Je perçois le fracas d’un insoumis,
Furieux, prêt à anéantir
Tous ceux qui osent penser autrement.
Il se soulage dans l’obscurité,
Théâtre des imbéciles,
Où la turbidité de son urine
Glisse jusqu’à ses chevilles enflées de certitudes.
Comme dirait le soldat inconnu :
« La paix nourrit, le trouble consume. »
De l’antisémite à l’islamophobe,
Le jardin de curé cultive le chrysanthème,
Enterre la haine, la vengeance
Et pauvre, ses croyances.
Pendant ce temps
Le silence de la nature,
Un tableau de sons imperceptibles,
Un écho de nos regards détournés,
Où les murmures subtils,
Dansent comme des ombres légères,
Flottant dans l’air saturé de rêves.
Parfois, ce silence,
Né d’une humanité prisonnière,
Étouffe les chants des oiseaux de verre,
Les mélodies du vent,
Qui effleurent les secrets des feuilles,
Et les ruisseaux,
Qui s’écoulent comme des larmes de lumière.
Il se transforme en métaphore,
Symbole d’une biodiversité en déclin,
S’effaçant lentement,
Comme un mirage dans le chaos,
De nos vies en désordre,
Où le temps se tord et se déforme.
Ce silence,
Appel à l’écoute,
Souffle de respect pour notre planète vivante,
Un retour à l’harmonie,
Où la terre, dans son étreinte bienveillante,
Chuchote des promesses que nous avons laissées de côté,
Mais qui, dans l’ombre, attendent leur heure,
Prêtes à se venger de notre indifférence.