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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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lundi

Petite autopsie d'un point commun


Devant mon café 
Ce vrai désir de vivre
Me brûle les sens
Derrière cette situation
S'insurge toutes les couleurs de l'être
Je me demande pourquoi 
J'écris de la poésie 
Vous êtes si peu à me lire
Vous êtes quelque uns à les aimer
Et je n'ai aucun problème à le dire 

Nous tâtonnons toujours 
Entre un coucher de soleil
Et un jour d'espoir éclatant 
Devant mon écran
La rue fabrique un cimetière
Pour les damnés de l'impôt
Toutes les plantes des pieds
Qui flottent d'épuisement
Sur l'eau trouble des avenues
Le jeu consiste à poser des questions
Ironie ou politique
Le percepteur n'a pas de sentiments
Vous finirez le mois 
Avec le dernier cran de votre ceinture
Pour l'instant 
Je suis à l'abri de la terrible contagion 
Et je n'ai aucun problème à le dire

Il y a les lecteurs du monde
Qui espère voir le syntagme
Au patrimoine immatériel
Avant la fin du monde culturel
Il y a toutes ses petites mains
Chassées à coup de bluffe
Par des épouvantails investis
Parfois l'audace change de phare
Et l'hyperbole les regarde
Sous les ombres grimaçantes
Projetées par le mépris des uns
Et la gloire des autres

Qu'avons-nous en commun
La terre que nous piétinons 
Le reste est de l’air dans lequel
L'amour lâche des vers où nous errons
Pour nous rencontrer
Sans doute quelques poésies
Et l'immortalité de cet instant





32 commentaires:

  1. D'abord poète en médecine légale, ça existe ça ? Nos points communs étiquette à l'orteil passe sous votre bistouri habile. Dans le haricot, reste à la fin des êtres sur une terre, l'éternité d'un partage.
    J'ai beaucoup aimé. Merci James Px. et merci aussi pour la musique

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    1. Hypothese... Voilà un préfixe qui exprime l'insuffisance oui mais laquelle ?
      Et thèse est-ce cette fameuse insuffisance qui s'engagerait à défendre X par des arguments originaux
      le tout est un axiome expérimental sous contrôle comme une centrale nucléaire peut l'être...

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    2. Aie !! Il faut faire attention avec vos outils... vous voilà tortionnaire de speudo maintenant !
      Bien fait.

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    3. Hypotese... c'est juste une hyposuccion de vers moulus

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    4. Prenez vous la carte vitale James Px.
      Sinon tant pis.
      Si oui, en plus de l'hyposuccion, je suis tentée par des branchies et pourquoi pas une jolie paire d'ailes.

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    5. Hypothèse... avez vous lu le dernier livre de lorant deutsch...
      Il invente des étymologies farfelues comme celle ci
      selon Lorànt Deustch, le mot «femme» viendrait du latin femina, lui-même dérivé du latin fellare, sucer –il s’empresse de préciser «pas au sens trivial», mais en lien avec la tétée du nourrisson...
      Et avez vous la votre à propos de l'homme... Une petite étymologie fantasmée de votre part sur le sujet...

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    6. http://www.iceteapeche.com/poemes/James_Px/divers/117762_Petite_autopsie_d_un_point_commun.html

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    7. Hypothese... César ia evora
      [url]https://www.youtube.com/watch?v=HJ_XZUCeLfc[/url]
      Les paroles...
      Odja menina
      Regarde bien ma petite
      A bô ca tem comparação
      Tu n'as pas ton pareil
      Bô ta papia di mas
      Tu parles trop
      Si ma tchinchirote na figuera
      Comme le tchinchirote sur le figuier
      Ess bô ma fama
      Ta mauvaise réputation
      Tudo alguem ja te conchê !
      Tout le monde la connait
      Qu'ess boca grande ragonhode
      Avec ta grande bouche
      Bô te papia mas qui ninguem
      Tu parles comme personne
      Ma flado fla
      Pour le commérage
      Mi nha boca ca esta la
      Je ne suis pas là
      Na nha porta'm ca qu'rê odja-bô
      Je ne veux pas de toi à ma porte
      Nem mantenha ca bô fla-me
      Ni même pour un salut
      Gossi qui bô quei na bô asnera
      Maintenant que tu es dans le pétrin
      Guenta na bô rabo
      Assume seule ta bétise
      Pa mô mim'm tem medo
      Parce que moi j'ai peur

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  2. Ne vous demandez pas pourquoi vous écrivez de la poésie, c'est la poésie qui par votre truchement s'écrit. Merci James pour ces vers vifs et sincères, cartes sur table.

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  3. "Vous êtes quelques uns à les aimer", et j'en fais partie ! C'est toujours agréable de te lire, James. J'ai aimé tout ton poème, mais la dernière strophe est vraiment parfaite.

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    1. Lize... Voilà un com. qui offre quelques pages blanches pour 2019
      merci.

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  4. J'ai aimé vos mots au premier regard
    vos commentaires eux, m'ont souvent fait de la peine...

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    Réponses
    1. Estaile... Il m'est plus difficile de commenter que d'écrire preuve dans une poésie je peux traiter un ange d'idiot, il ne m'en voudra pas... Pour des raisons poétiques mais si je lui laisse un commentaire avec la même verve, là il va le prendre au premier degré... Bon ce soir je pourrais même vous voir chier un clown vous ne seriez pas surprise de me voir pleurer de rire.

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  5. Anneh Ceroladécembre 03, 2018

    a attribué +1 : Petite autopsie d'un point commun

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  6. COLOMAR Edithdécembre 04, 2018

    a attribué +1 : Petite autopsie d'un point commun

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  7. seb the gooddécembre 04, 2018

    a attribué +1 : Petite autopsie d'un point commun

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  8. Nini Macaloodécembre 04, 2018

    a attribué +1 : Petite autopsie d'un point commun

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  9. Ninaïe Prigentdécembre 04, 2018

    a attribué +1 : Petite autopsie d'un point commun

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  10. Bravo , encore une belle autopsie de notre monde merci pour l’accompagnement, le tout est un régal ...
    Bonne journée James ...

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  11. Cet apparte brûlant de sens m'a séduit

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  12. Sentimentalefévrier 14, 2019

    Je vous lis et j'aime vos écrits mais j'avoue humblement que j'ai du mal à vous commenter.
    Gaby

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    1. un petit mail d'info
      nul besoin de se faire mal
      il suffit de se laisser aller
      et d'écouter la musique
      merci

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  13. entre toi et moi, la poésie suffit...
    Je ne sais pas pourquoi j'aime ce que tu écris.
    Je suis souvent émue en les lisant. Cela touche quelque chose au fond de moi.
    Je ne sais pas quoi et je ne cherche pas.
    Juste ce plaisir de lire tes mots et les laisser aller percuter ce qui doit l'être chez moi.

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    Réponses
    1. Entre un lâcher de ballon
      et un lâcher prise
      le tire bouchon
      reste une surprise

      Signé Une bulle de champagne

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  14. Moïse Wolfffévrier 14, 2019

    Bien que particulièrement "en mouvement" tes vers sont à la fois profonds et aériens, tu me restes accessible à la reconnaissance du sens de tes écrits, mais pas toujours, ce poème est particulièrement beau et si sensé en même temps. Tes capacités cognitives sont grandes. J'ai bien aimé.

    RépondreSupprimer
  15. J'avoue la plupart du temps ne rien comprendre des messages que tu sais si joliment poétiser... la forme est belle, la mélodie me plaît... Mais sur le fond, je navigue dans l'inconnue ! Cela dit, la qualité de tes écrits ne dépend pas du nombre de like ni de commentateurs, heureusement !
    Bonne soirée et continue

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  16. C'est bien dit Chess, je valide !

    Je fais partie de ceux qui aiment te lire.
    Ton originalité, ta fantaisie me plaisent beaucoup.
    Souvent tes écrits me font bien rire
    Je me sens vivante, loin des nombrilistes chelou...
    De la vie réelle, où je ne vaux pas un clou !
    Sois ils sont jaloux
    Soit tout le monde s'en fout
    (s'en fout de moi s'entend).

    Prends ce qui vient, il faut être un peu fou !

    RépondreSupprimer
  17. coucou James, c'est joli syntagme, et je trouve que c'est la pierre angulaire de ton style d'écriture, '' une suite signifiante de signes quelconques '', j'ai tiqué sur '' j'écris de la poésie '', je pense le contraire, c'est la poésie qui nous est cri, sourire.
    la strophe trois revient sur la fin de la strophe un, comme un mauvais arrière goût de ne pas être assez lu, faut il répondre au dédain par du dédain, je ne sais pas.
    début de la strophe deux tu cherches des circonstances atténuantes à leurs yeux ne se posant pas sur tes écrits, pour à la fin de cette strophe te dire que tu ne tomberas pas aussi bas qu'eux,
    '' L'amour lâche des vers où nous errons '' confirme ce que je pense du '' j'écris de la poésie ''
    le dernier vers est un oxymore un peu trop convenu, je pense à mon goût, mais il résume l'élan du texte, d'où ma question qui vient, essaierais tu de figer le temps par peur de l'avenir ?
    sourire, tout ceci naît bien sûr que de mon ressenti.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. désolé pour la queue mais
      je réponds vite à EricS
      le temps presse
      là est la réponse
      celle de figer le temps et l'esprit du moment pour ne pas oublier s'oublier
      laisser une trace un petit truc
      je parle aux morts ils me répondent
      oui quand je dis j'écris de la poésie je me demande pourquoi sous entendu c'est un exutoire plus rapide et simple que lorsque je peignais après il n'y a rien de bien précis c'est juste un besoin devenu vital une sorte de virus... Tu as de la mémoire auditive du Cri...
      j'appelle ça de la poésie d'autres appellent ça de daube je m'en fous j'aime les olives et la viande marinée.
      Bon j'avais écrit un long texte sur le sujet "La poésie m'a-t-elle envoûté" pour résumer ma plume dit : lève les yeux au ciel et tu verras y passer les nuages et tu pourras rêver à des voyages si beaux qu’il te semblera les avoir faits... et "L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. Vous pouvez penser autrement je ne suis pas jaloux et ma plume dort. "... je ne sais pas si j'ai oublié qq chose de toute façon je ne l'ai pas perdu...

      à plus

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  18. Belle autopsie de l'immortalité poétique....
    Bravo

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