Sinon on va se croiser les doigts
Jamais les yeux
Le temps m'a dit quelque part que la maladie est un outil
J'ai vu dans les yeux inclinés de le vieillesse
Toute la sagesse du corps
Et je me suis consacré à la lecture
Avec prévalence à penser
Dans les pauses silencieuses du virus
Qui a décidé d'être mon invité
Nuit froide
Bruit sourd
Avenue déserte
Pharmacie élémentaire
Ambulance
Ambulance
Il s'agit d'une urgence
L'ombre s'envole
Cimetière
Recueillement
Sous les battements d'ailes d'un couple de tourterelle
La poésie est silencieuse pendant quelques secondes
Mais elle n'est pas effrayée
Mais elle n'est pas effrayée
Et diagnostiquée
Des coups après la foudre
La douleur atroce est une excuse
La fièvre est un symptôme d'une indélicatesse
Une forme inachevée
Et l'inflammation une pause
Pour se reposer
Il n'y a pas d'issue
C'est tout ce que je sais
Tu mourras
Et tout reprendra du début
Tout se morigénera comme avant
Nuit ridées et glacées du visage
Dans l'absurde
Solitude de chacun
Au monde que je n'ai pas vu
Moi fantôme comme je suis
Je comprends l'effondrement de toutes mes articulations
Même si tu vis encore trente ans
L'humus de tous mes cheveux gris
La crise de toute ma vie
Les trous qui ornent ma mémoire
Ne sont pas une cause de douleur
Je suis un survivant
Et j'aime cette femme que je n'ai pas
La chair de la maison qu'elle habite
Les lettres qui s'écrivent sans adresses
J'aime tellement mes pandémies
Que mes mains sont enflammées
La fièvre grimpe
Ma peau se hérisse
Germes rosés dans les millièmes de ma chair
Dans le rêve à naître et le futur insaisissable
Dans les ocres et les fenêtres au soleil
Au fur et à mesure
Je souffre comme si je mourrais
Le virus déchirant de l'écriture
Quand tous les mots s'essoufflent
RépondreSupprimerDans la grisaille du temps
Qu'ils peinent dans leur course
Sous la cisaille du vent,
La plume se courrouce
Le feuillet serre les dents
Sur le vert de la mousse
Galopent deux chevaux blancs ...
Bonsoir
RépondreSupprimerChapeau bas, Artiste !
Lys..
Etre un survivant c'est avoir vécu et vivre encore... vibrer de tout son être et même s'immoler sur le feu de ses pensées... bravo
RépondreSupprimerUn poème lié à une actualité, à une époque, a toujours son importance en tant que témoignage.
RépondreSupprimerQuant au contenu, je n'ai pas grand-chose à dire, il s'agit d'exorciser le mal (je ne trouve pas d'expression plus légère, mais je le voudrais) en quelque sorte. C'est plutôt bien exprimé, même si je me perds un peu dans la quantité et la structuration des vers (qui pourraient être écrits en prose, je pense) et dans l'absence totale de ponctuation.
Voilà pour mon avis et mes petits conseils, qui valent ce qu'ils valent bien entendu.
L'été n'est pas fini , reste encore un mois
RépondreSupprimerDe belles journées en perspectives
Des pluies d'étoiles ...puis toi et moi.
Des plages de farniente sur les rives
À se faire dorer la pilule
Sur une chaise longue avec un livre ,
Et nos sourires au crepuscule !...
Le ciel est parsemé de lumières
Toutes scintillantes.
De voeux semés sur cette volière
Où la lune chante
Des mélodies que l'on berce
Du fond de l'âme, de l'espérance,
Pour que plus rien ne les agresse
Seulement de la bienveillance,
Seulement, et puis l'averse ...
Et quand reviendra l'automne
Ses nuits si fraiches et ses jours courts
Le ciel n'en sera pas moins monotone
Là ,dans tes bras, le souffle lourd
Du temps , qui nous épargnera
Fera briller dans nos regards
Des planètes pour guider nos pas
Main dans la main , rien n'est trop tard ...
Great posst
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