L’harmonie pourrait-elle se dessiner,
Transcendant le quotidien,
Où l’imperfection s’épanouit,
Authentique, naturelle, sans prétention,
Comme une fragrance énergique
Qui se libère de la mémoire des mémoires ?
Une élégance tissée dans la réalité,
S’étoffant dans la lumière,
Un instant de vérité...
« Et en même temps »,
Résonne l’écho d’un désordre,
Dans les débris de la diaspora,
Là où règne le Persée Élyséen,
Qui est passé d’une voracité d’esprit
À un cerveau ridé, pétrifiant le nôtre,
Et cultivant les contraires.
Je me retire, discret, encore plus loin,
Conscient que l’élégance et la réalité
Ne s’accordent pas toujours,
Et qu’il vaut parfois mieux observer,
Aveuglément,
La danse des imperfections,
Et la beauté éphémère.
Non pour la guerre, mais pour la garde,
Pour défendre ce qui doit survivre
Dans l’incandescence de l’intolérance.
L’harmonie pourrait-elle, à la fin, émerger,
Réinterprétant les lignes euclidiennes ?
Là où l’imperfection s’épanouirait,
Authentique, sincère, sans prétention,
Une énergie pure qui se libérerait
D’ici et là, de la mémoire des mémoires ?
Une majesté tissée dans l’expérience,
Épanouie dans l’essence de l’existence.
« Et en même temps », retentit une voix terne,
Dans les ruines d’un monde désenchanté,
Ici où règne le Persée Élyséen,
Qui est passé d’une voracité d’esprit
À un cerveau ridé, pétrifiant le nôtre,
Cultivant le contraire sans aucun scrupule.
Je m’éloigne, sur la pointe des pieds, plus loin,
Conscient que l’heure de vérité s’approche,
Ne se conformant pas toujours à la logique.
Ne serait-il pas préférable d’observer,
À l’écoute, une vraie minute de silence,
Ou, pour lâcher prise, la danse des canards,
Et, pour humanité, la beauté éphémère ?
Je m’apprête à rejoindre le front, fleur au poing,
Non pour la guerre, mais pour protéger, enfin,
Tous les cœurs qui aspirent à croître et à vivre
Dans une lumière insupportable et pressante.
