Cherchant en vain des traces
D’une vie qui aurait pu naître ici.
Malgré le flot des rivières,
Ce parfum d'argile exaltant,
Il semble que le jardin d’Éden pour elle
Reste un désert,
Car mon orientation eucharistique
Pour abreuver le roitelet soleil
Elle est droite d'où sincère,
Elle règle sans acompte,
Sans jamais aspirer le souffle des autres.
Le chef-d’œuvre
Liberté, égalité, fraternité.
Le tableau a perdu son cadre, ses dorures, son éclat.
À force de traire la vache sans la nourrir,
Son lait s’est mué en une eau ferrugineuse,
Et les ânes, sans meuniers,
Sont devenus des casseurs de vitrines d’illusions.
Les valeurs perdues, ces perles égarées,
Cherchent leur chemin dans le chaos.
Et si l’espoir semble s’envoler,
Il renaît toujours, dans le regard d’un enfant,
Dans la main tendue d’un cœur sincère.
Car même dans la tempête, la terre se prépare
À accueillir la renaissance, douce et forte.
Et le futur, bien que flou, se dessine encore,
Dans la promesse d’un jour meilleur, à bâtir ensemble.
Dans le murmure d'une aurore
RépondreSupprimerpeut-être s'éveillent tous les cœurs
qu'un doute renforce et redore
dans un amour silencieux, à la faveur...