Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2010
(177)
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novembre
(16)
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- A l’aube d'un nouvel hiver la vie reprend
- Et quand l'humain s'en va ...Le despote revit
- C'est la journée mondiale de la philo...
- Par amour une vague écumera un jour sa solitude
- La poésie est-elle un pouvoir démiurgique ?
- A propos de Dieu ...
- Pourquoi la fleur s'est-elle fanée ?
- Non mon ami tes paroles sont obscures
- Lecteur...
- Le poète, j'aime parce que j'aime ...
- La poésie est sensation
- Quelques engelures et l'automne passe...
- En attendant la neige
- Le long d'un lit d'une rivière sèche
- Sous l'étincelle d’un corset... Un coeur chaud
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novembre
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lundi
Quelques engelures et l'automne passe...
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Un très beau poème, cristallin et précieux comme un stalactite de glace. Bravo James, vive l'hiver
RépondreSupprimerAude
" Belle de jour votre main liée à votre enluminure
RépondreSupprimerResplendit et brûle comme un feuillage d’automne
Ô belle de nuit votre main liée à votre murmure
S’épanouit et réagit comme une chair qui frissonne"..
Ce sont de superbes images qui explosent de tes mots....
Alex
Belle description que le fait d'écrire et l'effet qu'il produit.
RépondreSupprimerToujours un grand plaisir de te lire. Amitiés.
Enfantine
Quelle complexité dans ces vers à l'apparence cristalline...et quel pouvoir a la glaçure qui fait briser les falanges !
RépondreSupprimerUne interaction magique et surprenante...
Galatea
Galatea belga ... Quelle complexité dans ces vers à l'apparence cristalline ... Il y a des textes qui demandent de chercher plus loin là où on n'ose pas pénétrer de peur de s'y noyer et si l'on chauffe trop les neurones on risque de les dégivrer pour de bon
RépondreSupprimerenfantine ... Belle description que le fait d'écrire et l'effet qu'il produit ... J'ai essayé par cette ambiance glaciale et le feu, ce qui peut nous animer malgré le risque de s'y perdre. Enfin un truc comme cela
Alphonse BLAISE. ...Ce sont de superbes images qui explosent de tes mots ... C'est le passage qui permet d'humaniser la passion , cette passion poussant les gens vers les extrêmes...
Aude Doiderose ... un stalactite de glace ... Toujours l'image même glacé du pic à glace c'est basic instinct chez toi
h j'aime beaucoup...
RépondreSupprimersans doute quelque part je me reconnais et cela me touche évidemment
beau poème sur l'écriture
cette main moissonneuse de maux
cette main libératrice
et pourtant qui nous gèle
ne sachant jusqu'au bout iront nos rêves
merci
Texte magnifique, James.
RépondreSupprimerTrès touchée par tes mots et l'offrande.
Clari
Sympa , merci James.
RépondreSupprimerPierreJ.
excellente idée et tellement joli cadeau
RépondreSupprimerbelle journée
Si les idées ne me manquent pas le temps si ...
RépondreSupprimerVous avez besoin d'écrire, aux saisons qui vous murmurent,
RépondreSupprimerCes doutes, ces interrogations aux encres emmêlées,
Et l'écho du vide résonne sur la douceur de vos murs,
Que j'ai entendu me doucement parler de l'autre coté.
Merci pour cette belle lecture.
Amicalement
Bulles
Ces vers comme tous ceux que j'ai pu lire de ta main qui colore les mots,
RépondreSupprimerme font reculer devant cette sensation de froideur et parfois d'ironie
que je pouvais ressentir, enfin que je sentais comme telles.
Ta belle poésie est une reconnaissance envers nous tous qui à nos différents degrés puisent l'énergie nécessaire à donner, des mots, une sensibilité, un autre regard sur la vie.
Je ne t'en suis pas reconnaissance non...tes beaux textes (comme je te l'ai tjrs dit)
sont venus se poser sur nos humbles sentiments et comme tu as beaucoup de talent en un mot, je ressens simplement
le plaisir de ta reconnaissance envers les fourmis que nous sommes.
je t'en remercie
Ombre
glace existentielle
RépondreSupprimerCe texte m'interpelle !
Depuis trois ans, fugitif , l'écriture en guise de thérapie, je me suis retrouvé dans ces vers !
J'écris donc je suis !
Lu et relu avec plaisir.
Francis.
Bonjour James un bel hommage aux poètes et à leurs rêves qui les fait avancer.
RépondreSupprimerMerci pour ce très joli partage.
Mon amitié.
Capricorne.
beaucoup de réalités dans ses vers
RépondreSupprimerEt face au miroir du temps la glace vous renvoie à l'écriture...
je retiens
Vous avez besoin d’un rêve absolu
RépondreSupprimerCelui d’écrire jusqu’au bout de vos idées
En toute saison n’importe le temps s’exclut
Et le dégel de votre esprit farouche s'habille d'une voix lactée
Des périodes où l'inspiration ne tarit pas, où l'écriture est comme une drogue, des moments fastes qui donnent la pêche... Mais qui ne durent pas toujours...
Très beau poème aux accents de vérité, merci pour cette lecture James
Amitiés
Stéphane
Et de cette écriture tant attendue ...jaillissent des mots qui s'envolent en attendant .....
RépondreSupprimerMarie-rose
Nous sommes tous atteint du même syndrome ... A quelque degré près on gèle on dégel ...
RépondreSupprimerOui, il est notre raison de vivre, ce miroir de l'écriture...
RépondreSupprimerUn poème que l'on comprend tous
Amitiés James.
je suis en ce moment poète sans inspiration. Alors je me nourris de tes mots en cet instants. L'idée de glace et d'engelures ne m'a jamais effleuré. mais sur le fond, c'est la même idée, de vider son esprit et épuiser ses mains. Moi j'aurais choisi le feu pour dire la souffrance..elisabetha 1
RépondreSupprimerLa sensation de froid, cette incapacité de se réchauffer, et bien le bleu couleur immatérielle bleu intemporel voir infini traduit bien ce besoin constant d'écrire de laver nos larmes et de les ressourcer. Tantôt il fait très froid est la glace se fige jusqu'au bout de nos doigts, tantôt notre cœur se met à battre et la glace fond mais nos sentiments profonds restent toujours comme le sable dans un sablier, enfermés dans cette sphère qu'est l'écriture...
RépondreSupprimerA mon humble avis
L'écriture est comme le rêve, livré à l'imaginaire mais pas délivré du réel. Bien bel hommage à ses humbles serviteurs...
RépondreSupprimerCarla
au printemps la glace fond mais le miroir reste
RépondreSupprimerAvec le temps on se forge un refuge et la glace fond à la chaleur de notre pointe bic ou de notre clavier azerty et l'on finit part se brûler...
RépondreSupprimerL'écriture ne connaît pas de saisons, elle n'est que le reflet de nos états intérieurs
RépondreSupprimer....Ecrire est pour moi, un bonheur, une nécessité,
mais ce n'est pas une drogue...
C'est juste une façon de faire surgir le BEAU même au coeur de l'hiver!
Mais cela n'engage que moi bien sûr
Citation:
Ô belle de jour votre main liée à votre enluminure
Resplendit et brûle comme un feuillage d’automne
Ô belle de nuit votre main liée à votre murmure
S’épanouit et réagit comme une chair qui frissonne
Merci pour cet écrit dont j'ai aimé le style !
Icare