Prendre la parole
S'emparer du récit fort
Histoires atroces
Roquettes ardentes
Dans la nuit noire serpentent
Un feu assassin
Prières brisées
Visages marqués d'angoisses
Aux côtés des mères
Un souffle de paix
Feuilles mortes en silence
Calment la fureur
(Version Haïku)
Saisir la parole,
Comme un navigateur de l'âme,
Voguer sur l'océan des récits.
Les roquettes ardentes,
Tel un dragon nocturne,
Tracent la mort dans l'obscurité.
Les prières brisées,
Tels des papillons captifs,
Errent sans frontières ni limites.
Aux côtés des mères,
Les feuilles mortes, sentinelles silencieuses,
Apaisent la fureur comme un baume tendre.
(Version Libre)
À la frontière, plongé un tumulte émotionnel intense,
Le jeune combattant se tient debout,
Un appelé démocrate de la liberté,
Sur ses épaules, le poids d'un fusil d'assaut,
Un fardeau aussi lourd que la haine.
Sur sa poitrine, un rameau d'olivier résilient,
Symbole de persévérance.
Des dizaines de roquettes ardentes embrasent la nuit,
Tourbillonnant comme un feu furieux.
Agglomérées entre les murs de l'un des kibboutz dévastés,
Les âmes flétrissent,
Sous le silence terrifiant de la terreur,
Leurs prières brisées.
Dans la demeure familiale,
Aux côtés de sa mère inquiète,
Le visage marqué par l'angoisse,
Il lui chuchote à l'oreille : "Je reviendrai."
Derrière lui, les souvenirs de sa sœur bien-aimée,
D'une beauté touchante,
D'une grâce indomptable,
Vêtue de blanc, semblable à un ange de l'innocence,
Elle lui souhaite une nuit sans tourments.
Aussi vulnérable qu'une fleur dans un désert aride,
Elle lui offre un sourire compatissant d'un côté,
Et de l'autre,
Elle révèle la douleur de toute une nation.
Ils pleurent ensemble,
Puis soudain,
Il se tient face à la barrière,
Mais cette fois,
Son regard est empli de détermination.
À l'aube orange, à l'abri du dernier olivier,
Comme un souffle apaisant de la paix,
Les feuilles murmurent doucement,
Un parfum étouffe sa fureur noire.
Hommage à toutes les victimes de la terre de Canaan
c'est bien agréable à lire
RépondreSupprimerBien amicalement ODE de lpdp
C'est tristement beau ,
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé
Dans ce conflit
RépondreSupprimeril y a des innocents
qui trouvent la patience
et la vérité dans la prière
et des abrutis
qui courent après la violence
Ainsi va la vie depuis toujours...
Merci