Aux dépens d'un poème interné
Qui défie les secousses organiques
De la page confinée
Et ressuscite à l'encre d'un corbillard
Lèvres et paumes
Elles ne sont que chair humaine
D'une ligne digitale éperdue
Pour ouvrir à tout orgasme
Qui se tournent dans l'obscurité
Irrévocablement
À la chronique annoncée
À la surface dépolie du sol
Du sang énigmatique au lac bleu
Hissé en chœur lyrique
Le plat d'une langue s'affame
Avec la douceur d'un saphir
Sur le sillon en mouvement
D'une élévation gaussienne
Elle n'est que la pulpe
D'un fruit à la courbe étendue
Un oiseau chante au vide
Qui se répand en volutes
Sur un ventre de volets clos
Rêvant d'une vie aux berges
D'un amour permanent
Je laisse ici vos mots
RépondreSupprimerLa vie parfois est une fermeture Éclair... parfois elle coince
J'adore
MARIE L. ... J'adore les éclairs au café !
SupprimerUne fertile petite mort
RépondreSupprimerannoncée par le son du corps
et l'encre des volets clos
et le bébé du corbeillat
que l'on dépose dans la rue
marinette... merci pour la petite suite pertinente
SupprimerIl y a chez lui deux chambres vides.
RépondreSupprimerLes murs froids d'une histoire livide
Racontent en blanc la monotonie
Du paysage de sa morne vie.
De grandes tentures sombres
Retiennent la lumière
Les murmures et les ombres
D'aujourd'hui plus q'hier .
Il est seul dans sa tête
Libre comme l'air
Marche en chaussettes
Sur le parquet désert...
Il ne sort pas beaucoup
Boit peut peut-être comme un trou
Celui qu'il a lui même creusé
Il aime sa liberté.
Il y a chez lui un parfum de synthèse
Dans la prise de la cuisine
Une musique d'ambiance à la Joan baez
Il est ici comme en sourdine
Sur le parquet des vaches
Dans son décor, moi je fais tâche...