Construisent nos nuits de pierre
Et de semences serviles
Ne viennent pas nous sauver
Répéter les mêmes fables
Parler d'âmes qui enchantent
Fanatiser les lumières
L'esprit sans distinction
Qui tue l'heure bleue et pleine
Indisponibles errances
Par la porte le tiroir
Aucuns enregistrements
De marques ou de fossiles
Sur le buffet l'étagère
Que je n'ai pas égorgé
Stylo rouge entre les mains
Avec toutes mes blessures
Laisser venir les couleurs
Effacer l'égo
L'encre jaillit
RépondreSupprimeroù on veut emmurer la Liberté
La Vie et rien d'autre
c'est tout à fait çà
Belle journée Libre Px.
Paule
leonard cohen dance me to the end of love
RépondreSupprimerIl a sauté dans l'premier slip
RépondreSupprimerQu il a trouvé dans un tiroir
Dans l'premier jean tiré le zip
Mit son magnifique pull noir..
Foncé direct remplir la jauge
Et son caddy avant l'grand rush
Neuf heures tapantes sur l'horloge
J'avais toujours pas fait mon brush.
J'ai sauté dans le premier string
Qui pendait là sur le séchoir
Pris un café, mis mon jogging
Mon vieux kaway , et mon espoir.
Les cookies
RépondreSupprimerhttps://www.cjoint.com/doc/20_04/JDgkgLwiNB5_cookies.mp3
Moi j’aime les cookies Avec du chocolat
Mais j’en ai pas chez moi
Alors je me lamente
Mon internet qui est à l’écoute
Un peu trop aux écoutes
Parfois même dirais-je
S’est mis à m’en envoyer
En veux-tu en voilà
Tout chauds dans les mirettes
Ah ! elle veut des cookies La Marinette
Tiens ! attrape !
Ils se sont écrasés sur l’écran
Alors ça a bouché Les canaux poétiques
Heureusement Vincent était là
Et en deux tours de clic
Il a remis tout ça tout droit
VALIDEZ !
Alors moi je valide
Ma porte est grand’ouverte A tous les vents
La Porte Bleue gardée Par un St Pierre généreux
A tout laissé entrer
Les cookies de malheur
Les cookies de chaleur
Y avait pas de videur A l’entrée
Bon ils m’ont cassé mes poèmes
Des câlins des je t’aime
Mon RMI à moi
Qui peut se passer de vos miettes Mais pas de tendreté
Et les cookies étaient tout frais
J’ai appelé le Nettoyeur
Et même j’ai prié Le ciel pour qu’il m’aide
A rejeter les coquins de cookies
Pourtant j’aime le chocolat
Je sais pas d’où ils viennent ceux-là
Sans doute d’Alaska
Ou de Chicoutimi
Ou de Titicaca
Ils étaient froids comme la glace
Bon j’attends maintenant
Le cookielogue Qui a une licence cookine
Il faut que je surveille le gourmand
Qu’il ne mange pas mes poèmes
Avecque mes cookies
St Vincent aidez-moi
Je ne mangerai plus vos cookies
Le chocolat c’est moi
2010
Cent trente cinq boules le premier soir
RépondreSupprimerQuand je leur ai donné un mouchoir
Tout encrouté de crottes de nez
Et de mes larmes qui lui disais
Pleure pas chérie on s'reverra
À Pâques ou à la trinité
Ne t'inquiète pas ça ira.
J'ai pas vu l'heure qu'il était
Monsieur l'agent, faut m excuser
Quand dans ses bras je m'fais bercer
J'oublie le temps et l'froid qu il fait.
J'aurais jamais pensé qu' un jour
Que Cendrillon fasse son retour
Que mon carrosse se fasse bloqué
Pour un papelard pas imprimé
Que la pantouffle soit un pv!
Monsieur l'agent, soyez gentil
L'amour m'a fait partir en vrille
M'a transformé en délinquant
135 boules pour l'prince !? Charmant!
J’vais essayer d’sortir en screed
RépondreSupprimerBoire un café chez mon voisin
Histoire de défroisser les rides
Qui me collent sévères au tain.
J’ai la mine d’une feuille de papier
Qu’on a gribouillé de zéros
J’ai pris une atest’ « fais pas chier
Je vais où je veux non mais ho! »
À peine arrivée y’a la bac
Qui s’invite là à l’ improviste?
C’est quoi ce cirque ? Ah quelle arnaque!
Nous verbalise » récidivistes »
J’vais aller me prendre à la cave
Je supporte plus la délation
L’autre jaloux de voisin, grave
À porté plainte pour exhibition!?
On buvait juste une tisane
Par cette période anxiogène
C’est vrai qu’après la marie marie-Jeanne
On a eu chaud, mais qui ça gêne ?
J'ai invité la grosse balance
RépondreSupprimerAprès la putain d'garde à vue
Fais un gateau au dulcolax
Un café clatsh au viagra .
Je l'ai vu tenir la cadence
Puis soudain quelle déconvenue
Gêné tel un âne furax
S'est écroulé sur le sofa.
J'avais pris soin d'mettre un porno
Pour remuer l'fayo bien sûr
C'est clair j'étais dev'nue maso
En le voyant devenir mûre .
Mais on a dû appeler l'samu
Son coeur ne tenait pas la route
J'men suis un petit peu voulu
D'avoir tripler la dose de gouttes
Puis le canap' était foutu
Et quand on sait le prix qu'ça coûte !
J'ai pris le droit de me bouger
RépondreSupprimer3h par jour c'est bien mieux qu'une !
Le cookeo , lui, programmé
Je suis partie booster fortune...
J'ai pas eu l'temps d'dresser la table
J'étais pressée comme un citron .
Le petit veau dans mon étable
Rêvait encore sur l'édredon ...
Quand j'suis rentrée de chez le loup
J'avais les yeux emplies d'espoir
Mais l' bourguignon était chelou
Gélatineux blasphématoire.
La salade s'était ratatinée
Trop de vinaigre l'avait tuée
Et les grumeaux dans la purée
Étaient plus durs que du mortier.
Heureusement y avait le chou
Aux pommes fondues dans la passoire
Qui réhaussait un peu le goût
De ce déjeuner accessoire ...
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