Qui longent ma ligne de vie
Ces ailes blanches
N'ont pas été peinte pour moi
J'erre dans un no man's land
Au cœur de la marge
Entre sol air
Mes pieds glissent vers la mer
Parfois ils m'emmènent quelque part
Plus haut
Où je croise un arbre
Un léger sourire dans la neige
La maison qu'il habite
N'a pas de jardin de balcon
De tables de chaises
De chien de poisson rouge
D'ordinateur de télévision
De toit de portes
Une cheminée qui crépite
Une douche qui fume
Ou de vieilles brosses à dents
Qui traînent sur le lavabo
Aucune forme définitive
C'est une maison qui vit dans mon rêve
Ses yeux le trou de la serrure
Ses lèvres la cloison d'une mélodie
Son visage est une partition
Une chanson d'amour
Ses mains s'écaillent de chocolat chaud
Voilà la maison perdue dans la mousse
Dans la clairière de mes fantasmes
Une terrasse ensoleillée qu'il dessine
Où ses cheveux entre sol air
Me recouvre d'espoir
Parfois ils m'emmènent quelque part
Où je croise un livre
Quelques mots d'amour dans la neige
Le bon le mauvais
Ne meurent jamais
Il y a notre destin
À l'opposé de l'ambition
Les années manquent
Sa voix aimante me demande d'écrire
Encore
Il y a du présent
Ce sourire qui attend
J'y vais en rêve
Souhaitant vivre
J'ai un petit poisson
RépondreSupprimerTout triste à la maison
Il est tout ouïe
Mais nage à contresens
Au fond du terrarium
Il s'enlise en la vase
Où le broient les lamproies
Il essaie avec moi
De remonter la source
Mais il est fatigué
Par cette longue course
Nous larmoyons
Pour remplir l'aquarium
La nuit il parle
A son ailleurs
Et crie dans les abîmes
Mais que peut un poisson
Contre la perle ultime
Il est sorti du banc
Je l'assois à ma table
Je lui tiens la nageoire
Et nous parlons
marinette... Ton poisson ne manque pas d'air
SupprimerSublime et si vivant que j'ai plongé en apnée
Et j'ai eu soif à l'idée de continuer
que j'ai fini par m'ouvrir une petite bière
pour écrire la suite
Le destin est au départ un rêve
RépondreSupprimerParfois les deux peuvent se confondre...
Bravo James
Yubanca la vie est une confusion des sens qui parfois les unit
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAmusant... Le poisson blanc
RépondreSupprimerQuant au déména... moniaque ou moniale au choix du clergé
une retraite...
et tout ceci est bien imaginaire
quoique réel
si la clé du clavier ne rouille pas
ma vue parfois limpide
qui se jouxte à mes heures fertiles
heu oui
Coucou l'architecte, sourire, ' j'y vais en rêve souhaitant vivre ', une belle conclusion, de ne plus respirer la vie d'une réalité qui part en feu il prit une bouffée d'oxygène avant de bâtir dans les airs son plan d'évasion, dans l'air pur de ses sensibilités sans barbelés, bref avant de m'embarbeler je te remercie pour la lecture, un bon plan
RépondreSupprimerPutain... Que c'est beau !
RépondreSupprimerSuperbement écrit
RépondreSupprimerLa paix règne en tes vers
Bonne année 2020.
Amour.Santé et Sérénité
Amitiés
Perceval