Quittons nos chimères
Vivons secrètement
Seuls
Le temps qu'il faut
Il n'y a pas de rancune
De brûlures aux doigts
Une langue qui nous reproche l'oubli
Rien n'est si vrai
Mon renoncement à la boue
Ma liberté dilatoire
Je ne ferme pas mes mains
Dans un poing désespéré qui frappe
Je ne réponds pas à la foule qui me cherche
Elle crie
Mais n'aura pas ma part
Aucune réponse
Dans son obsession de me le rappeler
La nuit tombée
Un parfum se dépose sur ma feuille
M'ensevelit des visages oubliés
M'éveille un corps entaché
Là
Caché dans l'inconnu
Mes émotions
Devenues mes amies
Ont-elles toujours raison
Caché dans l'inconnu
Mes émotions
Devenues mes amies
Ont-elles toujours raison
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerGustave et crustacés
SupprimerLes émotions
RépondreSupprimerÇa passe sur la tablette Ouf! Mon portable a mangé mes mots tant pis..... Même si les émotions n'ont pas raison elles remportent quand même et emportent toujours.Sans chimères leurs saveurs seraient amoindries et que deviendrait le père Noël sans son jardin des délices? Je n'ai jamais eu l'occasion de vous écrire à quel point j'aime vos écrits mais je l'écris. En art chimère n'est pas mensonge même si la "culculterie" existe aussi, il faudrait encore pouvoir être en mesure de la définir.
RépondreSupprimeril n'est jamais trop tard pour ne rien dire ni trop tôt pour le dire... Entre temps quand un "merci" ne suffit pas
Supprimerfaites passer vos émotions avec une citation
On se sent souvent débordé d'émotions et c'est bien ainsi!
RépondreSupprimerAu matin, une forme gît dans la ruelle. Les barrières, les banderoles sont dressées, cernent la scène de crime ; un manteau note dans son carnet les traces de sang et de strangulation, observe les badauds qui se pressent derrière les banderoles.
RépondreSupprimerLorsque le ciel s’assombrit, un début de scénario se dessine dans la ruelle...
Merci, j'aime, vraiment.
RépondreSupprimerUne part de fatalisme, ou d'acceptation, en nous, fait-elle parfois le premier pas vers ce mystérieux bonheur ?
Débordement sans boire la tasse...
Supprimerpour éviter l'amertume
merci
meilleurs voeux
Juste nous laisser déborder par des émotions positives...mais ce n'est pas toujours facile.
RépondreSupprimerUn poème émouvant.
Oui... La difficulté réside dans les premières secondes
SupprimerJ'aime bien la façon de présenter le poème ainsi sur des images. J'ai aussi pratiqué le style avec un livret intitulé "Phoèmes" vous pouvez lire sur calame à cette adresse : https://fr.calameo.com/read/006016297ad7cd7d81e7e
RépondreSupprimerDe nos fantasmes la lune se joue
Supprimer« Bien vu et merci pour la visite, cette image retient l'attention de beaucoup de personnes ! »
SupprimerLes émotions ont toujours raison j'ai envie de dire.
RépondreSupprimerHeureux est le poète qui seul dessine un univers.
Seul le poète n'est rien... c'est le climat ambiant qui lui donne l'air pour respirer
SupprimerLes émotions, amies certes, mais pas toujours et forcément le bienvenue.
RépondreSupprimerBonne fin d'année à toi aussi.
Pierre J.
Nos émotions nous trahissent toujours
RépondreSupprimeralors parfois s'oublier pourquoi pas.
Toujours l'art de te d'écrire.
Belle année poétique.
Coucou, ta question est une remise au fond du jardin de tes vibrations d'où t'as taillé ce texte sur l'établi de ta raison, la raison d'abord il existe plus d'une raison comme autant de face sur un diamant, la Vie est un diamant qu'essaie de tailler à leur raison sept milliards de personne, nous, on regarde les éclats, merci pour la savoureuse lecture, et arrête de me rappeler que c'est la nouvelle année, on ne s'en rappèlera plus dans deux mois...
RépondreSupprimerJe rajoute, la raison est le fruit d'une conclusion de toutes tes émotions réunies en assemblée extraordinaire, sans leurs avis, tu n'es que le dictateur de ton coeur, un coeur c'est sauvage, c'est sanguin, tu peux réfléchir lentement ton coeur te dépasse et réagit pour toi, le contrôle,
Supprimerles émotions sont vraies pas forcément ce qui les fait réagir,
je pense que tu ne parles pas de raison, mais d'alibi du confort, pour moi la raison est l'agrégation de tes actions par les pulsations rythmiques des volontés de tes désordres chimiques, secoués
jusqu'à ton inhé essayant de démêler tes pattes face à tes acquis,
intéressant merci J's
Moi je vais faire plus simple qu'Erics ton poeme je le trouve tres bien et je dirai même que je m'y retrouve.
RépondreSupprimerMes amitiés
Perceval