La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Dans l’aube de ses désirs dévastateurs, Il s'imagine à travers un pays en sang, Pêchant des âmes figées dans l’instant, Son univers, un labyrinthe de souffrances, Où s’éveillent ses armes choisies, Projectiles ardents, Mortelles dans son ciel intérieur.
L’orgueil, Bijou du héros en quête de reconnaissance, Se glisse dans sa poche trouée, Proche du marteau et de la faucille, Mais il abandonne la veste, Son cœur, lui, demeure, Droit, à ses pieds, L’écho de son existence résonne Dans les tranchées où les affamés murmurent, Rêvant d’un festin royal, Nappé d’un amour éternel, Un banquet simple, loin des horreurs endurées.
Dans ce chaos, les balles se perdent, Étreignant l’absurde, Les chairs fusent, Échos d’un front carbonisé, Chaque poudrière, une éruption de folie, Des cendres de désespoir, Un cri de l’âme, Brûlant les ombres de nos illusions ; Mais au fond, un désir de douceur, De saveurs partagées, Un instant de paix dans la tempête, Un souffle de vie, Un goût de liberté... Sous peu.
Chaque jour, je me réveille Dans la peau d’un autre, Un étranger sans mémoire, Errant comme un nuage perdu, Flottant dans un ciel d'incertitude, Plongé, sans préambule, Dans un monde opaque, Où tout m’échappe, Où l’inconnu m’enveloppe, Tel un brouillard épais au matin.
Pour me sentir vivant, Je cherche un détail, Un fragment à saisir, Un écho à reconnaître, Comme une feuille d'automne, S'accrochant à la branche, Avant que la nuit ne m’emporte. Mais chaque jour, Il devient plus difficile De tracer une ligne, De tisser mon histoire, Comme un fil de vie, Égaré parmi les ombres, Telles des silhouettes dans la brume.
Les choses autour de moi, Elles changent, Moins que moi, Dans leur apparence. Je m’efforce de conserver Des bribes éparses, Un vocabulaire de survie, Dans ce monde qui m’échappe, Comme des grains de sable, Filtrant entre mes doigts.
Dans l’absurde solitude De chaque objet, Je tisse des souvenirs, Au fil de mes vies, L’une après l’autre, Assemblant un état unique, Une architecture fragile D’un univers intérieur, Non projeté, mais ressenti, Comme un jardin secret, Où les fleurs de l'angoisse poussent.
Un personnage émerge, En moi, mais sans moi, Moins oublieux, plus tangible, Correspondant à la continuité Du temps et de l’espace, Phalange finale de son univers, Articulation de mes extrémités, Comme les racines d’un arbre, S’enfonçant dans la terre, Cherchant l’eau de la mémoire.
Si c’est un voyage, C’est celui du retour, C’est tout ce que je sais, Un retour vers la lumière, À travers les ombres, Pour retrouver le souffle de l’existence, Et danser avec les lucioles, Dans le silence de la nuit.
Dans la vapeur électrique, Un vortex effleure l'égérie, Femme en quête d'un sens caché. Au bord de la mer, les yeux clos, Elle s’enveloppe du chant des sirènes, Mélodies d’un monde oublié.
Chaque zéphyr murmure, Un secret de la nature, L'invite à se ressourcer, Tandis que le sel des embruns et la vase, Sont les témoins silencieux de son odyssée, Un voyage au cœur de l’infini.
Elle se remémore l’enfance, L’horizon dense et terreux, Les champs de betteraves, Entourée des vestiges de son champ natal, Où les souvenirs dansent comme des ombres, Sur le fil du temps qui s’étire.
Fée légère sur une scène immaculée, Noyée dans la brume douce, Elle émet ses notes, Une mélodie envoûtante, Rituels d’un monde révolu, Où chaque son est une étoile filante.
Dans cette musique, Elle s’immerge dans l’oubli, Laissant ses soucis s’évaporer, Comme des ombres fuyantes, Dans la lumière du crépuscule, Où le jour embrasse la nuit.
Un frisson de fraîcheur, Dans ce monde singulier, Elle se laisse emporter, Une force insoupçonnée s’éveille, Pas de connexion, pas de smartphone, Juste la nature comme refuge, Un sanctuaire de rêves.
Les mots de l'ange gardien : « La beauté vient de l’intérieur. » Son corps se purifie, Son âme s’épanouit, Telle une fleur au petit jour, Éclatante de couleurs et de promesses.
Dans cette folle existence, Elle libère les chaînes invisibles, Pieds nus, elle danse, Ses peurs se métamorphosent en courage, Comme un papillon émergeant, Des cocons de l’ordinaire.
Oser plonger dans l’inconnu, Chaque brasse un appel, Vers les eaux pures et salées, Où la lumière valse avec les coraux, Et les raies manta deviennent ses compagnes, Dans ce ballet aquatique.
Sous la surface, un monde vibrant, Des trésors cachés l’attendent, Des algues ondulantes, Des créatures mystérieuses, Tous témoins de sa quête de soi, Dans le grand livre de l’univers.
Dans ce voyage, Où l’impossible prend forme, L'égérie, esprit léger, S’élève avec grâce, Dans le ballet des pensées éthérées, Où chaque souffle est une promesse.
Ainsi, par un chant à la vie, Elle découvre que le voyage Commence quand on s’ouvre À l’inconnu, à l’inattendu, Et à la magie qui sommeille en chacun de nous, Prête à éclore dans l’éclat du jour.
Quand la vérité s'épanouit, La beauté danse dans l'air.
Elle et moi, voyageurs des vastes horizons, Habitués aux caresses des plaines, Nous découvrons les contours des montagnes, Où l'absence d'oxygène Devient un souffle d'amour, Un murmure entre les cimes, Un rêve suspendu dans l'éther.
Là, chaque battement de cœur Résonne comme un écho, Un chant d'étoiles perdues, Où l'inaccessible se fait tendresse.
Dans le tumulte des cœurs, l'amour jaillit, lumineux, comme un éclair dans la nuit, un souffle, une promesse, un coup de foudre, qui embrase l'âme.
Mais l'attachement, lui, se tisse, lentement, comme une toile d'araignée, fragile et forte à la fois, un nexus qui se ramifie, cellule après cellule, dans le silence imperceptible de nos corps.
Au fil des épreuves, j'ai appris que la vie, est une bataille, un champ de mines, où chaque pas est un risque, où l'innocence se heurte à la dureté, où les rêves s'entrelacent aux réalités.
Dans ce monde impitoyable, je me tiens, prêt à affronter les tempêtes, à négocier avec les ombres, à défendre ma lumière.
Car même dans la lutte, il y a une beauté, un fragment de vérité, une lueur d'espérance.
Chaque cicatrice est une histoire, un témoignage de résilience, un chant de vie, où amour et attachement, dansent ensemble, au rythme des jours, dans ce grand ballet, qu'est notre existence.
Dans le vent, nos mains se frôlent à nouveau, le temps s'envole, nos rires résonnent, comme une douce mélodie.
Dans la douce lueur d'une ville en mouvement, Abdul pierre yosef, L'ingénieur Aux rêves d'orange amère, Tisse des pensées, Des soupirs, des luttes, Étrange alchimie D'un cœur en désaccord.
Les guetteurs, Insouciants, Dansent à quelques pas, Ignorant les ombres qui s'étirent, Silencieuses. Les gardiens de la paix, Spectres d'une société en déroute, Veillent, Invisibles, Sous le poids de l'indifférence.
La cohabitation, Un puzzle aux pièces égarées, Où l'âge et la mentalité s'entrechoquent, Les murmures de la rue, Un cri étouffé, Cherchent à se faire entendre, À briser le silence.
Dans cette lutte pour exister, Les comportements se transforment en armes, Antisociaux, Mais vibrants de vie, Des âmes en quête de lumière, De chaleur.
Abdul pierre yosef, L'ingénieur, Rêve d'un monde meilleur, Où chaque souffle compte, Où chaque regard éclaire, Une atmosphère apaisée, Un horizon partagé, Où l'humanité se retrouve, Enfin, En harmonie.
Ainsi, Dans ce tableau de contrastes et d'espoirs, Se dessine un avenir Où l'amour et la solidarité, Éclairent les chemins de ceux qui luttent, Pour un demain Où chacun trouve sa place.
C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend, Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant. Je la laisse seule, avec ces secrets acides, Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.
De l’inconnu du futur, rien à entrevoir, Mais dans l’ombre du vieux, je perçois un espoir. Entre deux expressions, un souffle d’adieu, Un sanglot de l'oubli, disparu dans les cieux.
Quand le Menhir trépassé suscite des rires, Les âmes festives, en leur cœur, se déchirent. L'humanité naquit dans l'art du souvenir, Où le respect pour la mort tisse des soupirs.
Dernière nouvelle, un humaniste en colère, Souhaite ce soir de briser ce qui est cher. Ferme sans poème, il sème le désespoir, Il faut vraiment être plus dur que l'illusoire.
Danser sur un corps, qui célèbre le dédain, N'est point l'humanisme, mais un cruel chagrin. Assez de ce vernis, de ce faux humanisme, L'art véritable, c'est l'hommage à l'âme, un prisme.
À ceux qui luttent, entendez cette leçon : « Ce que vous êtes, jadis, nous l'avons été, Et ce que nous sommes, un jour, vous le serez. » Les morts, en silence, fredonnent ces paroles.
Respectez le décès, les familles en pleurs, Car dans l'éternité, l'humanité demeure. Ne méprisez point ceux qui ont quitté ce monde, Leurs voix résonnent toujours, dans l'ombre profonde.
C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend, Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant. Je la laisse seule, avec ces secrets acides, Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.
Je suis partie ailleurs, l'esprit en exil, Tandis que l'univers vibre, ivre de sa course. J'ai laissé fuir l'évidence, égarée dans le vent. Mais dans ce vide, une paix étrange se déploie, Voilée d'une brume où l'ombre s'étend.
J'ai arpenté les glaces des souvenirs, Perdue entre l'écho des rêves Et les cendres du temps. J'écris les traces de l'ombre Qui danse dans ma mémoire, Cherchant à briser la poussière des étoiles Qui m'étouffe sans bruit, sans fin.
Mes pensées éparses, mais sans chaînes, Je me questionne, cherchant un sens, une voie, Étrangement calme dans l'absence de réponses, Le monde m'échappe, et moi je m'égare.
Je ne suis qu'une libellule, Fragile et brisée, et je demeure, Dans ce silence, une éclatante vérité. Silencieuse, figée, face à l'écran froid, Comme la terre, lourde et insensible, Je me perds, je me décompose, Comme l'eau, Engloutie par le bruit des sanglots Qui se taisent dans l'ombre du monde.
Mais au fond de ce silence, j'ai ressenti un frémissement, Une étincelle, un artefact. L'air change, tout autour. Une lumière timide perce la brume, Comme un fil d'or traversant la pluie.
Le vent se fait plus doux, Et, soudain, je n'ai plus peur. Je sens la vie retrouver son rythme, Les ombres se dissiper peu à peu, Et l'espace s'ouvrir, vaste, Comme une promesse silencieuse.
Je me redresse, plus fort, plus lucide, L'avenir n'est plus un océan tranquille, Mais un souffle. Je ne suis plus la libellule, L'homme fragmenté, Je suis celui qui s'avance vers l'aube, Libéré, Prêt à m'accueillir Dans l'horizon qui se révèle.