Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
(148)
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janvier
(11)
- Je viens vous dire
- Petit jeu sous un commentaire suite
- Petit jeu sous un commentaire
- La Marseillaise a une extinction de voix
- Sous le soleil j'ai saisi la lune
- Un hiver sous morphine
- L'institutrice
- La danseuse s'est-elle trompée de jour
- Adage du jour ... Incompréhensible voire absurde e...
- Citation du jour ...
- Au bord d'une nuit d'hiver
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janvier
(11)
samedi
Au bord d'une nuit d'hiver
Assise dans les ténèbres enfumées
Elle observe le jeu des flammes
Et un visage se détache osseux et ridé
Dans les reflets bleus serait-ce une vieille dame
Elle était debout en chemise blanche et pieds nus
Sur le seuil de sa porte sur une dalle en pierre
Ses orteils se tordaient sous le froid de l'hiver
Etait-elle encore consciente ou abattue
La fille du fleuve aux eaux vertes et profondes
Détenait au bout de son encre féconde
Plusieurs ouvrages dont un délivrant un dernier message
D'amour de deux âmes aux cœurs sages
Cette réminiscence était-elle sa propre vie filtrée
Une belle histoire au bord de ses rives sacrées
Au fil de l'eau rejoindra-elle ses plus beaux jours
Pour que son amour perdure pour toujours
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Se préparer à mourir ou se laisser vivre L'E.monde se délecte entre un ou deux E-mails Selon la marche de sa verrue planétaire Sur...
Tu as le don de flirter avec la mort et la vie , en laissant en suspend l'aboutissement de l'histoire ... et toujours cette remise en question entre l'ombre et la lumière ... et toujours ce précieux fil de vie qui ne tient qu'à un fil...
RépondreSupprimerJ'aime car ça me fait rêver ...
Létie
Magnifique James.
RépondreSupprimerC'est un tel plaisir de te lire.
Bonne année à toi et plein de bonne chose.
Amitiés, Enfantine.
Létie... Tant que le rêve est là !
RépondreSupprimerBises
Enfantine... Bienvenue et meilleurs voeux à toi !
RépondreSupprimerBises
James
Ok je me suis installé chez vous en attendant!
RépondreSupprimerA plus
Très beau poème de début d'année où de jolies images mêlent jeunesse et vieillesse avec un fond de couleurs apaisantes. J'ai beaucoup apprécie de le lire. Merci pour ce doux moment de tranquillité.
RépondreSupprimerAussi très bonne année James, pleine de bonheur, de jolis textes et de tout ce que tu souhaites.
Bulle d'oxygène
Merci pour le message et tu as bien saisi l'atmosphère ...
RépondreSupprimerEt le temps passe inexorablement, j'ai apprécié cette pause chez toi...
RépondreSupprimerMerci et tu as noté quelques fautes ...
RépondreSupprimerBises
Du mystère aux pieds froids, étrange beauté....
RépondreSupprimerClari
beau voyage que ce "au bord d'une nuit d'hiver"
RépondreSupprimercomme la préface d'un livre ouvert.
Trycia
merci pour ce partage
RépondreSupprimertragique
kissine
Kissine ... Le tragique est toujours vivant les morts aussi ...
RépondreSupprimerUne dame blanche ... Revenante
RépondreSupprimerPour écrire encore la vie ?
Qui sait ?
La voici en vos rives poète !
Ondine°
Ondine ...
RépondreSupprimerA l’origine la Dame Blanche était plutôt un fantôme errant dans un château et attachée à une famille...
Ainsi, les tous premiers témoignages de la Dame Blanche, viennent d’Allemagne, où l’on dit que la Dame Blanche est en fait la Fée Mélusine, elle apparaissait dans le château, quand un membre de sa lignée devait mourir.
Bref c'était une appellation d'une DAME BLANCHE d'origine contrôlée !
Alors que la mienne n'est qu'une grand-mère écrivant en vain...
Ton poème est de toute beauté James, d'une tristesse poignante.
RépondreSupprimerCette femme si seule, me fait penser à Ophélie.
Bisous
Tes mots sont hurlants de douleur James.
RépondreSupprimerLe malheur de cette vieille femme qui a perdu sa raison de vivre fait mal à lire.
j'aime beaucoup.
Bisous
Une belle "love story" de l'amour éternel !
RépondreSupprimerAude-là de la vie , les âmes des amants se rejoindraient
peut-être puisque personne ne peut le nier ni le confirmer .
Salut James , le rêve est toujours possible !
walid.
Un magnifique cri dans une flamme de douleur. Le rêve d'un amour éternel, que c'est beau !
RépondreSupprimerMerci James
Bisous
Katia
RépondreSupprimerOphélie Winter ou la hardeuse (oui je connais ) ou la vraie ...
A plus
Sandy
RépondreSupprimerC'est toujours intéressant de savoir ce que l'autre ressent ...
Les mots parfois sortent facilement ...
Walido
RépondreSupprimerLa vie pour pour certaine âme est difficile, alors espérer que la mort est un échapatoir pourquoi pas ... Et l'amour continue après n'est-ce pas une certitude si l'on s'y prépare, seule la forme change mais le fond reste et j'ose le croire ...