Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Je viens te souligner que je m'en allais

Il y a celle que nous aimerions rencontrer
Périples indélébiles quoi qu’il puisse arriver
Et celle qui se réitère avec toujours autant de désir
Florilèges éternels de plaisirs

Il y a celle dont nous ne pouvons plus nous passer
Pieds et mains liés
Et celle où nous sommes triste de ne pas la revoir
Échouage d'une larme salée dans nos mémoires

Il y a celle que nous regretterons toujours
Au désespoir de la revoir un jour
Et celle qui ne comprend pas
Que nous ne sommes pas des appâts

Il y a celle qui a fait battre notre cœur instantanément
Sans arriver à suivre cet élan
Et celle où elle a juste servi de friandise
Hypocritement sans que personne ne lui dise

Il y a celles anonymes dont les visages restent flous
Voluptueux ballets de corps saouls
Et celle qui ne nous correspond pas
Malgré des efforts de-ci de-là

Il y a celle où l’amitié a pris le pas sur le libertinage
Passage du buisson ardent en liberté à l'écobuage
Et celle que l'on n’a que frôlée sans la pénétrer
Sans pour autant s'apitoyer

Et puis

Je viens te souligner que je m'en allais
Ne cherche pas la vérité chez l'autre
Elle s’éloignera de plus en plus de toi un jour ou l’autre
Seul maintenant je vais

Où je regarde je la rencontre partout
Paradis poétique sens dessus dessous
Elle n’est autre que moi-même sans doute
Et pourtant je ne suis pas elle nul doute

Je viens vous souligner que je m'en allais
Seul en paix
La vérité est une femme
Et moi un mobile home

38 commentaires:

  1. James....Littéralement sous le charme de "celle "..
    Ton glossaire poétique est riche en émotions..
    Vers pudiques apposés avec cette douce sensibilité..
    j'en aime le fond et la forme....
    Chapeau l'artiste....
    Merci
    Amitiés

    Fleur

    RépondreSupprimer
  2. ca me rappel Gainsbourg " je suis venu te dire que je m'en vais "
    très belle poèsie merci James

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  3. Très beau poème, James Matis, le thème du double que tu tu effleures à la fin me touche particulièrement "Elle n’est autre que moi-même sans doute").
    J'ai aussi relevé ces deux vers dont l'image est audacieuse :
    Il y a celle où l’amitié a pris le pas sur le libertinage
    Passage du buisson ardent en liberté à l'écobuage
    Amitiés
    Aude

    RépondreSupprimer
  4. De bonnes réflexions dans ce beau poème...
    J'ai bien aimé le lire, ce fut un instant de plaisir...
    amitiés poétiques

    Pierre

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  5. Je pense et songe a Monsieur Gainsbourg , comme James la précédemment écrit ...
    j'ai lu ton poème en fredonnant cette chanson , ça ma bien amuser ...
    pour finir j'ai aimé ma lecture
    James
    Ladysatin

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  6. Merci à
    Fleur passion
    Aude
    James
    Clovis
    et Lady satin
    Pour JAMES et LADY SATIN .... et les modérateurs
    J'avais repris le titre de cette chanson car il collait à mon poème qui n'a rien avoir avec la chanson de Monsieur Gainsbourg bien que j'ai des gros atomes crochus avec lui ....
    et à part le titre il y a rien d'autre en commun !
    Il y a des hommes, des mots et des phrases cultes qui sont tombés dans le domaine public donc je ne vois pas ou était le problème ... ou dans nos mémoires collectives atmosphère atmosphère !!

    Donc j'ai changé le titre pour "je viens te souligner que je m'en allais " au lieu de
    JE SUIS VENU TE DIRE QUE JE M'EN VAIS(Paroles & Musique : Serge Gainsbourg 1992)
    Serge Gainsbourg (France)


    Je suis venu te dir'que je m'en vais
    et tes larmes n'y pourront rien changer
    comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
    je suis venu te dir'que je m'en vais
    tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
    tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
    des adieux à jamais
    oui je suis au regret
    d'te dir'que je m'en vais
    oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais
    tes sanglots longs n'y pourront rien changer
    comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
    je suis venu d'te dir'que je m'en vais
    tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
    tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
    des adieux à jamais
    oui je suis au regret
    d'te dir'que je m'en vais
    car tu m'en as trop fait- je suis venu te dir'que je m'en vais
    et tes larmes n'y pourront rien changer
    comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
    tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
    tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
    des adieux à jamais
    oui je suis au regret
    d'te dir'que je m'en vais
    oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais
    tes sanglots longs n'y pourront rien changer
    comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
    je suis venu d'te dir'que je m'en vais
    tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
    tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
    des adieux à jamais
    oui je suis au regret
    d'te dir'que je m'en vais
    car tu m'en as trop fait

    RépondreSupprimer
  7. Femmes aux différents reflets...bien vu...mais mon coup de coeur est pour ces vers:
    " Je viens te souligner que je m'en allais
    Ne cherche pas la vérité chez l'autre
    Elle s’éloignera de plus en plus de toi un jour ou l’autre
    Seul maintenant je vais"...
    très vrai...
    Alex

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  8. James...

    Un beau texte, une belle écriture...
    J'aime me plonger dans vos mots...
    Merci de ce partage!
    Au plaisir de vous relire.
    Bonne nuit,
    Bise,
    Lil"...

    RépondreSupprimer
  9. Liliana :"J'aime me plonger dans vos mots..." En apnée ou avec une bouteille d'oxysansgène

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  10. Il est certain qu'à travers une passoire beaucoup de rêves s'échappent !
    cependant tu nous donnes avant ton départ un bien beau poème quoique léger sur les sentiments envers les femmes, mais à chacun sa vie et là où l'homme trouve le bonheur c'est l'essentiel, si tu y as trouvé le bonheur ?
    Blanche

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  11. Il y a celles anonymes dont les visages restent flous
    Voluptueux ballets de corps saouls
    magnifiques images !!
    l'inconstance du cœur bien dévoilé ici !
    bravo
    idou

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  12. idou ... Oui je l'aime beaucoup aussi je devrais relire d'avantage ce que j'écris mais j'ai peur de tomber amoureux de ma plume et je suis allergique ! Alors je reste humble et caché ... Là où le bonheur est dans le pré !
    Blanche ... beau poème quoique léger sur les sentiments envers les femmes je pense être sincère avec mon expérience, échange et éccoute et j'aimerai bien savoir ce que pense les femmes à notre sujet ... Que disent-elles lorsqu'elles se réunissent en petit comité ?

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  13. Un joli poème et des réponses poètiques agréable,et un peu d'humour ,parfait,mobile homme s'avance vers son mobile home,il va voir l'heure qu'il est au soleil de minuit,bon voyage,à te lire bientôt
    snoopy

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  14. Puis, il y a ceux qui choisissent le mobile home
    pour courir à travers le monde, se posant de
    de façon éphémère, à la recherche du bon port !
    qui saura l'inciter à se poser ...
    Très très joli poème
    à bientôt je l'espère !
    Shérazade

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  15. James px, tu as l'âme d'un marin sauf qu'au lieu de naviguer les eaux de ce monde, tu navigues sur les routes!
    Mirabelle

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  16. c'est ce que j'appel un voyage poétique avec soi-même !

    merci pour ce partage mon ami

    james

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  17. De cette poésie libre comme une gitane, je retiens:

    "Où je regarde je la rencontre partout
    Paradis poétique sens dessus dessous
    Elle n’est autre que moi-même sans doute
    Et pourtant je ne suis pas elle nul doute"
    Alex

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  18. Un titre qui fait songer au Je suis venu te dire que je m'en vais de Gainsbourg, et un contenu qui n'est pas sans rappeler La fleur aux dents de Joe Dassin : Il y a les filles dont on rêve et celle avec qui l'on dort... Merci de ce cadeau poétique.
    Léon

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  19. on reconnaît là l'artiste tout ce mélange pour que chacun y trouve son compte... Bien dit, j'ai trouvé le mien pas dans un passage... j'm le tout
    Nano

    RépondreSupprimer
  20. Bonjour James, un beau poème de nouveau, ce passage est celui qui me plait le plus:
    "
    Ne cherche pas la vérité chez l'autre
    Elle s’éloignera de plus en plus de toi un jour ou l’autre
    Seul maintenant je vais"
    Une belle journée, Emelle.

    RépondreSupprimer
  21. La vérité est une femme, le mensonge est un homme...
    Ca serait dommage...
    Que tu choisise ce cap...
    Bien à toi
    AMitiés

    RépondreSupprimer
  22. Divers ces "portraits de femmes" !
    reflets de JEPO ?!
    et de la vie...
    Pourtant...
    elles sont bien plus que tous les mots
    qui croiront la représenter ...
    Messaouda

    RépondreSupprimer
  23. Poètevagabond... Tu réduis ma pensée déjà courte... Et je ne dis pas que l'homme est un menteur et que la femme détient la vérité, l'absolu en amour n'existe pas à mon sens.
    Mais «celles» que je décris ne sont t-elles pas plus proche de la vérité et l'homme ne serait-il pas un personnage à la véracité perverse et au comportement chasseur!
    Cependant elles nous rattrape dans ce désir de conquête de pouvoir et de jouissance!
    Donc «la guerre des sexes» se poursuit...
    J'ai essayé d'être simple à plus

    RépondreSupprimer
  24. Je soulignais l'importance des mots...

    Dans les religions monothéistes ont a tendance à rabaisser la femme, mais les mots prouvent le contraire...

    Ce n'était pas réduire ta pensée...

    Simple jeu de mots...

    RépondreSupprimer
  25. J'ai saisi ton opportunité...
    Ah je crois en rien sauf que la religion est une soupe de vermicelle avec des lettres dedans, elle cherche encore en 2011 ses mots pour nous faire des sermons à la con... Bien que la Bible ou le Coran sont de beaux recueils, je préfère les spaghettis carbonara qu'une soupe de cervelle de mouton de panurge.

    RépondreSupprimer
  26. lol

    Moi également

    Sourire

    RépondreSupprimer
  27. Dans la plupart des mythologies et des religions,l'homme et la femme s'équilibrent ds les images des divinités.
    Ainsi,les panthéons présentent les couples divins comme la puissance absolue,le dieu(le principe masculin) ne pouvant être séparé de la déesse(principe féminin).La déesse apparaît ds une fonction nourricière,dispensatrice d'amour ,de soins,tandis que le dieu incarne pouvoir,puissance.
    Plus le dieu est viril,plus il est fort,tandis que la déesse affirme sa force par sa chasteté.

    Voilà j'pense bien que j'ai adoré ton poème lol
    Amitiés
    Pepperpop

    RépondreSupprimer
  28. Emelle... Oui elle a un an cette poésie... et le temps change mais les hommes ?
    Merci

    RépondreSupprimer
  29. Quel talent! Il est si bon de vous relire...
    j aime toujours sentir cette émotion certaine au fil de vos vers...
    Ange_Maelys

    RépondreSupprimer
  30. alors, on se quitte avec une coupe de champagne?
    zora1984

    RépondreSupprimer
  31. Pepperpop...
    Les rôles s'inverseraient-ils pas concernant une certaine vague...féminine Ô combien affriolante et puissante mais aussi aiguisée qu'une lame de rasoir prête à te la couper si elle n'a pas ce qu'elle désire !
    Blague sanguine... Mythe ou réalité?

    RépondreSupprimer
  32. Ange_Maelys...
    N'exagèrez pas trop par contre écrire avec des arômes d'émotions c'est un peu mon plat préféré car il laisse un goût sous et sur la langue un certain temps...

    RépondreSupprimer
  33. Messaouda...
    Reflet de jepoème non car je ne connais aucune «celle»... A la rigueur je les imagines
    Merci

    RépondreSupprimer
  34. UN bien bel écrit et je dirais une réflexion sur nos rapports avec la femme...une certitude, elles marqueront toutes nos âmes d'éternels baroudeurs de l'amour....
    Erwann

    RépondreSupprimer
  35. zora1984...
    La séparation c'est un moment toujours douloureux et pourtant inévitable puisque l'on se sépare mais il n'y a pas mort d'homme, la vie continue ... Alors le champagne oui si l'on veut passer du buisson ardent en liberté à l'écobuage amical!

    RépondreSupprimer
  36. Réalité!
    Il y a la femme,
    Celle qui vous appartient,
    Celle qui est commune à plusieurs,
    Il y a la femme épanouie,fantaisiste,il y a la "fée",la femme robuste et sensuelle.
    Il y a la femme,
    sotte,naïve,mûre,intelligente,coquine,pudique,dominattrice,autoritaire ,
    perverse,experimentée,bizarre,agressive,énergetique,melancolique,
    querelleuse,rebelle,nymphomane,gaie,anxieuse,vierge,timide,vaniteuse,
    fiere de son apparence,fiere de son amour,super attrayante,sans charmes,habile en paroles,....
    La littérature de la femme est infinie....

    Pepperpop

    RépondreSupprimer
  37. Et toi tu te situes où dans toutes ses descriptions, dans plusieurs j'imagine, mais lesquelles, car ma curiosité est désormais à fleur de peau ... Enfin presque !

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