Nier l'évidence
Dos courbé
Sur la nuit qui m'isole
Danse l'alcool
Sur le vent sourd
Au gré des circonstances
C'est un amour qui s'étiole
Enterre mes envies
Elles peuvent toujours
Essayer de jouir
Faire semblant
Elles ne savent pas qui je suis
Une ligne qui ne finit pas
Ne signe jamais
Une décharge en libre accès
Le diable semble me parler
Il pardonnera ma surdité
Je lui verserai
Tous mes vers anesthésiés
Dans le fleuve noir
Qui coule à mes pieds
Là où les poissons acharnés
Me dévorent déjà des yeux
Toutes ses dents
Au fil du courant
Me laisseront-elles
Vivre toutes mes hallucinations
Visage franc
Vanté par quelques mérites
Sortie de l'eau trouble
L'impénétrable liaison
Larmes affûtées
S'égorge
Nous avons gâché notre chance
Celle détenue entre nos mains
Depuis si longtemps
Nous condamnons notre sueur
À s'échouer
Sur l'écho de sa nostalgie
Risée au bord du gouffre
Vague dans la nuit
L'alcool me noie
Vous êtes également brillant et élégant das les poèmes tristes
RépondreSupprimerAu fil du courant
merci et bravo James pour cette autre facette
L'alcool n'est jamais un bon compagnon et souvent cache même les beaux vers crits pour nous ici et là
RépondreSupprimerCiao Lilia