Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
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Tous mes poèmes
vendredi
Ma parenthèse bleue
jeudi
Écho d’un rêve suspendu
mercredi
Salam
Des voix sibilent,
Un soldat pantelant danse,
Balançant des vocables,
Les astres susurrent aux portes stygiennes,
Des clameurs véritables ourlées d'une lueur noctiluque.
Terrorisme en corolle putride,
Chaque corole, une ombre ;
Les victimes,
Psalmodient la fracture
La responsabilité
Glisse sur leurs faces,
Abdel. songe,
Un colloque tordu,
La justice vacille,
Échos d'un monde incrédule,
Le temps se sclérose,
Revivre un instant,
Mais ici la vie n'est que tableau fracturé,
Errance surréaliste,
Sous l’ombre bleue (Chanson)
Avec les mots, les maux des autres,
Pour tenir encore un peu bon.
Debout, seule dans le noir,
Elle n’a plus besoin d’se battre
Contre le corps de ses angoisses.
Sa voix s’élève, douce et libre.
Ses oreilles entendent mieux
L’onde des jours heureux.
J’ai brûlé l’ombre et la lumière
Pour retrouver la part sincère
De nos cœurs fous, de nos éclats d’air.
Nous n’avons rien qu’un cri à faire.
Un cri d’amour, un cri de guerre,
Pour tenir debout, pour tenir clair.
Elle chante, seule, a cappella :
« J’ai traversé les ombres noires. »
Me voilà face à la misère,
En manteau chic, pleine d’espoir.
Nous n’avons rien qu’la liberté
À perdre ou bien à retrouver.
Tu me fais mordre l’essentiel.
Face à l’ombre bleue, je veille
Dans une chasse furieuse à la vie.
J’ai brûlé l’ombre et la lumière
Pour retrouver la part sincère
De nos cœurs fous, de nos éclats d’air.
Nous n’avons rien qu’un cri à faire.
Un cri d’amour, un cri de guerre,
Pour tenir debout, pour tenir clair.
En humant sa peau blanche et amère,
Je compose un nouvel air.
Je glisse entre son rouge baiser
Le monde entier défiguré
Et le vide immense à combler.
Et si, encore une fois,
Le vertige venait l’avaler,
Quand elle me tient comme ça,
Les mains serrées dans mon dos…
Elle ne tomberait plus.
La nuit tient l’équilibre
Sous l’ombre bleue,
Sous l’ombre bleue…
dimanche
Sous le Ciel Noir de Paris (Chanson)
D'un arbre à l'autre (Chanson)
Novembre (Chanson)
Of free birds,
I embrace the rustlings,
Of wings that will take flight.
In the wind of brass,
And turned wood,
I see strange shapes,
In the starry sky.
Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.
Orphan of the temple,
I bathe in the light,
On the milk of memories,
I seek my prayer.
To skim the water of the sky,
The crow’s feet awaken,
Until the hatching,
Of verses that amaze us.
Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.
By the fire,
In a new world,
Our souls intertwine,
In the deep night.
Under your greedy eyes,
I sing for us both,
In this journey,
We will be happy.
Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.
Following the wild drift,
Of migrating birds in flight,
Embrace me, my love,
In this song, our role.
Let’s write together,
With the ink of our hearts,
In this new world,
Where love is victorious.
Photographie (Chanson)
Je photo-ravie la naissance,
Chaque larme est une danse,
Saisit le cri dans l’air vibrant,
Fusion d’âmes, instant incandescent.
À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.
Je photo-folie la vie,
Visages s’effacent, mais jamais oubliés,
Focalise sur l’indicible,
Cette histoire qui jamais ne s’estompe.
À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.
Je photo-phobie les pluies,
Retenir le temps, gouttes d’infini,
Chaque reflet, un souvenir doré,
Grain de lumière, éternité.
Je photo-Extasy la neige,
Mystifiant l’âme, l’essence s’émerveille,
Redécouvrir dans les cristaux,
Opaline de silence, beauté des flocons.
À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.
Je photo-dédie la mort,
Première et dernière, un au revoir,
J’arrête le temps pour ne pas oublier,
Ce passage qui forge nos vérités.
À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.
Butterfly effect (Chanson)
lundi
Réveil des ombres ou le pillage climatique
Plongent l’humanité dans un chaos tissé d’illusions.
Huit milliards, étouffés par le silence,
Drapés dans l’indifférence, comme un voile,
Si chacun baignait dans l’opulence d’autrui,
La planète, épuisée, sombrerait en quelques semaines,
Cris étouffés, perdus dans le brouhaha des chiffres.
Loin, un village, une île oubliée,
Neuf silhouettes dans le crépuscule,
Émettent plus que cent dix huit voix unies,
Un arbre de vie, enraciné dans les larmes des invisibles,
Se dresse contre les ongles d’acier.
La lueur d’espoir, une étoile dans la brume,
Pour les aveugles de richesse, réduire devient une option,
Mais la route est pavée de promesses brisées.
Des champs de pavots, témoins du désespoir,
Des lobbyistes serpentent comme des ombres,
Des milliers de chuchotements, chantant à l’oreille des tempêtes.
(Aberration)
Des montagnes d’or, le poids du monde,
S’étrangle dans les fils de barbelés,
L’humanité, un équilibriste sur un fil fragile,
S’éveillant lentement à la réalité du chaos,
Une danse macabre, orchestrée par des marionnettes d’acier.
Les ultrariches, des géants sans visage,
Finançant la haie de la désinformation,
Étrangers sur leur propre terre,
Poursuivant des mirages, fuyant la clarté.
Il est urgent de briser ces chaînes en or,
Taxer les ombres rampant dans la lumière,
Donner la voix aux océans,
Ensuite, au cœur des décisions,
Résonner les histoires oubliées par l’oubli,
Réveiller le monde de son coma,
Une lutte s’embrasant à l’aube d’un nouvel avenir.
mardi
Silences et complots (Chanson)
Couplet 1 :
C’est du mutisme des uns,
Qu’émerge cette lente agonie.
Dieu ne joue pas à la loterie,
Mais parfois, il semble jouer le con,
Croit-il vraiment en nous,
Dans ce silence qui nous emprisonne ?
Les mots perdus ne sont pas à la hauteur,
Et j’espère qu’un jour, il s’en étonne.
Refrain :
Dans le silence de nos âmes,
Où les cris s’éteignent, où se damer,
Quand la foi joue avec le sort,
Où es-tu, délicatesse, qu’on implore ?
Couplet 2 :
Quoi de neuf, docteur, dis-moi,
As-tu pris les rênes de l’extrême ?
Es-tu un fervent ayatollah,
Ou juste un homme comme les autres, en peine ?
Et toi, mon ange un peu déchu,
Deviens-tu le diable à l’heure du jour ?
N’est-il pas temps de faire notre revue,
De passer à l’autel, de rendre les dettes d’amour ?
Refrain :
Dans le silence de nos âmes,
Où les cris s’éteignent, où se damer,
Quand la foi joue avec le sort,
Où es-tu, délicatesse, qu’on implore ?
Pont :
Sous la voûte en berceau,
Les étoiles s’éteignent, je le sais,
Elles meurent plus vite que les mots,
Dans le chant des cigales, en secret.
Couplet 3 :
Sous son turban blanc, la lumière,
À travers ces pierres romanes,
La soupe populaire me pousse à prière,
C’est le fanatisme qui nous détonne.
C’est de la haine des uns,
Qu’émerge cette peur, cette phobie,
Où es-tu, délicatesse, dans la brume commune ?
Dans ce monde, écris-moi une harmonie.
Refrain :
Dans le silence de nos âmes,
Où les cris s’éteignent, où se damer,
Quand la foi joue avec le sort,
Où es-tu, délicatesse, qu’on implore ?
Outro :
Du mutisme des uns,
Naît la voix des absents,
Dans un monde en décombres,
Cherchons la lumière au présent.
*
D'après une poésie écrite en octobre 2015 Délicatesse où es-tu
Dans le flux (Chanson)
Dans une douce courbe
Puis l’éveil se déploie
À l'épicentre du tumulte
Quand l’âme s’éclaircit
À travers les ombres
Chaque chemin unique
Dans le flot du temps qui glisse
Tel un éclair qui jaillit
Un chemin se dessine
Lucidité radieuse illuminant
Les strates du cœur
C’est ici que renaît l’être
Dans cette quête ardente
Sur l’écrin fragile de son labeur
Qui lui est propre
Éveillons-nous
Voyageons dans cette danse
Où chaque instant s’entrelace de merveilles
Car cette seconde vie
Dans son éclat d’errance
Fleurit d’un parfum rare
Échos d’étoiles vermeilles
*
[Couplet 1]Deux vies se croiseront
Dans une douce courbe,
Puis l’éveil se déploie
Au cœur du tumulte.
Quand l’âme s’éclaircit,
À travers les ombres,
Chaque chemin unique
Glisse dans le flot du temps.
[Refrain]
Éveillons-nous,
Voyageons dans cette danse,
Où chaque instant s’entrelace de merveilles.
Cette seconde vie,
Dans son éclat d’errance,
Fleurit d’un parfum rare,
Échos d’étoiles vermeilles.
[Couplet 2]
Comme un éclair qui jaillit,
Un chemin se dessine,
Lucidité radieuse illuminant
Les strates de notre cœur.
C’est ici que renaît l’être,
Dans cette quête ardente,
Sur l’écrin fragile de son labeur
Qui lui est propre.
[Refrain]
Éveillons-nous,
Voyageons dans cette danse,
Où chaque instant s’entrelace de merveilles.
Cette seconde vie,
Dans son éclat d’errance,
Fleurit d’un parfum rare,
Échos d’étoiles vermeilles.
[Pont]
Dans la lumière du jour,
S’épanouissent nos rêves,
Chaque pas résonne,
Vers l’infini qui s’élève.
[Refrain final]
Éveillons-nous,
Voyageons dans cette danse,
Où chaque instant s’entrelace de merveilles.
Cette seconde vie,
Dans son éclat d’errance,
Fleurit d’un parfum rare,
Échos d’étoiles vermeilles.
jeudi
Sous la pluie (Chanson)

Sous la pluie,
À tes cils,
J’ai suspendu mon tout,
Ma langue, ma langue
Flirtant,
Sur toi, comme un vœu.
L’envie,
Qui connaît mon âme,
À ton corps, je suis liée,
Sous la pluie,
Ton regard,
Fait s’évanouir mon sein.
Puis la mort,
Contre mon bonheur,
Un vent glacé,
Contre notre vie,
À deux,
Renaissants,
L’ivresse,
Fébrile, comme un cri.
L’envie,
Qui connaît mon âme,
À ton corps, je suis liée,
Sous la pluie,
Ton regard,
Fait s’évanouir mon sein.
La douceur,
S’envole,
La lune,
Fragile,
Une lueur d’espoir,
Dans le noir.
Le ciel pleure,
Aux premières étoiles,
Et moi,
Je meurs,
Dans ce silence,
Espérant,
Un dernier souffle,
Une dernière voile.
L’envie,
Qui connaît mon âme,
À ton corps, je suis liée,
Sous la pluie,
Ton regard,
Fait s’évanouir mon sein.
Sous la pluie,
À tes cils,
Mon tout,
Pour l’éternité,
Je suis perdue,
Dans l’ombre de ton amour.
La symphonie de l’inutile
Quelques pleurs, et quelques chairs tendres s’entrelacent.
J’introduirai de l’espièglerie, par moments,
Et des champs de mai, d’éclats de légèreté,
Subtils, pour bien équilibrer l’effet global.
Je tisserai un tapis pour questionner,
Avec des fils dorés, parfumés d’ironie.
Mais je resterai fidèle, férocement,
À mes choix dans cette farandole incertaine.
Écrire, c’est plonger dans l’infini des mots.
Les rêves s’envolent comme des bulles vierges,
À la surface d’un océan de pensées.
Un miracle taquine mon corps, mes artères :
Entre rires et larmes, où se rétablir ?
Où se situe la vérité si rien ne bouge ?
L’ignorance s’infiltre là, douce et perfide,
Étrécissant l’étendue des potentiels.
La raison s’achève, s’efface et disparaît
Dans ce torrent parisien d’absurdités,
Ces discours aliénants, crétinisant l’Homme.
On donne de l’or à l’empire du soleil,
Et en même temps, on fait des appels au don
Pour financer l’injustice ou bien des scanners.
Retrouvons le sens de nos frêles existences,
Désaccordées comme un instrument de musique.
Relevons tous les défis de ces fausses notes,
D’accords indécents, de paroles insensées.
Les ricochets jobards de l’effet papillon
Nous enflamment comme le souffle d’un volcan.
Terrassés, nous observons le flot de non-sens.
Pourtant, au détour de nos errances fauvettes,
Rions un peu de nos envolées arbitraires.
Un sourire peut ébranler les certitudes,
Éveillant les cœurs en sommeil au pied du lit.
N’est-ce pas la pandémie controversée d’ombres
Qui s’abat sur nos esprits assoupis et tièdes ?
Il faut vacciner tous les spermatozoïdes
Et éveiller toutes consciences fertiles.
mardi
L’Oracle des illusions dans un monde évanescent
Le grand Oracle, maître des chiffres foldingues,
Secoue la bourse comme la balle d’un flingue.
« Rien ne va plus ! » hurle le croupier Emmaüs.
L’IA fait valser le dollar de nos anus
Sur des tours de verre fumée extravagantes,
Dans le casino rêvé où l’absurde chante.
Sans glorifier l’art de la fausse misère,
Au milieu d’un no man’s land, à partir de rien,
J’aspire à m’éveiller, à brûler le chagrin
Là où la beauté naît du vide, du jamais,
En dehors d’une écriture millimétrée,
Librement et précisément numérisée.
Je reste fidèle à ma pincée de folie,
Qui s’éclate, s’envole même sous la pluie.
Corps aérien, dansent les âmes légères,
Là où l’espoir de l’homme s’enflamme et prospère.
*
Suite à la folle course des tous puissants de l'air et du vent ...
Clarté volée
Dans l’obscurité, naît notre poésie,
Un souffle commun entre les ombres,
Échos d’un monde en gris, où le désespoir s’impose.
Dans les creux des montagnes, les rêves s’épanouissent,
Les rivières murmurent des hymnes aériens,
Mais au loin, une symphonie troublée,
Des bombes chantent une clarté volée.
Ne me laissez pas, perdu sous cette pluviométrie,
Ne me laissez pas ici, figé dans l’oubli.
J’entends en moi des battements d’ombre,
Une mélodie muette au fond des décombres.
À travers des signaux effacés,
Je tisse des rêves, frénétiques, hallucinés.
Sur les galets polis, l’art de l’inertie s’inscrit,
S’éveille doucement, comme une étoile endormie –
Les alpages dansent au rythme effréné,
Tandis qu’à l’est, l’orage emporte les espoirs égarés.
jeudi
Magnificence de l’éphémère
L’harmonie pourrait-elle se dessiner,
Transcendant le quotidien,
Où l’imperfection s’épanouit,
Authentique, naturelle, sans prétention,
Comme une fragrance énergique
Qui se libère de la mémoire des mémoires ?
Une élégance tissée dans la réalité,
S’étoffant dans la lumière,
Un instant de vérité...
« Et en même temps »,
Résonne l’écho d’un désordre,
Dans les débris de la diaspora,
Là où règne le Persée Élyséen,
Qui est passé d’une voracité d’esprit
À un cerveau ridé, pétrifiant le nôtre,
Et cultivant les contraires.
Je me retire, discret, encore plus loin,
Conscient que l’élégance et la réalité
Ne s’accordent pas toujours,
Et qu’il vaut parfois mieux observer,
Aveuglément,
La danse des imperfections,
Et la beauté éphémère.
Non pour la guerre, mais pour la garde,
Pour défendre ce qui doit survivre
Dans l’incandescence de l’intolérance.
L’harmonie pourrait-elle, à la fin, émerger,
Réinterprétant les lignes euclidiennes ?
Là où l’imperfection s’épanouirait,
Authentique, sincère, sans prétention,
Une énergie pure qui se libérerait
D’ici et là, de la mémoire des mémoires ?
Une majesté tissée dans l’expérience,
Épanouie dans l’essence de l’existence.
« Et en même temps », retentit une voix terne,
Dans les ruines d’un monde désenchanté,
Ici où règne le Persée Élyséen,
Qui est passé d’une voracité d’esprit
À un cerveau ridé, pétrifiant le nôtre,
Cultivant le contraire sans aucun scrupule.
Je m’éloigne, sur la pointe des pieds, plus loin,
Conscient que l’heure de vérité s’approche,
Ne se conformant pas toujours à la logique.
Ne serait-il pas préférable d’observer,
À l’écoute, une vraie minute de silence,
Ou, pour lâcher prise, la danse des canards,
Et, pour humanité, la beauté éphémère ?
Je m’apprête à rejoindre le front, fleur au poing,
Non pour la guerre, mais pour protéger, enfin,
Tous les cœurs qui aspirent à croître et à vivre
Dans une lumière insupportable et pressante.
mercredi
L'ère des clean girls
Oh oh oh
Ici, dans l'ère des clean girls, tout s'épure,
Mes rêves s'effacent, oh comme une peinture,
Un dessin démodé, eh un écho lointain,
Se perd dans le temps, oh oh oh comme un refrain.
Hum hum hum
Oh oh oh
Mes motifs tribaux, oh oh souvenirs d'antan,
S'effacent doucement, oh oh comme le vent,
J'oublie le passé, c'est mon choix décapant,
Pour embrasser l'avenir, un pas en avant.
Hum hum hum
Oh oh oh
Chaque erreur de jeunesse, une triste leçon,
Un chapitre écrit, oh une belle saison,
Dans le livre de ma vie, je tourne la page,
Pour dessiner demain, oh oh avec courage.
Hum hum hum
Oh oh oh
Alors, oui, laissons derrière ce qui me pèse,
Accueillons la lumière, la douce synthèse,
Car l'ère des clean girls, c'est aussi l'espoir,
De renaître en beauté, de briller dans le noir.
Oh oh oh
Car l'ère des clean girls, c'est aussi l'espoir,
De renaître en beauté, de briller dans le noir.
C'est aussi l'espoir, oh oh c'est aussi l'espoir
De briller dans le noir, de briller dans le noir
Oh oh oh oh
Here, in the era of clean girls, everything is purified,
My dreams fade away, oh like a painting,
An old-fashioned drawing, and a distant echo,
Gets lost in time, oh oh oh like a chorus.
Hum hum hum
Oh oh oh oh
My tribal motives, oh oh memories of yesteryear,
Gently fade away, oh oh like the wind,
I forget the past, it's my stripping choice,
To embrace the future, a step forward.
Hum hum hum
Oh oh oh oh
Every mistake of youth, a sad lesson,
A chapter written, oh a beautiful season,
In the book of my life, I turn the page,
To draw tomorrow, oh oh bravely.
Hum hum hum
Oh oh oh oh
So, yes, let's leave behind what weighs me,
Let us welcome light, gentle synthesis,
Because the era of clean girls is also hope,
To be reborn in beauty, to shine in the dark.
Hum hum hum
Oh oh oh oh
Because the era of clean girls is also hope,
To be reborn in beauty, to shine in the dark.
It's also hope, oh oh it's also hope
To shine in the dark, to shine in the dark
mardi
Tu es mon héroïne ma chance (Chanson)
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
Mon essentiel
Tu remplis toutes mes pensées
Mon énergie et mes rêves
Tu es l’euphorie de mes feuilles
(Refrain)
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
(Couplet 2)
Tu es ce lac de baisers
Imaginé dans un désert
Mon regard fixé sur toi
Comme une liane à son arbre
Une mère berçant son enfant
Mes nuits sont blanches
Mes jours sans répit
Mes douleurs et mes soucis s’effacent
(Refrain)
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
(Pont)
Le temps s’arrête
Ma plume voyage à travers le monde
Et mes crayons dessinent nos rêves
Suis-je l’artiste de tes larmes
Transformant la douleur en beauté
Es-tu cette folie douce
Qui dissipe mes hésitations
Tu es mon trésor mon phénomène
Éblouissante et divine
(Refrain)
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
(Couplet 3)
Nous sommes ce duel
En mouvement perpétuel
Sur un nuage de roses sans épines
Où je n’ai plus besoin de parler
Pour savoir ce que tu désires
Une douce fièvre m’envahit
Mes yeux s’embrouillent
Et mes mots s’égarent sur tes lèvres
(Refrain)
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
(Outro)
Sans artifice
Tes pupilles me pénètrent
Mes oreilles bourdonnent
En écoutant ton miel me cristalliser
J’ai chaud j’ai froid je suis emporté
A l’intelligence se lient la fantaisie
L’enthousiasme la passion
Tu es mon héroïne ma chance
Cette richesse hors de moi
Ma nouvelle clairière
Hypnotique et sauvage
Nkoy
Sous le fardeau d’une peur abyssale
Cherchant en vain des traces
D’une vie qui aurait pu naître ici.
Malgré le flot des rivières,
Ce parfum d'argile exaltant,
Il semble que le jardin d’Éden pour elle
Reste un désert,
Je ne déshabillerai jamais Paul,
Pour vêtir Jacques,
Car mon orientation eucharistique
Pour abreuver le roitelet soleil
Elle est droite d'où sincère,
Elle règle sans acompte,
Sans jamais aspirer le souffle des autres.
Le chef-d’œuvre
Mais une constellation désarticulée,
Liberté, égalité, fraternité.
Le tableau a perdu son cadre, ses dorures, son éclat.
À force de traire la vache sans la nourrir,
Son lait s’est mué en une eau ferrugineuse,
Et les ânes, sans meuniers,
Sont devenus des casseurs de vitrines d’illusions.
Les valeurs perdues, ces perles égarées,
Cherchent leur chemin dans le chaos.
Et si l’espoir semble s’envoler,
Il renaît toujours, dans le regard d’un enfant,
Dans la main tendue d’un cœur sincère.
Car même dans la tempête, la terre se prépare
À accueillir la renaissance, douce et forte.
Et le futur, bien que flou, se dessine encore,
Dans la promesse d’un jour meilleur, à bâtir ensemble.
mercredi
Sous un ciel parfait
Trompée par l’imparable, et la mer insoumise,
La fleur s’est ouverte, à peine, aux flammes sans nom,
Puis s’est fanée seule, brûlée par une brise,
Qui portait, en profondeur, un secret poison.
Aurait-il tu ses mots, rongé par la mémoire,
Avalé ses cris perçants, dans l’eau qui recule,
Pour sceller ses élytres, dans un noir couloir,
Là où chaque battement le désarticule ?
Loin, la sirène pleure, et berne dans la brume ;
Sa complainte d’amertume appelle et rappelle
L’âme sœur enchaînée, sous les baisers sans plume,
Que hantent à jamais les spectres d’une étincelle.
Chaleur en furie
La silhouette humaine,
Même sous l’orage,
Ne brise plus la grâce.
Les courbes de ses seins
Ne surprennent plus,
Elles s’élèvent,
Vers un pèlerinage silencieux,
Face aux vagues grisâtres,
Qui nourrissent la canicule.
Mes mains ont levé l’ancre,
Sur cette merveille extraterrestre du jour,
Qui se transforme en eau de Boudin,
Sous la chaleur implacable.
Putain de chaleur,
On dirait que le ciel en jouit,
Comme un cercueil
Recouvert d’épines d'un rosier noir.
Sous le foyer du soleil,
L’ombre devient rare,
Les cœurs battent à l’unisson,
D’une ardeur étrange.
L’humanité s’étire,
Cherchant un refuge fragile,
Dans cette fournaise,
Notre âme vacille, vacille.
Et moi,
Spectateur de cette danse ardente,
Je ressens cette fièvre dévorante,
Un feu intérieur,
Reflet de la terre en colère,
Cherchant la paix,
Dans un monde en furie.
L'éveil des passions
Où brûle la forge des passions,
Naît dans l'impassible l'émotion,
Un refuge fragile, un sanctuaire,
Où l'âme se déchire, se libère.
Un appel ancien, murmuré dans l'ombre,
Résonne en moi, profondément, sans nombre,
Caché sous la terre, dans le silence,
Se dérobe force et résilience
Et si tout cela m’était destiné,
Pourquoi la douleur et la vérité ?
Je chute, comme une pierre sans fin,
Cherchant la lumière dans le matin.
Au creux du miroir bleu, je vois l’écho,
D’un combat intérieur, d’un feu chaud,
Et même si l’obscurité m’entoure,
J'imagine qu’au fond, renaît l’amour.
dimanche
Sous le soleil
Je cherche la fraîcheur d’un souffle nouveau,
Loin des murs qui enferment, des routines qui pèsent,
Je marche vers la nature,
Drapé du tricolore, droit et sincère,
Je porte en moi l’amour d’une terre fière,
Pas pour la passion aveugle ou l’extrême,
Mais pour l’espoir qui en chaque cœur sème.
Un simple geste,
Mais porteur de rêves, d’un avenir éclatant,
Ce sont ceux qui bâtissent, qui aiment, qui espèrent,
Qui puisent leur force dans la racine profonde,
La révolution vit dans chaque pas, chaque voix,
Elle guide nos luttes, nos choix, nos lois.
Et dans cette chaleur,
Fier de mon histoire,
Car la flamme d’un rêve brûle en chaque cœur,
Un avenir juste, libre, sans peur,
Et sous le soleil,
Heureux d’être ici, en paix avec moi,
jeudi
L'olivier du temps
Au bout de la presqu'île,
Toi, vieil olivier, géant ancestral, tu te dresses,
Réceptacle des pleines lunes en liesse,
Tes branches tissent des rêves
D'étoiles et de tranquillité.
Tu as vu naître le moulin,
Les fontaines d'huile et de lin,
Et même l'Empire romain,
Grand et serein, comme un lion de pierre,
Gardien d'un temps qui ne s'efface pas.
Miracle des âges,
Résistant aux canicules,
Tu récites l'épopée,
Bravant les tempêtes,
Tu soulèves l'odeur de la terre après la pluie,
La poussière après les grandes chaleurs,
Et les reflets de la gloire.
Tes feuilles gris-vert gambadent au vent,
Comme des danseuses d'ébène et d'argent,
Et dans l'ombre, je sens ton souffle,
Un souffle de vie, un souffle d'histoire.
Tu traverses les torts,
Les brumes en secret,
Tu as l'âme remarquable,
Colosse à jamais,
Ode à la beauté sauvage,
À la résilience d'un cœur éternel.
Dans ce sanctuaire,
L'époque se suspend,
Poème surréaliste,
Tu nous aimes en silence,
Tu es le témoin des siècles, le témoin de moi,
Un pont entre la terre et le ciel,
Un symbole de force douce, de patience infinie,
Un ami circonspect.
mercredi
Les fissures de l'existence
Convoquons la poésie, miroir de nos paradoxes,
Dans ce monde en mutation, où le réchauffement s’installe,
Ma poule pond des œufs mollets, sans embryons,
Et moi, je crie, bouche ouverte, sans bouger d’un pouce.
Tourner en rond, c’est devenir poussière,
J’expire en pieds paquets, iris en bouteille,
Dans ce cycle absurde, qui gagnera le rire ?
Celui qui voit une barbe ou celui qui traie un bouc ?
Rue Paradis en blouse blanche,
Qui a le dernier mot ? La société ou la folie douce ?
Persona non grata, citoyen, pourquoi insister ?
Nos lumières diffèrent, nos coutures ne sont pas les mêmes.
La rentrée copie la sortie,
Gilette a perdu ses larmes,
En plein viol, décolle vers des étoiles mortes,
L’eau vit-elle sans plastique ou verre ?
La réponse est dans la main, sans goutte par terre.
Le trou noir bouche bée,
Le con mange la bouche ouverte, le pauvre l’air ambiant,
Son élévation nourrit sa chute,
Et le con se chie dessus, cycle sans fin.
Après infiltration,
Faut-il poursuivre ou revenir à sa soupe,
Comme un cheveu blanc sur la langue ?
Le trafic humain, sans règle, démontre l’absurde,
Une sphère où tout se perd, tout se confond.
Ne manquez pas la marche blanche,
Ni l’arc-en-ciel en zone franche,
La poésie, remède précieux, aime la folie douce,
Elle éclaire nos fissures, nos blessures invisibles.
En quittant ces vers moulus,
Évitez de perdre leur essence,
L’os à moelle halal pourrait farcir le trou du cul,
Pour lui montrer le paradis ou son absence.
Ne croyez pas en la loi d’Adam et Ève,
Rien ne consolide nos fissures,
Les illusions s’effritent, seul le rêve peut sauver.
dimanche
Dernière voile
Ma langue,
flirtant,
sur toi.
L’envie,
qui connaît mon âme,
à ton corps.
Sous la pluie,
ton regard,
fait s’évanouir mon sein.
Puis la mort,
contre mon bonheur.
Un vent glacé,
contre notre vie.
À deux,
renaissants,
l’ivresse,
fébrile.
La douceur,
s’envole.
La lune,
fragile,
une lueur d’espoir.
Le ciel pleure,
aux premières étoiles.
Et moi,
je meurs,
dans ce silence,
espérant,
un dernier souffle,
une dernière voile.
Dans le miroir des âmes
mercredi
Le souffle des temples oubliés
Derrière elle,
Un grand bouquet de pivoines fraîches.
Elle ferme les yeux,
Et souffle – douce, presque absente –
La lueur fragile des temples oubliés.
Alors son corps s’élève,
Comme une plume portée par un zéphyr d’éternité.
Son esprit s’échappe,
Glisse entre les ombres,
Tel un secret ancien aux ailes de silence.
jeudi
D'une recette à l'autre
Pêchant des âmes figées dans l’instant,
Son univers, un labyrinthe de souffrances,
Où s’éveillent ses armes choisies,
Projectiles ardents,
Mortelles dans son ciel intérieur.
L’orgueil,
Bijou du héros en quête de reconnaissance,
Se glisse dans sa poche trouée,
Proche du marteau et de la faucille,
Mais il abandonne la veste,
Son cœur, lui, demeure,
Droit, à ses pieds,
L’écho de son existence résonne
Dans les tranchées où les affamés murmurent,
Rêvant d’un festin royal,
Nappé d’un amour éternel,
Un banquet simple, loin des horreurs endurées.
Dans ce chaos, les balles se perdent,
Étreignant l’absurde,
Les chairs fusent,
Échos d’un front carbonisé,
Chaque poudrière, une éruption de folie,
Des cendres de désespoir,
Un cri de l’âme,
Brûlant les ombres de nos illusions ;
Mais au fond, un désir de douceur,
De saveurs partagées,
Un instant de paix dans la tempête,
Un souffle de vie,
Un goût de liberté...
Sous peu.
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