Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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samedi

Les parts de l'étrange


Mon poisson d'avril
Nage dans l'arbre de l'amertume
Il a attrapé le virus de l'air
Comme si il avait toujours survolé sa vie
 Il est viril mon poisson en cuivre
Avec ses yeux vert de gris
J'allume le feu de camp
Sur la noirceur des feuilles mortes
Le premier moment du poème




Il y a quelques heures
Nous nous sommes séparés en deux parts égales
Mon poisson a douté
Sur l'image de la sainte trinité
Qui s'est avéré être un calendrier
De la saison des ouragans
Il s'est noyé en verbiage poétique
Parce que l'écriture
Est sa façon de dire au revoir
Bonjour comment pourquoi
Sans jamais partir
Ceux qui l'ont lu
Savent qu'il excelle
Ceux qui l'ont écouté
Ne savent pas qu'il parle
Très bas en profondeur
L'étrange ne l'a jamais entendu




Il y a quelques mois
Je me suis levé
J'ai fermé les robinets de toute l'eau passée
Je me suis habillé comme lui
Je me suis assis pour écrire
J'ai senti ma tête et mon sexe
Brûler dans une avalanche d'indécisions
J'ai ouvert
J'ai ouvert deux fois
Rien ne s'est écoulé 
Et l'étrange au pied du lit
A dit au revoir à l'aube




La bouche grande ouverte
L'unisson est un souffle 
Sur lequel nous nous accrochons
L'oreille alerte
Le sol s'enlise
Lorsqu'il se foule à la mer 
Une seule paire de semelle
Si tout s'entend tout ne s'avale pas
La vitalité a ses raisons
Le corps réagit 
Le cimetière sera privé de poisson
J'ai l'espérance d'être
L'étrange a la sienne
Chacun peut inventer ce qu'il souhaite 
Question d'énergie 




 Les oiseaux s'envolent
Bucolique lorsqu'il y a matière
Au travers des mailles du filet
De l'existence
Pourquoi s'en priver
À l'embouchure de cette âme forte
Que l'étrange ne connaît pas
L'aube m'interpelle me désire
Attends la fin du jour
Et rejoins-moi sur la lune
Prends l'échelle du grenier
Celle en bois de rose
Ouvre la lucarne
Et sois fun
Comme un poisson dans l'eau
Pour ne plus toucher le sol





L'âme sœur est où l'aube s'élève
Mon amour
Rappelle-moi le nectar de ta langue
L'odeur de la terre
La légèreté de l'être
Le sel de la mer
Et j'embrasserai ta peau de pluie
À partir de mes mots
Plutôt que d'images virtuelles
Je raconterai notre expérience
Au lieu de la lire en silence
Ouvre ton parapluie
Les étourneaux sont de retour
Le poisson nage dans mon cœur
Et l'étrange brûle ses peaux mortes






19 commentaires:

  1. Très beau texte, dédié à l'absente, presque une prière, remplie d'amour;



    J'ai dû relire ce poème en supprimant la musique pour mieux en apprécier

    l'intensité.

    Pour moi, lorsque la musique est trop prenante, et c'est le cas de celle ci, elle nuit à l'écrit. Mais cette observation est toute personnelle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certes... mais j'écris toujours en musique... ... Au choix en appuyant ou pas sur la flèche. Merci

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  2. Frédéric Cognoavril 07, 2020

    Je partage le commentaire de Diane. Vos mots méritent la providentialité. La musique , certes très belle ici , n'est qu'un véhicule.

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    Réponses
    1. La providence est dans l'air... Et l'air est musical ou silence... Au choix en appuyant ou pas sur la flèche. Merci

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  3. Bonsoir @Evenos, merci pour ce moment de pure poésie, les parts de l'étrange ont trouvé plus d'un écho dans les cavités résonnantes de mon esprit déraisonnable, bravo !

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  4. Quoi de plus étrange que la réalité?

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  5. Aubussinneavril 07, 2020

    La dernière strophe est ma préférée.

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  6. Marc Hiveravril 07, 2020

    Fort, beau et troublant. Et hop ! un cœur.

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  7. unrienlabimeavril 08, 2020

    « Merci »

    RépondreSupprimer
  8. Gabriel Montignyavril 08, 2020

    je n'ai lu que le texte, il m'a suffit amplement.

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    Réponses
    1. Ah vous n'avez pas appuyer sur la flèche... Merci

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  9. Il y a quelques mois
    Je me suis levé
    J'ai fermé les robinets de toute l'eau passée
    Je me suis habillé comme lui
    Je me suis assis pour écrire
    J'ai senti ma tête et mon sexe
    Brûler dans une avalanche d'indécisions
    J'ai ouvert
    J'ai ouvert deux fois

    Rien ne s'est écoulé
    Et l'étrange au pied du lit
    A dit au revoir à l'aube...

    Quelques mois sont une vie avec ses choix, c'est étrange et sous le lit se cache toujours une main. Merci pour l'univers de ces vers.

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    1. Ah vous avez vu ma main... La gauche ou la droite... Merci

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  10. Ce petit poisson avec son gros oeil est trés fun !

    En surface des vers qui ont navigué le long de ta ligne au fil de tes poèmes

    Le 06/04/2020 à 12:46, Evenos a dit :
    Prends l'échelle du grenier

    Celle en bois de rose

    Ouvre la lucarne

    Et puis ton poisson d'Avril viril dans son arbre, et cette réalité modelée à la frontière du songe tourbillone et me conduit dans les abysses de ton poème... Que j'aime.

    Pour finir par cette dernière part où ta sensibilité s'exprime dans une eau limpide.

    Ton inspiratrice est surement comblée.

    Merci.

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    Réponses
    1. Ah... Merci à l'inspiratrice comme autrement écrire... Merci encore

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