la cime, la rose chemine,
Et l'arboriste explore la canopée.

Minuit,
Les pensées s'évanouissent,
La brume se lève,
Et l'insomnie est le seul gîte.
Vous plongez dans le néant,
En une minute, elle vous le rappelle.
Vous refermez les mains à la recherche de l'inconnu,
Vous effarez les heures,
Vous luttez contre tout
De l'enfer au crépuscule.
La curiosité m'anime,
Et la rose m'inonde.

Une évidente poudre d'étoile,
Songe.
Tu subsistes peut-être,
Ou peut-être pas.
Elle me composera un poème
Où elle se cultivera avec tendresse
Dans l'allégresse d'une récolte
Sous l'assaut d'une tempête,
À la chaleur d'un rayon intrépide
Au pétale le plus exquis,
Où l'esprit s'égarera des jours durant
Dans les réminiscences vibrantes.

Dans les cendres de la beauté,
Si l'amour n'a qu'une fleur,
Je l'ai cultivée.
Je suis son horticulteur.

11 commentaires:

  1. C'est toujours beau et majestueux un homme quand il aime...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. MARIE L. ... oui l'homme amoureux peut effacer sa propre mémoire pour recommencer l'écriture d'une nouvelle

      Supprimer
  2. Je vois j'entends je ressens un sacré bonhomme qui chante " ah ce qu on est bien dans son bain"
    Ah c'est du lourd ...lol
    Merci pour le souvenir pas si nostalgique du son que j'ai entrevu dans vos mots, et pour le soleil sourire qui a illuminé ma journée de confinement...

    RépondreSupprimer
  3. Auroreflorealeavril 26, 2020

    ravissement trouvé en cette lecture

    RépondreSupprimer
  4. Mademoiselleavril 28, 2020

    Mon esprit a voyagé avec tes mots .. l'impression d'être tes mots .. oui, un ravissement pour l'âme!

    RépondreSupprimer
  5. Un beau texte, merci !

    RépondreSupprimer
  6. C'est clair
    qu'il l'avait vu
    Mon deuil
    Dans le bruit
    de mes mots
    Grinçants
    Sur la chair
    de ma peau
    Sentant
    Le musc et la coco
    À la sienne
    Boisée
    Troublante
    Soulevant
    Tant d'étés
    De ses pluies
    Diluviennes
    Que orages
    En journée
    Pour tant
    De nuits
    Sereines!
    C'est clair
    Que la nuit
    Est féconde
    Quand
    D'un éclair
    Il déchire
    L'azur
    D'une
    Histoire
    Ordinaire
    D'un baiser
    Sur mes mots.
    C'était
    Plus
    Qu 'une aventure
    C'était tout simplement
    Tout simplement
    En façade
    Une sépulture...
    Pour masquer
    La peur
    En devanture
    D'abandonner
    Le gris
    De nos fêlures...
    Retenir
    Jusqu'à laube
    Le souffle
    De nos voix
    Dans l'élan
    De nos cris
    Des ongles
    De la vie,
    Griffés ,
    Des rêves
    Sur la grève
    Du temps
    Qu on aimerait
    Suspendre
    Éternellement.

    RépondreSupprimer
  7. -LarmesDeNuit-avril 08, 2024

    La fin de cet écrit me plaît beaucoup, il y a, je crois, Délicatesse dans cette rose, dans tes fleurs.

    Merci pour ce partage

    RépondreSupprimer
  8. Dans le brasier des passions,
    une rose
    éclose,
    symbole de tendresse et de passion.

    RépondreSupprimer

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