Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Tu es mon héroïne ma chance

 Chanson  
 Parole James Px.
Musique IA 

Nkoy

Née sous une pluie de murmures 
Où s’épanouissent des cultures invisibles,
Sous le fardeau d’une peur abyssale
Cherchant en vain des traces
D’une vie qui aurait pu naître ici.

Malgré le flot des rivières,
Ce parfum d'argile exaltant,
Il semble que le jardin d’Éden pour elle
Reste un désert, un mirage silencieux et distant.

Je ne déshabillerai jamais Paul,
Pour vêtir Jacques,

Car mon cœur n’est pas une passoire insoumise,
Pour abreuver le roi soleil ou sa chienlit d'ombres.
Il est sincère, 
Lucide comme une lune sans cratère,
Il donne sans compter,
Sans jamais aspirer le souffle des autres, 
Comme un vent purificateur. 

Le chef-d’œuvre n’est plus une toile de maître,
Mais une constellation désarticulée,
Où se lovait le triptyque essentiel :
Liberté, égalité, fraternité.
Le tableau a perdu son cadre, ses dorures, son éclat.
À force de traire la vache sans la nourrir,
Son lait s’est mué en une eau ferrugineuse,
Et les ânes, sans meuniers,
Sont devenus des casseurs de vitrines d’illusions.

Les valeurs perdues, comme des perles égarées,
Cherchent leur chemin dans le chaos.
Et si l’espoir semble s’envoler,
Il renaît toujours, dans le regard d’un enfant,
Dans la main tendue d’un cœur sincère.

Car même dans la tempête, la terre se prépare
À accueillir la renaissance, douce et forte.
Et le futur, bien que flou, se dessine encore,
Dans la promesse d’un jour meilleur, à bâtir ensemble.
 

mercredi

Sous un ciel parfait

Frôlerait-il la douleur, timide, en silence,
Sur le sable tiède, où dort un amour défait,
Perdu dans l’ombre azur d’une brève présence,
Où rouille un cœur dévasté, sous un ciel parfait ?

Trompée par l’imparable, et la mer insoumise,
La fleur s’est ouverte, à peine, aux flammes sans nom,
Puis s’est fanée seule, brûlée par une brise,
Qui portait, en profondeur, un secret poison.

Aurait-il tu ses mots, rongé par la mémoire,
Avalé ses cris perçants, dans l’eau qui recule,
Pour sceller ses élytres, dans un noir couloir,
Là où chaque battement le désarticule ?

Loin, la sirène pleure, et berne dans la brume ;
Sa complainte d’amertume appelle et rappelle
L’âme sœur enchaînée, sous les baisers sans plume,
Que hantent à jamais les spectres d’une étincelle.

 


L'éveil des passions

Où brûle la forge des passions,
Naît dans l'impassible l'émotion,
Un refuge fragile, un sanctuaire,
Où l'âme se déchire, se libère.

Un appel ancien, murmuré dans l'ombre,
Résonne en moi, profondément, sans nombre,
Caché sous la terre, dans le silence,
Se dérobe force et résilience

Et si tout cela m’était destiné,
Pourquoi la douleur et la vérité ?
Je chute, comme une pierre sans fin,
Cherchant la lumière dans le matin. 

Au creux du miroir bleu, je vois l’écho,
D’un combat intérieur, d’un feu chaud,
Et même si l’obscurité m’entoure,
J'imagine qu’au fond, renaît l’amour.


Parole James Px. 
Interprétation et musique IA

Chaleur en furie

Le soleil a dénudé
La silhouette humaine,
À l’heure où l’horreur,
Même sous l’orage,
Ne brise plus la grâce.

Les courbes de ses seins
Ne surprennent plus,
Elles s’élèvent,
Vers un pèlerinage silencieux,
Face aux vagues grisâtres,
Qui nourrissent la canicule.

Mes mains ont levé l’ancre,
Sur cette merveille extraterrestre du jour,
Qui se transforme en eau de Boudin,
Sous la chaleur implacable.

Putain de chaleur,
On dirait que le ciel en jouit,
Comme un cercueil
Recouvert d’épines de roses noires.

Sous le feu du soleil,
L’ombre devient rare,
Les cœurs battent à l’unisson,
D’une ardeur étrange.
L’humanité s’étire,
Cherchant un refuge fragile,
Dans cette fournaise,
Notre âme vacille, vacille.

Et moi,
Spectateur de cette danse ardente,
Je ressens cette chaleur dévorante,
Un feu intérieur,
Reflet de la terre en colère,
Cherchant la paix,
Dans un monde en furie.


dimanche

Sous le soleil

Sous le soleil ardent, la terre en écho,
Je cherche la fraîcheur d’un souffle nouveau,
Loin des murs qui enferment, des routines qui pèsent,
Je marche vers la nature, 
Où mon âme se délie, se dresse.

Drapé du tricolore, droit et sincère,
Je porte en moi l’amour d’une terre fière,
Pas pour la passion aveugle ou l’extrême,
Mais pour l’espoir qui en chaque cœur sème.

Un simple geste, 
Un grain de sable dans l’océan,
Mais porteur de rêves, d’un avenir éclatant,
Ce sont ceux qui bâtissent, qui aiment, qui espèrent,
Qui puisent leur force dans la racine profonde, 
La lumière.

La révolution vit dans chaque pas, chaque voix,
Elle guide nos luttes, nos choix, nos lois.
Et dans cette chaleur, 
Je reste debout,
Fier de mon histoire, 
Fidèle à mes vœux, à mon tout.

Car la flamme d’un rêve brûle en chaque cœur,
Un avenir juste, libre, sans peur,
Et sous le soleil, 
Je chante la vie, la foi,
Heureux d’être ici, en paix avec moi.

jeudi

L'olivier du temps

Dans le silence ancien, je t'écoute,
Au bout de la presqu'île,
Toi, vieil olivier, géant ancestral, tu te dresses,
Réceptacle des pleines lunes en liesse,
Tes branches tissent des rêves
D'étoiles et de tranquillité. 

Tu as vu naître le moulin,
Les fontaines d'huile et de lin,
Et même l'Empire romain,
Grand et serein, comme un lion de pierre,
Gardien d'un temps qui ne s'efface pas.
Miracle des âges,
Résistant aux canicules,
Tu récites l'épopée,
Bravant les tempêtes,
Tu soulèves l'odeur de la terre après la pluie,
La poussière après les grandes chaleurs,
Et les reflets de la gloire.

Tes feuilles gris-vert gambadent au vent,
Comme des danseuses d'ébène et d'argent,
Et dans l'ombre, je sens ton souffle,
Un souffle de vie, un souffle d'histoire.
Tu traverses les torts,
Les brumes en secret,
Tu as l'âme remarquable,
Colosse à jamais,
Ode à la beauté sauvage,
À la résilience d'un cœur éternel.

Dans ce sanctuaire,
L'époque se suspend,
Poème surréaliste,
Tu nous aimes en silence,
Tu es le témoin des siècles, le témoin de moi,
Un pont entre la terre et le ciel,
Un symbole de force douce, de patience infinie,
Un ami circonspect.

mercredi

Les fissures de l'existence

Convoquons la poésie, miroir de nos paradoxes,
Dans ce monde en mutation, où le réchauffement s’installe,
Ma poule pond des œufs mollets, sans embryons,
Et moi, je crie, bouche ouverte, sans bouger d’un pouce.

Tourner en rond, c’est devenir poussière,
J’expire en pieds paquets, iris en bouteille,
Dans ce cycle absurde, qui gagnera le rire ?
Celui qui voit une barbe ou celui qui traie un bouc ?

Rue Paradis en blouse blanche,
Qui a le dernier mot ? La société ou la folie douce ?
Persona non grata, citoyen, pourquoi insister ?
Nos lumières diffèrent, nos coutures ne sont pas les mêmes.

La rentrée copie la sortie,
Gilette a perdu ses larmes,
En plein viol, décolle vers des étoiles mortes,
L’eau vit-elle sans plastique ou verre ?
La réponse est dans la main, sans goutte par terre.

Le trou noir bouche bée,
Le con mange la bouche ouverte, le pauvre l’air ambiant,
Son élévation nourrit sa chute,
Et le con se chie dessus, cycle sans fin.

Après infiltration,
Faut-il poursuivre ou revenir à sa soupe,
Comme un cheveu blanc sur la langue ?
Le trafic humain, sans règle, démontre l’absurde,
Une sphère où tout se perd, tout se confond.

Ne manquez pas la marche blanche,
Ni l’arc-en-ciel en zone franche,
La poésie, remède précieux, aime la folie douce,
Elle éclaire nos fissures, nos blessures invisibles.

En quittant ces vers moulus,
Évitez de perdre leur essence,
L’os à moelle halal pourrait farcir le trou du cul,
Pour lui montrer le paradis ou son absence.

Ne croyez pas en la loi d’Adam et Ève,
Rien ne consolide nos fissures,
Les illusions s’effritent, seul le rêve peut sauver.


 


 

dimanche

Dernière voile

Sous la pluie,
à tes cils,
j’ai suspendu mon tout.

Ma langue,
flirtant,
sur toi.

L’envie,
qui connaît mon âme,
à ton corps.

Sous la pluie,
ton regard,
fait s’évanouir mon sein.

Puis la mort,
contre mon bonheur.

Un vent glacé,
contre notre vie.

À deux,
renaissants,

l’ivresse,
fébrile.

La douceur,
s’envole.


La lune,
fragile,

une lueur d’espoir.

Le ciel pleure,
aux premières étoiles.

Et moi,
je meurs
,
dans ce silence,
espérant,
un dernier souffle,
une dernière voile.

Dans le miroir des âmes

Quatre doigts et un d'honneur 
Reflètent dans le miroir des âmes, 
Et peignent à nouveau le mur porteur.

Ton regard s’enroule autour du mien, 
Tels des filaments d’or, 
Tandis que la tempête gronde, 
L’écume des souvenirs s’échoue, 
Sur le rivage de nos silences. 

Mes doigts, hésitants, 
S’aventurent sur les contours de ton être, 
Une caresse, une promesse, 
Éveillant la chaleur d’un secret, 
Derrière l’écran, le vide s’étire, 
Comme un souffle, un murmure, 
« N’aie pas peur, avance, elle est en toi. » 

Les larmes se mêlent aux glaçons, 
Un mélange amer de joie et de peine, 
Les mots se figent, scellés, 
Dans le creux de ta voix, 
Et je cours, je cours, 
Vers l’infini qui palpite, 
À l’intérieur de nous.


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