D'une confluence
Sur moi les griffes de la nuit
Un aven
Un long silence
Un refuge d'écorce
Des murmures
Cinq phalanges
Cinq vers à soi
Lacéré
À même le plancher
Je suis une arme
Sur le pied de guerre
Et je perds
La bataille
Inévitablement
La forêt a pris feu
Les branches sont hors-la-loi
L'amphitryon a été dévoré
L'ouvrage dévasté
Ma monture s'enfuit
Et mes yeux s'ouvrent
Au moment précis où
Orgiaque et ailleurs
Ont réussi à arrêter les minutes
Les ombres de la mélancolie
Toutes celles qui ont dormi
Tant de fois du côté gauche
De mes saintes solitudes
Il ne s'écrit pas sans l
Le phénomène émerge par l'iris
L'ébullition est ce passage étroit
D'une série consécutive de regards
Qui recherchent l'horizontalité
Du sol qui est toujours une option
Du lit qui obsède
La verticalité
D'un mur entrouvert
Sur une veine écarlate
Réduire son champ de bataille
Pour être face à face
Un duel à l'origine
Bordé de musique et de bruit
Montrer le silence
Pour oxygéner la rumeur
Mélodieuse et rythmée
Un vent qui vient de tes seins affolés
Par la pression artérielle
Avant l'impact te voir rougir
Entre les draps de soie
Commencer l'ascension
Du mont de vénus
Dénudé de ses ombrages
Son sommet couronné
De sueurs et d'endorphines
Caillé de métaphores humides
Tout de moi
Mains multiples
Désir
Langues
Psaumes et chants de prières
Putain mon dieu
Qu'est-ce que tu me fais
Oui
Là
À l'instant imprécis
Donne moi
La cornée
À la texture tendre
Dans un moment indescriptible
Ça se dilate
Au bord extrême de tes lèvres
Jusqu'à ce que le diaphragme
Brise les baisers
Au grand étonnement de ma force
Soudain tout explose
Tu m'as tout cédé
Tout se termine
Nous sommes surpris par un amas de rires
Une tendresse pressante
Une douche
Le feu a rendu son jugement
Et un rêve bleu
Très similaire
À l'aube qui approche
Salut,
RépondreSupprimerUn poème charnel, entre appétit, envoûtement et fulgurance et dont le rythme filme les images avec succès.
Tu peux t'en mordre la lèvre, c'est réussi.
C'est fait...
SupprimerOuf
RépondreSupprimerPl...ouf
SupprimerLe mor-bide est il plus terrible que le croque-mitaine Mr Krueger ?
RépondreSupprimerOuf
Vous n'êtes pas que griffé,
votre poème sauvage reprend son souffle avant l'aube.
C'est beau comme l'amour.
Merci James Px
Le more claque des dents
SupprimerPour stimuler le vivant
« Belles métaphores. »
RépondreSupprimerAmphore devin et je parlerais d'amour
SupprimerQuelle envolée lyrique !!
RépondreSupprimerA lire et a relire sans contre indications ! lol
Merci
Supprimerprofitons de la vie
et surtout ne cachons pas nos sentiments
le temps nous les vole si vite...
Puis je ?
RépondreSupprimerIl est le père que j'ai choisi
Celui qui sait sécher mes larmes
Plein de silence et loin du bruit
De la colère et du vacarme .
Il est ce père qui m'a nourri
A la lueur de sa chaumière
A la cuillère à la bougie
Le doigt levé sur sa lumière .
Il est ce père qui m'a manqué
Quand je pleurais dans mon château
Sur une plage un bel été
Quand est arrivé le bateau
Qui m'emmena en pleine mer
Dans la fureur de ses vagues
Sur le sel blanc de son enfer
Dans la spirale de sa dague...
Il hait cette mer qui m'a noyé
Etouffé dans tous ses sanglots
C'est l'océan qui m'a choyé
Qui sait sans fard, me trouver beau...
Qui est ce père anonyme
RépondreSupprimerJuste quelqu'un de bien qu'on ne montre pas du doigt .
RépondreSupprimerVous êtes en vacances d'hiver ? Profitez bien
à bientôt
Non je vais partir....
RépondreSupprimerVous me manquez déjà ...
RépondreSupprimerAh bon....
SupprimerTu disais toujours que tout homme a son point de rupture...
SupprimerQuand jai déposé le mien
Tu t es pris dix cages, cash,dans la figure...
Tout est dans le titre
RépondreSupprimerQuand tu n'as rien à dire travaille le titre et la mouche se posera au coin de ta bouche... Pour t'écouter...
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