Les rêves s'éteignent,
Sous le surpoids des doutes,
Mais au-delà du noir,
Écartons les chaînes,
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Dans la douce lueur d'une ville en mouvement,
Abdul pierre yosef,
L'ingénieur
Aux rêves d'orange amère,
Tisse des pensées,
Des soupirs, des luttes,
Étrange alchimie
D'un cœur en désaccord.
Les guetteurs,
Insouciants,
Dansent à quelques pas,
Ignorant les ombres qui s'étirent,
Silencieuses.
Les gardiens de la paix,
Spectres d'une société en déroute,
Veillent,
Invisibles,
Sous le poids de l'indifférence.
La cohabitation,
Un puzzle aux pièces égarées,
Où l'âge et la mentalité s'entrechoquent,
Les murmures de la rue,
Un cri étouffé,
Cherchent à se faire entendre,
À briser le silence.
Dans cette lutte pour exister,
Les comportements se transforment en armes,
Antisociaux,
Mais vibrants de vie,
Des âmes en quête de lumière,
De chaleur.
Abdul pierre yosef,
L'ingénieur,
Rêve d'un monde meilleur,
Où chaque souffle compte,
Où chaque regard éclaire,
Une atmosphère apaisée,
Un horizon partagé,
Où l'humanité se retrouve,
Enfin,
En harmonie.
Ainsi,
Dans ce tableau de contrastes et d'espoirs,
Se dessine un avenir
Où l'amour et la solidarité,
Éclairent les chemins de ceux qui luttent,
Pour un demain
Où chacun trouve sa place.
Il existe des aspects de l'existence qui éveillent en moi une plume en révolte. L'absence de temps, telle une ombre persistante, impose à ma langue de s’exercer. En défiant la tentation de la résignation, je me libère, rompant les chaînes du silence. Comme les cycles ininterrompus des aurores, chaque occasion fait vibrer en moi l'aspiration d'une libellule, capable d'enrober la réalité d'un mystère suave. Le ciel se reflète dans une flaque d'eau, source d'émerveillement.
Dans cette quête de sens, je m'interroge sur l'absence de cette jeunesse sauvage, qui refuse un avenir intimidant. Un esprit juvénile, passionné, s'écarte des trajectoires préétablies, détournant son regard de l'horizon monotone d'une existence accablante. Pourquoi ne discernons-nous plus d'âmes opiniâtres, résistantes au dogme aliénant d'une époque en proie à la médiocrité ?
Ces interrogations m'insufflent une énergie nouvelle. Il existe tant de merveilles qui m'inspirent un amour profond, mais le temps me dissuade de m'exprimer. Pourtant, des facettes de l'existence incitent à l'opposition. Hélas, le temps s'évanouit, et je me retrouve face à des questions essentielles.
Parmi elles, le nombre pi se présente comme un mystère envoûtant. Pi incarne le rapport entre la circonférence d'un cercle et son diamètre. Ce cercle, que j'imagine se reflétant dans une flaque d'eau, n'est que l'ébauche d'un voyage infini. Pi s'étend à l'infini, sans jamais se répéter, révélant un univers de chiffres où se cachent tous les nombres, y compris ceux de ta vie : ta date de naissance, ton digicode, tes mots de passe.
Si l'on osait convertir ces décimales en lettres, nous découvririons des mots inédits, des souvenirs tissés dans un récit continu. Tout ce que tu peux concevoir se trouve encapsulé dans ce cercle simple et complexe. Alors, que faire de cette connaissance ? À toi de choisir comment naviguer dans cet océan d'éventualités.
À l'image de l'étang transparent où l'eau limpide repose sur un lit de limon, le cœur de l'homme filtre ses souvenirs, ne conservant que ceux des jours heureux.