Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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- Petit jeu sous un commentaire suite
- Petit jeu sous un commentaire
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- Sous le soleil j'ai saisi la lune
- Un hiver sous morphine
- L'institutrice
- La danseuse s'est-elle trompée de jour
- Adage du jour ... Incompréhensible voire absurde e...
- Citation du jour ...
- Au bord d'une nuit d'hiver
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janvier
(11)
mardi
La danseuse s'est-elle trompée de jour
Je me rappelle qu'il se perdait souvent en réflexions
De n'être jamais sûr de son amour de son bel horizon
De ne pas être pris au sérieux
D'être traité comme un enfant capricieux
Ce sentiment pénible le baladait hors des sentiers battus habituels
Croisant pavillon la fleur au vent comme une bartavelle
Partant vers le soleil en mobylette sous ses rayons pluriels
Il se sentait aspiré et pousser des ailes
Et voltigeant dans le ciel il se reposa sous le marbre
Elle était si innocente au milieu de ce champ macabre
Etait-elle devenue par hasard
Une délicate intention mais n'était-il pas trop tard
Pour cet homme jeune flirtant la vague et la lame
Dans le fond sans avoir connu l'amour d'une femme
Et c'est avec un serrement au cœur aux éclats sombres
Qu'il a quitté le jour pour rejoindre la nuit mi-septembre
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N'est ce pas pourtant en sortant des sentiers battus que l'on peut faire une vraie rencontre?
RépondreSupprimerEt quand poussent les ailes ne doit-on pas tenter de voler?
Trop tôt... trop tard.... un poème un peu comme une valse hésitation entre ciel et terre, lumière et noirceur...
Citation:
Ce sentiment pénible le baladait hors des sentiers battus habituels
Croisant pavillon la fleur au vent comme une bartavelle
Partant vers le soleil en mobylette sous ses rayons pluriels
Il se sentait aspiré et pousser des ailes
Icare
Intéressant.
RépondreSupprimerPaix à son âme.
Léon
Une bien triste histoire... Terrible d'en arriver là tout de même!
RépondreSupprimerl'amour, quand il détruit, est-il encore de l'amour????
stefan76
"Et c'est avec un serrement au cœur aux éclats sombres
RépondreSupprimerQu'il a quitté le jour pour rejoindre la nuit mi-septembre "
un texte prenant et douloureux d'un amour ignoré...
Alex
Je parcours tes lignes comme en ecoutant la voix d'un homme qui cherche l'amour sincère et qui crois ne l'avoir jamais recu.
RépondreSupprimerCertains jours... on a l'impression que personne a eu tout son coeur pour nous...mais est ce vrai?
Je suis presque sure que souvent nous sommes aimés plus que nous sommes capable de comprendre.
Bon week end , James !
lilia
JAMES Px, à la mi septembre quand la chasse est ouverte il n'est pas prudent de jouer les bartavelles surtout si on l'impression d'être pris pour un pigeon.
RépondreSupprimerAmicalement: Yvon.
Icare... Son envol est une conséquence non pas un désir et la chute sera mortelle
RépondreSupprimerLéon... Lame au ventre larmes aux yeux âme en paix
RépondreSupprimerstefan76... L'amour est un sentiment passionnel et la passion dans son extrèmisme entraine la dérive au cour de laquelle on perd le cap et pied ...
RépondreSupprimerJames Px.
Alex... C'est le genre d'évènement qui me pousse à écrire...
RépondreSupprimerMerci pour ton message
Lilia... Ce besoin de ce sentir aimé est omniprésent pour beaucoup ... Mais certaines choses ne suffisent pas toujours et la demande devient de plus en plus forte si forte que celui qui aime ne sait plus comment le dire et celui qui est aimé ne sait plus écouté ...
RépondreSupprimeryvon d'ore... La chasse la plus évocatrice est la chasse à la Bécasse en motobécanne !
RépondreSupprimerL'amour est partout, en nous... autour de nous ... Il chante , il crie , il hurle ..mais souvent nous sommes sourds....
RépondreSupprimerUn paradoxe ... on le desire , on le repousse , il n'est pas là on pleure , il est là on et on a peur ...
pourtant il est si simple , il ne demande qu'à vivre en nous ...
Mais qu'avons nous alors ?.... qui sommes nous vraiment ?.... On en demande peut-être trop ...
Pourtant ce jeune homme c'était simple ce qu'il voulait....
Létie
Létie... Je crois que quelque part je lui ressemble et en même temps je ressemble aussi à elle aux autres ... On s'inflige à nous-même les choses que nous repoussons !
RépondreSupprimerBref une histoire sans fin et qui parfois finit mal!
Il arrive de vivre en mésintelligence et c'est douloureux .
RépondreSupprimerAmitiés
Sylvia
Superbe...Je découvre cette fine écriture avec plaisir...
RépondreSupprimerErwann
Tes lignes et tes poèmes sont comme une caresse de l'esprit. je me plais à découvrir et parcourir ton univers
RépondreSupprimerSonia
Sonia... Merci de m'avoir laisser une trace de ton passage ... Et vogue le navire !
RépondreSupprimerA plus
Sylvia... Il y a des choses que l'on devrait dire avant le pire et surtout d'éviter la langue de bois etcetera
RépondreSupprimerErwann ... La curiosité est une bonne chose! Elle est progrès.
RépondreSupprimerSi Christophe Colomb , Marco Polo et bien d'autres avaient été comme certain «nombriliste» la terre serait encore plate !
"Pour cet homme jeune flirtant la vague et la lame
RépondreSupprimerDans le fond sans avoir connu l'amour d'une femme"
La lame de fond l'a emporté...
Triste, il eût mieux valu s'exprimer...
çà peut éviter de sombrer...
J'ai bien aimé ces mots et la poésie..
Merci
Clarinette