Ton univers est impitoyable
L'absurde naît avec l'homme
Disparaît avec lui
Ne séparons pas le chaud du froid
La montagne est comme la peau du lait
Au-dessus de ma vitrocéramique
Elle frémit se recroqueville
Dès qu'on la transforme
Elle réagit
Là au début du monde
Dans un coin vide et triste
Où tout a été créé
L'écho a été entendu pour la première fois
Aucune heure de répit
Aucune étendue crapuleuse
Sera répété sans cesse aujourd'hui
Jusqu'au soleil de minuit
Mon compteur de fables
Mon miroir ma fenêtre sur le cœur
Il me l'a dit des dizaines de fois
Voici l'éther et l'argile
Unis au gouffre
Hérissé de crochets de fer
Ils ont dû souffrir un jour
Il a inventé le tonnerre
Pour cracher sa douleur
Elle a pris son sac à dos
Pour rejoindre son roc de fer
Et dans un courageux exercice de catharsis
Il lui a dit
Peu importe votre échelle
Ne m'oubliez pas
Je peux vous toucher dans les sommets enneigés
Écoutez vos poèmes à travers la cuisine
Je vous chante une chanson
De mon herbe de Provence
Et vous qui êtes si plein d'esprit
Vous inventerez sûrement quelque chose
Qui se dilatent
À la laitance de mes amours
Et voici l'éther
Qui ne pense à rien
Rapprocher la distance
Il est si heureux qu'il commence à danser
De ses mains naît le vent
De ses pieds naît le nimbo-cumulus
De sa chorégraphie les clusters
Et de toute sa tristesse
Face aux algorithmes
L'éther commence à pleurer
Le vent à repousser
La conjuration des nuages pour voyager
Le corpuscule s'abîme
Et l'argile avale et avale
Jusqu'à la dernière goutte de cette danse
De l'ubac à l'adret
Parfois je suis comme l'éther et l'argile
Abandonné
L'amour la jeunesse l'idée s'est évanouie
Et je ne découvre aucune raison de poursuivre
Mais je me lève je m'accroche
Au cœur de la vie
Le vent me fait entendre
L'écho le plus ancien du monde
Ça me fait chialer
Ça me fait pleuvoir
Et cette pluie
Renverse mes baisers sur l'immaculée
Ça me fait danser
Comme un singe en hiver
Au critérium de la première neige
Magnifique James
RépondreSupprimerMarinette... J'irai là
SupprimerLà où il me semblera être à la bonne place
Merci
Marinette... Encore mille fois merci pour ta lecture... Pacifique !
SupprimerJ'y suis sans y être je relis
RépondreSupprimerAh... Un bonhomme de neige qui cherche un regard...
SupprimerC'est une belle première neige
RépondreSupprimerelle va cacher l'argile
Mais sera une grande page blanche
pour les poésies de l'hiver
Bravo James
Yuba... Elles seront pleines d'énergie... Polaire !
SupprimerAu-dessus de nos têtes... Il faut glisser
RépondreSupprimerOui en ré-flexion
SupprimerLes images se superposent.
RépondreSupprimerJ'aime aussi de l'humain cette longue alchimie.
L'humain est au centre mais sans gravitation point d'humain
SupprimerMille échos frissons sur vos cîmes à réactions m'offrent à l'âme la larme gelée du feu de la torride explosion. Merci à vous pour ces flocons magies........
RépondreSupprimerMerci pour la poursuite
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerParfois, même souvent, quand je ne comprends pas vos textes je lis les commentaires de Prigent Ninaïe, que je remercie grandement pour toute l'énergie solaire qu'elle disperse dans ses mots , et sur les vôtres,du coup je vous lis moins " glacial" et rayonnent de vos mots plus de sensibilité ...
Merci Ninaïe
si le soleil brûle le soleil réchauffe
SupprimerLe virtuel est éphémère comme une fleur tropicale ,je le sais si bien ,Mais je lis avec
RépondreSupprimerle même bonheur vos merveilleux poèmes .Ils n'ont aucun besoin de moi tant ils sont aimés .
Meilleurs Vœux pour cette Année ,sans trop croire à une vie plus apaisante ,et à un retour
vers l'amitié et la compassion entre les frères du monde !
Hello merci d'avoir retrouvé ma trace par ici... 2020 n'est qu'un chiffre et l'homme qu'un singe savant
Supprimermerci et que la vie vous sourit encore
« Il y a comme des échos »
RépondreSupprimera noté Comme un singe en hiver.
RépondreSupprimerventvert a eu un coup de cœur pour Comme un singe en hiver.
RépondreSupprimerTous mes vœux à ce singe, qu'il préserve sa jungle poétique !
RépondreSupprimerPierre J.
Tous mes voeux poétiques.
RépondreSupprimerTu parles de la création de l'e-monde avec la complexité qui s'impose.
Vraiment très beau, comme la complexité et la simplicité de la vie.
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