Une évidente poussière d'étoile
Elle m'écrira un poème
Dans les cendres de la beauté
Je l'ai cultivé
Dans l'arôme d'un aube naissant,
Si le zéphyr n'a qu'une flamme,
Je l'ai captée.
Je suis une émanation éthérée.
Sous le gazouillis d'un duo de mésanges bleues,
Au sein de la substance de l'aurore,
Mes oreilles ont ouï la symphonie,
Avant que mon bas-ventre ne s'élève
Pour épouser les éclats du plumetis.
Après l'heure coutumière,
Ma chambre s'assied pour lire
Comme elle se recouche pour s'évader.
Le lit, à la hauteur des nues,
Retient une sphère ensorcelée
Dotée de deux latitudes.
L'une entonne la même mélodie,
Celle des inventaires languissants;
L'autre pose son téléphone portable sur un piédestal
Où elle pourra le saisir sans le toucher.
De la source à la cime, la rose chemine,
Et l'arboriste explore la canopée.
Minuit,
Les pensées s'évanouissent,
La brume se lève,
Et l'insomnie est le seul gîte.
Vous plongez dans le néant,
En une minute, elle vous le rappelle.
Vous refermez les mains à la recherche de l'inconnu,
Vous effarez les heures,
Vous luttez contre tout
De l'enfer au crépuscule.
La curiosité m'anime,
Et la rose m'inonde.
Une évidente poudre d'étoile,
Songe.
Tu subsistes peut-être,
Ou peut-être pas.
Elle me composera un poème
Où elle se cultivera avec tendresse
Dans l'allégresse d'une récolte
Sous l'assaut d'une tempête,
À la chaleur d'un rayon intrépide
Au pétale le plus exquis,
Où l'esprit s'égarera des jours durant
Dans les réminiscences vibrantes.
Dans les cendres de la beauté,
Si l'amour n'a qu'une fleur,
Je l'ai cultivée.
Je suis son horticulteur.
C'est toujours beau et majestueux un homme quand il aime...
RépondreSupprimerMARIE L. ... oui l'homme amoureux peut effacer sa propre mémoire pour recommencer l'écriture d'une nouvelle
SupprimerJoli
RépondreSupprimerParadoXx696... Merci.
SupprimerJe vois j'entends je ressens un sacré bonhomme qui chante " ah ce qu on est bien dans son bain"
RépondreSupprimerAh c'est du lourd ...lol
Merci pour le souvenir pas si nostalgique du son que j'ai entrevu dans vos mots, et pour le soleil sourire qui a illuminé ma journée de confinement...
ravissement trouvé en cette lecture
RépondreSupprimerMon esprit a voyagé avec tes mots .. l'impression d'être tes mots .. oui, un ravissement pour l'âme!
RépondreSupprimerUn beau texte, merci !
RépondreSupprimerC'est clair
RépondreSupprimerqu'il l'avait vu
Mon deuil
Dans le bruit
de mes mots
Grinçants
Sur la chair
de ma peau
Sentant
Le musc et la coco
À la sienne
Boisée
Troublante
Soulevant
Tant d'étés
De ses pluies
Diluviennes
Que orages
En journée
Pour tant
De nuits
Sereines!
C'est clair
Que la nuit
Est féconde
Quand
D'un éclair
Il déchire
L'azur
D'une
Histoire
Ordinaire
D'un baiser
Sur mes mots.
C'était
Plus
Qu 'une aventure
C'était tout simplement
Tout simplement
En façade
Une sépulture...
Pour masquer
La peur
En devanture
D'abandonner
Le gris
De nos fêlures...
Retenir
Jusqu'à laube
Le souffle
De nos voix
Dans l'élan
De nos cris
Des ongles
De la vie,
Griffés ,
Des rêves
Sur la grève
Du temps
Qu on aimerait
Suspendre
Éternellement.
La fin de cet écrit me plaît beaucoup, il y a, je crois, Délicatesse dans cette rose, dans tes fleurs.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage
Dans le brasier des passions,
RépondreSupprimerune rose
éclose,
symbole de tendresse et de passion.