Vers la corbeille en osier
Du poète de papier
Qui attend l'heure de dîner
Un dîner cueilleur
Une omelette aux asperges sauvages
Une fleur des bougies
En guise de compagnie
Cette lettre de vingt trois heures
Sous le poing de mourir
S'effacera avec moi
Et tout ce qu'elle transpire
Une sonate oubliée
Au cœur même du chant
Un peu de neige
Avec quelques traces directes
Un inventaire détaillé
Un dressing du géant
En bois d'arbre mâchouillé
Par des mythes des légendes
Par des gens ordinaires
Des rêves merveilleux
Toutes ces choses
Qui peuplent mes frissons
Au fond du placard
Des tiroirs sans boutons
Quelques photos reconnaissables
Mes amours mes souvenirs
Mes illusions quelques cons
Et d'illustres inconnus
Comme vous et moi
Une table et quatre chaises
En épicéa
D'un ancien bar restaurant
Du village de mon enfance
Il y a cette odeur
Un baume résineux
Qui immortalise encore
De merveilleux arrières trains
Un christ en noir et blanc
Lacéré par la griffe d'un chat Persan
D'une concierge cynophile
Et enfin le bouquet du viager
Cryogénie
De mon corps
A conserver là
Jour et nuit
Sous vos yeux éblouis
Par le saint cierge
Sous un ciel bleu de Prusse
Aux étoiles heureuses
De plonger dans la mer de glace
Je suis bien congelé
Prêt pour l'aventure
Aucune douleur
Je suis pudique
Je sais vous aussi
J'imagine
Je vous enverrai un selfie
Un petit mot
C'est violent comme l'enfer
Une vraie révolution
J'ai comme un pressentiment
Que mes vers
Ne sont pas extraordinaires
Vous donneront-ils le sourire
Après tout
Il vaut mieux en rire
Vos larmes ne seront pas jalouses
Contrairement à vous
Et bien éditez-moi maintenant
La réponse est à l'avenir
Très fort James
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Marinette... comme st-yorre une gorgée et hop
SupprimerSourire...
RépondreSupprimerNul besoin de Selfie, le poème en dit tellement plus sur cet univers
Merci James !
Amitiés
Yubanca... on ne dit jamais toute la vérité dailleurs le mensonge est un art qui est plus apprécier que l'art tout court
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RépondreSupprimerGrand sourire
RépondreSupprimerMerci James
Estaile... pour être sublime il faut être sensible
SupprimerÉtrange
RépondreSupprimerMais beau
l'étrangeté dérange
SupprimerParce qu'on ne comprend pas
SupprimerMais déranger permet de faire travailler les méninges... Ou tourner en rond.
Ces pensées fusée sur du Chopin en selfie parmi vos asperges sauvages offrent une ambiance d'enfer qui mérite un hommage du vivant et non du posthume. Merci à vous et chapeau bas!
RépondreSupprimerchapi chapo
SupprimerChapo! Oh! !! !! non!!!!
SupprimerJamais dans l'eau....
Chapi à frire? .....mais Oui!!!
Les asperges sauvages ne doivent jamais bouillir.
Comme c’est tendre de se découvrir dans cette ambiance qui sent bon , je ne pense pas à la mort mais bien à la vie c’est plus gai pour la suite ...bravo James c’est très beau ... merci ��
RépondreSupprimerL'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort, cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète. Plume Latraverse
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RépondreSupprimera noté La réponse est à l'avenir.
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RépondreSupprimerTes poèmes sont hyperesthétiques..!
RépondreSupprimerEh bien ces vers m'ont donné le sourire
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